Fabrizio Del Dongo
Genius
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Indice

  1. Introduction
  2. Candide
  3. Premier sens
  4. Duexième sens
  5. Conclusion

Introduction

Les contes de Voltaire présentent des idées morales, philosophiques ou politiques sous une forme romanesque, souvent très plaisante.
Zadig symbolise par toute la série de ses aventures, le sort de l’homme ballotté par le hasard tout-puissant
Micromégas enseigne que tout est relatif e il prend un air de bon tour joué aux métaphysiciens suivant les idées de Descartes et de Leibniz, ainsi qu’aux croyants.
Candide, en accumulant les malheurs sur la tête d’un bon jeune homme et de ses amis, condamne par l’absurde, l’optimisme de Leibniz et de Rousseau.
Jeannot e Colin représente la sotte vanité et la vertu solide du travail.
L’ingénu raille une organisation sociale qui ne souffre ni franchise, ni liberté.
Le conte le plus intéressant est sans doute Candide.

Candide

Candide est le plus parfait et le plus significatif des contes: il marque une évolution importante de son auteur.
On sait comme lui-même avait été tout d’abord optimiste. À ce propos il faut lire Le Mondain et ses commentaires sue les Pensées de Pascal. Mais avec l’âge, ça tourne au désenchantement. Enfin il a voulu répondre indirectement à Rousseau qui soutenait une vision du monde optimiste à sa manière et croyait dans l’action de la Providence dans le monde. Le résultat est double et il est exprimé dans la célèbre formule qui sert de conclusion à Candide «Il faut cultiver notre jardin» En effet, cette formule présente deux sens différents, mais non contradictoires.

Premier sens

Il faut se résigner et organiser d’une façon la plus modeste possible notre égoïsme. Il est nécessaire d’imiter Voltaire lui-même qui laboure, en toute indépendance son champ à Ferney, la ville suisse non loin de la frontière française où l’écrivain a vécu une vingtaine d’années, en menant une vie de propriétaire foncier et industriel.

Duexième sens

Il faut donner, chacun dans notre sphère, un effort pour la raison, afin que les efforts de tous finissent par améliorer la vie des hommes; faisons comme Voltaire lui-même qui répand le bien-être autour de lui, qui lutte pour le progrès des lumières de la raison et l’amélioration des lois. Candide se termine sur cette déclaration de pessimisme.

La synthèse paraît être la suivante: si la Providence ne montre aucun intérêt pour les hommes, il dépend de nous de «cultiver notre jardin» ce qui nous fais comprendre aussi que l’homme est né pour être actif. La base est sans doute pessimiste, mais d’un pessimisme tempéré que la civilisation et surtout le progrès assurent toujours le bonheur des hommes.

Conclusion

Pour l’ironie et le badinage sceptique et ironique, les contes constitue la partie la plus agréable de l’œuvre de Voltaire et font de Candide un livre classique et universel. Deux tableaux sont particulièrement significatifs qui sont en contraste entre eux tout en se faisant pendant : le souper à Venise, où se trouvent réunis, par hasard, six rois détrônés venus pour participer au Carnaval e la famille di vieillard turc, qui vit des fruits de son jardin en ignorant le reste du monde.

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