Ottocento/Novecento - Letteratura francese e autori

Balzac

La Comédie humaine:La Comédie humaine décrit chaque environnement social, démontrant les processus qui conduisent les individus à la richesse ou à la misère. Le récit s’étend de la Révolution française à l’époque de Balzac, avec quelques passages antérieurs.

Balzac organise le schéma de La Comédie humaine en regroupant l’ensemble de ses récits en trois parties inégales (en trois "études")
Ce cycle de romans est divisée en trois parties:
1) “les études des meurs” dans le quel il y a la description de plusieurs événements de la vie commune. Il est subdivisé en nombreuses scenes, comme par example “scenes de la vie privée, de la vie de campagne, de la vie parisienne…”
2) “les études philosophiques” Balzac expose les caractéristiques des scenes que nous avons lit dans “les études des meurs”.
3) “les études analytiques”qui est resté incomplet, il nous decrit dans une mesure analytique la significations des scenes.

“La comedie humaine” port un titre significatif: il peut etre comparée à la “Divina commedia” de Dante, pour les plusieurs personnages qui sont présentés, et qui retournent de romans en romans. Mais ce titre peut etre significatif meme pour le travaille de théâtre de Balzac, il n’ avait pas eu succès avec les pieces tragique, donc il parle de comédie.
La description c’est la caractéristique majeur de Balzac. Il nous présente la scene et les personnage comme si nous sommes présents dans l’histoire.
Les personnages sont beaucoup et on puet le trouver dans la vie reel, ils sont réalistes. Et retournent de romans en romans à l'intérieur de”la comédie humaine”.
Balzac veut obtenir une ouvre qui est très proche a la réalité. Pour le faire, ils prêtent à utiliser l'objectivité.
Les thèmes principaux de la comédie humaine” sont 2: l’amour et l'argent. Ils sont compris l’un dans l’autre. En effet l’amour, dont Balzac parle, est un amour fondé sur les relations d’affaires et donc lié à l'argent. L'argent c’est l'élément vers le quel tous aspirent.

Père Goriot: C’est un homme généreux qui éprouve un amour si morbide pour ses filles qu’il ruine sa vie et plonge dans la misère la plus absolue pour leur permettre de vivre dans le luxe le plus total et de participer dignement habillées à tous les grands événements de la vie mondaine de Paris.
Malgré cet amour presque obsessionnel pour les filles, celles-ci ne le rendent pas mais, au contraire, elles avancent de plus en plus de demandes en le traitant avec dureté, en le faisant même interdire.

L'Albatros est un poème écrit par Charles Baudelaire et publié dans son célèbre recueil de 1857, "Les Fleurs du Mal" (Les Fleurs du Mal). Le poème utilise l’image de l’albatros pour explorer les thèmes de l’aliénation, de la beauté et du pouvoir de la poésie.

Histoire de la poésie: Le poème commence par décrire l’albatros alors qu’il vole dans le ciel avec majesté et grâce. Cependant, lorsque l’albatros tente de marcher sur la terre, il semble maladroit et maladroit. Il est raillé et maltraité par les hommes, incapables d’apprécier sa vraie grandeur. Le poème se termine par un appel au pouvoir de la poésie et de l’art, qui permet à l’albatros de s’envoler vers le ciel, loin des critiques du monde terrestre.

Analyse de contenu

Baudelaire utilise l’image de l’albatros pour représenter l’artiste ou le poète marginalisé par la société. L’albatros est un être noble et majestueux en vol, mais il est maladroit et humilié lorsqu’il est obligé de faire face au monde terrestre. Cela reflète le sentiment d’aliénation et d’incompréhension souvent éprouvé par les artistes et les poètes.

Le poème suggère que l’albatros ne peut retrouver sa grandeur que par le pouvoir de la poésie et de l’art. Le poème soulage l’albatros des critiques et des limitations de la terre, lui permettant de voler librement et majestueusement dans les cieux.

Thèmes principaux

1.Aliénation de l’Artiste: Le poème explore le thème de l’aliénation de l’artiste de la société, en soulignant comment les individus créatifs peuvent se sentir mal à leur place ou incompris par les autres.

2. Pouvoir Transformatif de l’Art: La poésie suggère que l’art a le pouvoir de transformer la réalité et d’élever les individus au-dessus de leurs limites terrestres. C’est à travers la poésie que l’albatros peut redécouvrir sa grandeur et sa noblesse.

Analyse de style

- Images vivides: Baudelaire utilise des images vives et évocatrices pour décrire l’albatros et son expérience sur terre, créant un contraste significatif entre sa grandeur en vol et sa maladresse au sol.

- Symbolisme: l’albatros est un symbole puissant de l’artiste ou du poète, tandis que la terre représente la société et ses limites. Ce symbolisme ajoute de la profondeur et du sens à la poésie.

"L’Albatros" de Baudelaire est un poème riche de signification et de symbolisme, qui explore des thèmes universels tels que l’aliénation de l’artiste et le pouvoir transformatif de l’art. A travers l’image de l’albatros, Baudelaire offre une réflexion profonde sur la condition humaine et sur le rôle de l’art dans la recherche de la liberté et de la noblesse intérieure. La poésie reste l’une des œuvres les plus célèbres et les plus influentes de Baudelaire, admirée pour sa beauté et sa profondeur émotionnelle.

Stendhal

Le rouge et le noir: L’histoire du roman a été inspirée par deux faits divers:
- L’affaire Lafargue, un homme qui avait tué sa maîtresse.
- En 1827, un jeune séminariste, Berthet, fut jugé et condamné à mort pour avoir tenté d’assassiner son ancienne maîtresse dans une église.
Est la première fois qu’un romancier du XIXe siècle utilise des anecdotes de chronique.

Le roman raconte l’ascension sociale de Julien Sorel, jeune d’humbles débuts qui aspire à quelque chose de plus en raison de son intelligence précoce. Initialement fasciné par les guerres napoléoniennes, il s’approche de la vie militaire (d’où le "rouge" de l’uniforme), mais le curé de son village lui propose une autre voie pour faire carrière: entrer au séminaire (et voici le "noir" de la soutane). Ѐ en effet, c’est la bonne voie pour l’ascension sociale à l’époque de la Restauration.

L’histoire se déroule pendant la Restauration, période où la France se montre morose et moraliste, pendant les congrégations et le gouvernement bourbonnais. On parle à nouveau de l’immobilité et de l’aridité des salons français, des institutions ecclésiastiques, comme si l’ancien régime était revenu limiter les années du changement

Stendhal parvient à construire un protagoniste particulier, avec une psychologie complexe qui est présentée tout au long de l’histoire sous différents angles. Julien, qui a grandi avec une formation donnée par de nombreuses lectures, l’approfondissement d’idées si éloignées les unes des autres a une personnalité multiple à dépenser en fonction des circonstances. Il s’avère être si différent de ses grands frères, il ne se consacre pas aux fatigues et aux efforts des travaux manuels, au contraire il entreprend la voie du monde intellectuel.

Ce premier chef-d’œuvre représente bien l’idéologie de Stendhal dans la tradition du Bildungsroman (roman de formation) : l’évolution individuelle d’un jeune ambitieux en conflit perpétuel entre opportunisme et sensibilité.

Zola

La pensée d’Emile Zola sera exprimée dans son ouvrage "Il Romanzo Sperimentale" écrit en 1880;
Dans cet ouvrage, il va affirmer que le roman doit suivre la méthode expérimentale, la même méthode qui était appliquée à l’étude des matières techniques et scientifiques, qui est maintenant utilisée dans la psychologie des personnages dans le roman.. Zola adopte une méthode d'écriture scientifique, se documente et étudie chaque sujet de manière approfondie.
Zola se distingue dans la description des populations, des grandes masses laborieuses, des grands espaces. Mais un autre élément caractérise aussi son style: le fait d’avoir systématiquement introduit dans le langage de ses personnages la langue populaire et familiale des milieux moins aisés.

Pour étudier la psychologie et les mécanismes de la pensée humaine, l’auteur se concentre sur les réalités dégradées; Zola croyait en effet que seuls les gens les plus humbles et bas-localisés peuvent exprimer les vrais sentiments et passions humaines, car ils ne sont pas guidés par des conventions sociales.
En allant analyser des classes sociales de plus en plus élevées, on remarque combien sont de plus en plus fréquentes des attitudes qui empêchent
à l’homme de s’exprimer.

L’optimisme et la confiance dans le progrès sont les thèmes de cet auteur, le choix du sujet vient en effet d’un désir de poussée sociale, le roman en effet doit être un instrument pour changer un problème qui afflige la réalité. Le thème de la dégradation de la description en tant que poussée sociale, sera bien visible dans le "Assomoir". L’optimisme pour Zola n’est pas une vision optimiste de la réalité, car on tend à voir et à définir la réalité sur des bases scientifiques et objectives, mais dans la confiance placée dans la possibilité d’amélioration sociale.

Dans ses romans, Zola décrit "'assommoir", c’est-à-dire la réalité dégradée du monde ouvrier parisien. Sa littérature a une fonction et un but social, en fait, Zola croit que par la littérature on peut connaître la réalité et ses dérivés et, en prenant conscience, il peut en découler le changement.

Germinal: Stefano Lantier organise une grève pour les mineurs de Montsou, mettant en lumière leurs terribles conditions de vie. Stefano travaille dans les mines, où il a passé la majeure partie de sa vie. Les ouvriers résistent pendant des mois, jusqu’à ce qu’ils soient épuisés par la fatigue, ils marchent sur les mines en implorant de la nourriture. L’armée intervient alors et la grève se transforme en carnage.
Les mineurs, désormais soumis, s’adaptent aux conditions qui se trouvent imposées, jusqu’à ce qu’un mécanicien russe inonde la mine. Beaucoup d’ouvriers meurent noyés, tandis que Stefano se sauve difficilement.
L’histoire se termine avec le retour de Stefano à Paris, où il espère trouver un monde plus juste.

Ce roman naturaliste est très intéressant, car il montre combien il était difficile de vivre dans les mines, mais, comme le fit Stefano, il ne faut jamais se rendre devant rien ni personne.

Commentaire: Comme nous l’avons déjà vu, le texte se déroule après le déclenchement de la première révolution industrielle. C’est ainsi que sont nés les premiers chemins de fer, qui ont fortement accru la demande d’extraction de charbon des mines.

Mais ce travail n’a pas été confié uniquement aux hommes : les femmes et les enfants, également employés, ont eu du mal à survivre dans des environnements aussi hostiles.

L’Assommoir

Ce roman a tout de suite obtenu un immense succès mais a également suscité de vives polémiques à cause du sujet (le portrait du milieu ouvrier parisien) et de la forme du livre. Le nom du roman vient du cabaret "l’Assommoir" où les ouvriers du quartier de la Goutte d’Or à Paris se rendent régulièrement pour boire.
Gervaise, fuyant la campagne, s’installe à Paris avec son amant Lantier qui l’abandonne avec ses deux enfants. Elle lutte pour éviter la misère, travaille et ouvre une laverie et épouse l’ouvrier Coupeau. Cependant, l’homme tombe d’un toit, perd son emploi et se met à fréquenter assidûment "l’Assommoir", tombe dans la spirale du vice de l’alcool avec Lantier et peu après, Gervaise se met à boire.

J’accuse: il prend part à la bataille de défense du colonel Dreyfus condamné, injustement, d’espionnage en faveur de l’Allemagne. Avec le manifeste "J’accuse" de 1898, il dénonça le complot contre le colonel Dreyfus, mais cette action lui coûta un an de prison mais il ne le fit pas parce qu’il s’enfuit en Angleterre
Sous le titre "J’accuse", on connaît le réquisitoire écrit par Émile Zola et publié sur la première page de L’Aurore le 13 janvier 1898. L’invective, proposée sous forme de lettre ouverte au Président de la République française Félix Faure, concerne le soi-disant "Affaire Dreyfus", le scandale qui emporta le capitaine de l’armée française Alfred Dreyfus.
En 1894, Dreyfus, capitaine de l’armée française et juive d’origine, servant au ministère de la guerre, est accusé d’avoir révélé des informations secrètes à l’Empire allemand. Après un jugement sommaire, Dreyfus fut condamné à la déportation à perpétuité sur l’île de Cayenne. L’affaire se calme dans les années suivantes et Dreyfus est réintégré dans les rangs de l’armée française.

Dans cet article, publié ensuite sous forme de pamphlet, il accusait directement les membres de l’état-major, en les désignant par leur nom et prénom, en leur attribuant la responsabilité d’avoir comploté contre un innocent, d’avoir menti et caché les preuves qui prouvaient l’innocence de Dreyfus.

Baudelaire

Spleen: Baudelaire a adopté en français le mot anglais "spleen", qui appartient au lexique médical et signifie "humeur noire". Ce terme décrit les états d’âme qui dérivent de l’humeur noire : ennui, angoisse pour l’existence, dégoût de tout, découragement qui provoque des crises accompagnées d’hallucinations, mélancolie exaspérée qui accentue l’angoisse du Temps.

Pour Baudelaire, ce sentiment est encore plus radical et profond que le mal du siècle des premiers Romantiques, et s’accompagne d’une aspiration à l’idéal, le sentiment exact contraire.

"Correspondances" -> manifeste du poème de Baudelaire car il contient entièrement sa pensée. Baudelaire s’arrête sur l’analyse de la nature qui est considérée comme un élément important car elle offre à la fois de belles choses, comme les prairies, et des choses horribles. Mais le plus important est que grâce aux symboles de la nature, qui peuvent être à la fois négatifs et positifs,exprime ses humeurs.

Baudelaire devient journaliste et critique d'art. Il traduit également Edgar Allan Poe (1809-1849) qui découvre avec passion et fréquente les intellectuels de l'époque. Comme Edgar A. Poe, Baudelaire est convaincu que l’inspiration dépend d’une méditation lucide et non d’un instinct irrationnel.
Parallèlement à son activité de poète pratique et élabore ses propres théories sur l’art, comme le soutenaient les romantiques : l’artiste doit déchiffrer la nature, en dévoiler les significations cachées et les harmonies secrètes et pour le faire se laisser guider par son imagination.

Les Fleurs du Mal: la première édition de Les Fleurs du mal de 1857 comprend un poème d’introduction intitulé Au lecteur, suivi de cent poèmes divisés en cinq sections.
Une nouvelle édition des Fleurs du mal a été publiée en 1861 où il y a 126 poèmes (35 nouvelles compositions et sans les poèmes censurés), réorganisés en 6 sections. Dans l’édition posthume de I Fiori del male de 1868, il y aura 25 poèmes en plus : ceux éliminés de la première édition et d’autres compositions.(vedi struttura sul quaderno)

Les fleurs du mal est une liste des illusions perdues d'un homme qui ne trouve nulle part la perfection idéale qui l'appelle irrésistiblement, de là vient l'ennui qu'est l'angoisse existentielle (spleen) qui rende la vie insupportable ainsi il se perd dans un labyrinthe de tentations, de souffrances et de laideurs. Le titre du recueil révèle la tentative de Baudelaire qui voulait extraire la beauté du mal.

Les sections représentent une sorte de biographie idéale, un parcours existentiel qui va de la conscience de sa propre diversité par rapport au monde extérieur, aux diverses expériences dans la vie dégradée de la métropole, au désir de fuite dans l’alcool, dans les paradis artificiels de la drogue, dans les amours destructrices; le poète aborde ici la rébellion contre Dieu et le rejet total du monde par la mort

Proust

Marcel Proust est réputé comme le maître du roman moderne, grâce à sa capacité à saisir le passage du temps et à décrire la vie authentique, ou "vraie vie", à travers l’analyse de ses sentiments les plus intimes, profonds et cachés.

Proust est l’auteur d’un grand ouvrage "A la recherche du temps perdu". Composée de plusieurs volumes comme les pièces d’un puzzle, qui, assemblées, révèlent le sens de l’œuvre dans son intégralité.

À la recherche du temps perdu, il est composé de sept romans:
1) Du côté de Swann (1913) —>Le premier livre raconte l’enfance de Proust à Combray, décrivant les relations psychologiques avec sa mère, ses premières lectures intellectuelles et les habitants du pays. La deuxième section s’ouvre, où les membres de la famille Swann entrent en scène. Ici, le thème de la recherche intérieure de l’auteur et de l’attention aux détails de son passé est présenté.
2) A l’ombre des jeunes filles en fleurs (1918)—>Ce volume parle du transfert de Marcel de Combray à Paris. Ici, il fréquente son ami Charles Swann et sa femme Odette. Le livre parle aussi de son amour pour Gilberte, fille de Mme Swann
3) Les Guermantes
4) Sodome et Gomorrhe
5) La Prisonnière (1923)
6) Albertine disparue ou fugitive (1925)
7) Le temps retrouvé (1927).

Les trois derniers romans seront publiés après sa mort.
Voici les cinq thèmes principaux des romans.
L’histoire de A la recherche se développe en 20 ans de vie. L’œuvre met en lumière le déclin d’un monde, les changements sociaux, les bouleversements de l’Histoire, le vieillissement et la mort des hommes. Proust fait percevoir ainsi "l’impression du temps".

L’auteur découvre l’importance de la mémoire inconsciente à travers le souvenir
Il s’interroge sur sa propre perception du monde et sur l’évolution de sa personnalité qui se renforce à travers le temps.

Proust représente des arrière-plans, des circonstances et des personnages de manière subjective et dynamique. Le style est complexe : ses périodes sont presque toujours longues, lentes, complexes, riches en gravures et subordonnées. Le rythme a une fonction expressive, car il correspond au flux continu du souvenir.

L’homme ne fait que s’engager dans une lutte continue contre le temps. Ce n’est que dans sa mémoire, selon Proust, que l’homme dans son ensemble peut saisir les transformations incessantes auxquelles le temps soumet des faits, des personnes et des sentiments.

La "multiplication de moi" est un concept clé dans le travail de Marcel Proust, particulièrement évident dans son œuvre monumentale "A la recherche du temps perdu". Ce concept fait référence à la nature complexe et multiforme de l’identité humaine. Proust explore comment chaque individu contient de multiples "moi" ou identités, qui peuvent émerger en réponse à différentes situations, expériences ou relations.

Ce concept se manifeste par la façon dont les personnages de Proust se transforment et s’adaptent en réponse aux circonstances. En fait, chaque personne a plusieurs couches d’elle-même, dont certaines peuvent être cachées ou non reconnues jusqu’à ce qu’elles soient activées par des stimuli externes particuliers.

La "multiplication de moi" de Proust reflète également le concept que l’identité humaine n’est pas statique, mais fluide et en constante évolution. Les individus peuvent montrer différents aspects d’eux-mêmes à des moments différents ou dans des contextes différents, et cela joue un rôle important dans la compréhension de la complexité de l’être humain.

La "petite madeleine de Proust" est l’un des passages les plus célèbres de l’œuvre de Marcel Proust, "A la recherche du temps perdu". Cette étape se trouve au début du premier volume, "Du côté de Swann". Dans celui-ci, le narrateur rappelle une expérience de son enfance qui déclenche une série de souvenirs et de réflexions sur la nature du temps, de la mémoire et de l’identité.

La madeleine est un petit gâteau en forme de coquille que le narrateur mange en le trempant dans du thé. Ce geste déclenche un flot soudain de souvenirs de son enfance à Combray, la ville où il a grandi. Les souvenirs sont si vifs et intenses que le narrateur se rend compte de l’énorme pouvoir évocateur des sens et de la mémoire.

Cet épisode illustre le concept de "mémoire involontaire" de Proust, où les souvenirs peuvent être déclenchés par des expériences sensorielles aléatoires, telles que le goût, l’odeur ou la vue de quelque chose de familier. Cette expérience avec la madeleine devient un motif récurrent dans l’œuvre de Proust, symbolisant le pouvoir de la mémoire de nous connecter à notre passé et de façonner notre identité.

Camus

L’absurde et la révolte.

Ce sont les deux mots-clés d’une œuvre multiforme. Les œuvres de Camus sont généralement classées en deux cycles :

L’absurde développé en 3 ouvrages significatifs : en 1942 pendant la guerre l’Etranger (L’Etranger), suivi par l’essai Le Mythe de Sisyphe (Le mythe de Sisyphe) et en 1944 Caligula;
la prise de conscience de l’absurde pousse l’homme à la révolte : La Peste, 1947, L’Homme révolté, L’Etat de siège et Les Justes
Pour mieux comprendre ces deux notions, on traitera des deux romans les plus célèbres qui se déroulent tous deux en Algérie : L’Etranger et La Peste.

L’Étranger: Albert Camus, avec Jean-Paul Sartre, est l’un des plus grands représentants de l’existentialisme français : dans le roman L’étranger, nous trouvons la thématique dominante de l’absurdité de l’existence de l’homme. Le titre L’étranger nous indique en effet cette aliénation vécue par le protagoniste par rapport à la société et aux personnes qu’il fréquente.Le protagoniste de l’histoire est Meursault qui, après avoir reçu par télégramme la mort de sa mère, se rend à la crèche de Marengo (à environ 80 km d’Alger) pour les funérailles. Le protagoniste ne montre cependant aucun sentiment ou chagrin pour la mort de la femme. Le lendemain de l’enterrement, Meursault rencontre Marie, une ancienne collègue de travail. Tous deux décident d’aller au cinéma pour voir le dernier film de Fernandel (film comique), puis passent la nuit ensemble.
Plus tard, un voisin du protagoniste (Raymond Sintès) lui confie la volonté de se venger d’une de ses anciennes maîtresses à cause de son infidélité, la frappant lourdement. Au bout de quelques jours, Raymond et Meursault rencontrent les frères de Meursault, prêts à venger leur sœur :sans raison apparente, Meursault tue l’un des deux frères avec cinq coups de feu. Dans la seconde partie, Meursault est arrêté en attendant son procès, au cours duquel il est condamné à la guillotine pour son insensibilité à l’égard de sa mère et de la réalité qui l’entoure et non pour le crime perpétré.

L’étranger" est divisé en deux parties : dans la première, nous trouvons comme événements l’enterrement de la mère du protagoniste, le début de la relation avec Marie, la promenade de Meursault et Raymond et enfin le meurtre de l’homme sur la plage pour une durée de 18 jours. Dans la seconde partie, cependant, la durée des événements du protagoniste n’est pas spécifiée; en tout cas le récit est plus lent : il décrit l’arrestation et le séjour de Meursault en prison, le procès et la condamnation à la guillotine de l’homme.

L’étranger est raconté à la première personne comme s’il s’agissait d’un journal dans lequel cependant, il ne décrit que des faits et des événements, il n’y a aucune trace de ses sentiments. De plus, le début du roman "Aujourd’hui maman est morte",représente une innovation importante du point de vue stylistique pour indiquer un détachement total sur la mort de la mère du protagoniste et sur les événements à suivre.

La Peste: La peste a été publiée en 1947 et est construit comme une tragédie en cinq actes. L’action se déroule pendant les années Quarante en avril, à Oran, ville algérienne "fermée" qui "tourne le dos à la mer".

Dans ce roman, Camus nous présente la situation d’une ville algérienne infectée par la peste. Dès le début, les mesures pour endiguer la contagion sont semblables à celles que nous connaissons : la ville est isolée, la cour martiale est en vigueur, la quarantaine est nécessaire pour les familles des personnes affligées, les morts sont incinérés sans possibilité de funérailles.

Nombreux sont les thèmes présents dans La Peste de Camus : l’amitié, par exemple, qui dans les moments de danger devient plus intime et solide, mais aussi l’amour, véritable protagoniste même si occulte, parce que la privation de l’amour entre familles éloignées, et parmi les amants éloignés et isolés de la peste, c’est l’un des pivots sur lesquels tourne l’histoire racontée.
Ce roman met en évidence la délicatesse de l’humanité de l’auteur, sa connaissance du comportement des hommes, et sa capacité à créer une histoire qui, Tout en étant unitaire et téléologique, elle est riche de réflexions.

Bien qu’il décrive un événement réel, Camus le cache sous un voile subtil métaphorique : la peste devient donc le reflet du contexte historique dans lequel l’auteur vit, c’est-à-dire qu’il se personnifie avec le nazisme et la guerre, avec l’oppression de la dictature hitlérienne et avec la Résistance.
L’allusion à la résistance contre le nazisme (à laquelle Camus participa activement) est assez évidente : les conditions de danger extrême, la nécessité éthique d’agir, le caractère volontaire de l’adhésion sont des caractéristiques communes aux équipes de secours comme aux formations partisanes. Mais en général la peste devient métaphore du mal, de l’absurdité de la douleur infligée aux hommes, de l’absurdité de leur existence, du malaise que l’homme du XXe siècle éprouve; le seul salut peut être dans la solidarité entre les hommes.

L’histoire se développe autour de l’évolution de l’épidémie à l’intérieur de la ville. Elle affecte d’abord les souris, puis commence à se propager entre les personnes.
Les symptômes décrits par le narrateur minutieusement et ils étaient terribles et se répétaient sur chaque malade.
Rieux et Catel, deux médecins qui, ayant déjà vu les effets de la peste dans le passé, arrivent à la conclusion que l’épidémie a également touché la ville algérienne, seront chargés de détecter et de diagnostiquer la peste.
La première solution consiste à fermer les portes de la ville pour que la maladie ne se propage pas en dehors du territoire délimité. À cette intrigue centrale s’ajoutent des personnages secondaires, comme Rambert qui, initialement en train de rejoindre sa compagne en France, est convaincu par Tarrou, à rester en ville et à se joindre à eux pour trouver un remède à l’épidémie.
Mais quand il fait chaud, la peste intensifie ses effets, touchant beaucoup plus de gens. Castel décide alors de tester un sérum créé par lui sur un malade, mais n’obtient pas de résultats positifs, laissant la ville sans espoir, à la merci de la peste.
Mais quand Grand tombe malade, Rieux essaie de lui administrer le sérum de Castel. Cette fois, le vaccin conduit à la guérison, comme de Castel ainsi que de nombreux habitants d’Oran. Mais la peste n’épargnera pas Tarrou qui, contrairement à Rieux, avait trop pris la question à la légère, croyant que l’épidémie était désormais complètement éradiquée. La ville ne sera complètement libérée de la peste qu’en février, et ainsi elle sera rouverte. La mort, cependant, continuera à hanter la vie de Rieux : la femme, qui au début du récit était malade et fut accompagnée par le médecin à la gare pour être soignée dans une autre ville, meurt de cette maladie.
Enfin, parmi la foule festive Cottard, le marchand qui tente de se suicider pour avoir commis des crimes qui lui auraient garanti la prison, tire sur la foule et est arrêté.

Message : La peste, représente allégoriquement le mal et la démonstration qu’il n’est jamais complètement vaincu, existera toujours.

Le nouveau roman

Le Nouveau Roman, ou "New Novel", est un mouvement littéraire français né dans les années 1950 et 1960. Ce mouvement se distingue par son expérimentation formelle et son rejet des conventions traditionnelles du roman. Les auteurs de ce mouvement cherchent à réinventer le roman à travers de nouvelles techniques narratives et structurelles.
Caractéristiques du Nouveau Roman
1. Refus de la parcelle traditionnelle:Dans le Nouveau Roman, l’intrigue traditionnelle avec une séquence linéaire d’événements est souvent abandonnée. Les histoires peuvent apparaître fragmentées et ne pas suivre un ordre chronologique.
2. Focus sur les objets:Les auteurs du Nouveau Roman concentrent souvent leur attention sur les objets et les environnements plutôt que sur les personnages. Les objets peuvent être décrits de manière détaillée et minutieuse.
3. Personnages anonymes et sans profondeur psychologique: Les personnages des romans de ce mouvement sont souvent dépourvus de noms ou d’identités définis. L’accent n’est pas mis sur la psychologie des personnages, mais plutôt sur leurs actions et leurs perceptions.
4. Expérimentation linguistique:Les auteurs du Nouveau Roman expérimentent avec la langue et le style. Les phrases peuvent être fragmentées, répétitives ou construites de manière non conventionnelle.
5. Subjectivité et perception: La perception subjective de la réalité est un thème central. Les auteurs explorent comment les personnages perçoivent le monde qui les entoure, remettant souvent en question l’idée d’une réalité objective.
Principaux auteurs et œuvres
1. Alain Robbe-Grillet: Considéré comme l’un des pionniers du Nouveau Roman, ses œuvres comme "Les Gommes" (1953) et "La Jalousie" (1957) sont des exemples typiques de ce style. Robbe-Grillet met fortement l’accent sur la description détaillée des objets et des espaces.
2. Nathalie Sarraute:Avec "Tropismes" (1939) et "Le Planétarium" (1959), Sarraute explore les micro-perceptions
Thèmes et influences
1. Critique de la narration traditionnelle:Le Nouveau Roman naît comme une critique du roman traditionnel, perçu comme obsolète et incapable de représenter la complexité du monde moderne.
2. Influence des arts visuels:Les descriptions détaillées et la focalisation sur les objets montrent l’influence des arts visuels et du cinéma, notamment le travail des réalisateurs de la Nouvelle Vague.
3. Théories philosophiques et scientifiques:Les œuvres du Nouveau Roman reflètent souvent les théories philosophiques et scientifiques contemporaines, telles que le structuralisme et la phénoménologie, qui remettent en question la nature de la réalité et de la perception.
Le Nouveau Roman représente un tournant radical dans la narration du XXe siècle, défiant les conventions et repoussant les limites de la forme narrative. Bien que le mouvement ait connu son apogée dans les années 1950 et 1960, son influence continue de se faire sentir dans la littérature contemporaine, inspirant les auteurs à explorer de nouvelles modalités de narration et à rejeter les formules traditionnelles.

Maupassant

Le Horla est une nouvelle de Guy de Maupassant, publiée pour la première fois en 1887. Le récit est souvent considéré comme l’un des meilleurs exemples de littérature gothique et d’horreur psychologique. Il raconte la descente progressive dans la folie du protagoniste, un homme tourmenté par une mystérieuse présence invisible, le "Horla".

Histoire et événements principaux

Le récit est structuré comme un journal intime, où le protagoniste note les événements quotidiens et ses pensées. Le récit commence de manière calme et presque idyllique, avec des descriptions détaillées de la vie tranquille du protagoniste dans sa maison de campagne près de Rouen. Cependant, des événements étranges et inquiétants commencent à se produire.

1. Première apparition du Horla: Le protagoniste commence à sentir une présence inquiétante dans sa maison. La première manifestation concrète est lorsqu’il voit un navire brésilien traverser la Seine et éprouve un sentiment inexplicable de peur et d’angoisse.

2. Événements Surnaturels:
- Pendant la nuit, le protagoniste sent que quelqu’un le touche et lui caresse le visage, même s’il n’y a personne. Il se réveille souvent avec la sensation d’être étranglé.
- Des objets dans sa maison semblent se déplacer tout seuls, et la nourriture et l’eau disparaissent mystérieusement.

3. Visite chez le médecin:Préoccupé par sa santé mentale, le protagoniste consulte un médecin, qui lui conseille de se reposer et de se distraire. Cependant, les épisodes inquiétants continuent, et la peur du protagoniste grandit.

4. Lecture et recherche:Le protagoniste lit des livres sur l’hypnose et la suggestion, espérant trouver une explication rationnelle aux phénomènes qui le tourmentent. Il commence à soupçonner que le "Horla" est une sorte d’entité surnaturelle qui peut contrôler l’esprit et le corps des gens.

5. Révélation et désespoir:
- Le protagoniste arrive à la conclusion que le "Horla" est une créature invisible et puissante, venue d’une dimension ou d’un monde parallèle, capable de dominer les êtres humains. Il pense que "Horla" l’a choisi comme victime.
- Au plus fort de son désespoir, le protagoniste décide de s’isoler et tente de se débarrasser du "Horla" en incendiant sa propre maison, espérant tuer la créature piégée à l’intérieur. Cependant, la fin laisse le lecteur avec un sentiment d’ambiguïté : il n’est pas clair si le protagoniste a réussi ou non à se débarrasser du "Horla".

Thèmes principaux

"Le Horla" aborde plusieurs thèmes qui reflètent les préoccupations de Maupassant et de la société de son temps:

- Folie et santé mentale : L’histoire explore la ligne ténue entre santé mentale et folie, montrant comment l’esprit humain peut être fragile et facilement influençable.
- Surnaturel et Peur de l’inconnu: Maupassant crée un sentiment de terreur à travers l’idée d’une présence invisible et incompréhensible, jouant sur la peur de l’inconnu et de l’invisible.
- Solitude et Aliénation : Le protagoniste est isolé non seulement physiquement mais aussi mentalement, car personne autour de lui ne comprend ou ne croit à ses tourments, accentuant le sentiment d’aliénation.

Le Horla est un récit qui combine magistralement des éléments d’horreur psychologique et gothique, laissant le lecteur réfléchir sur la nature de la réalité, de la santé mentale et des forces invisibles qui peuvent affecter notre vie. La narration à la première personne et l’utilisation du journal comme structure narrative intensifient le sentiment d’identification et de tension, ce qui en fait l’une des œuvres les plus fascinantes et les plus inquiétantes de Maupassant.

Le Surréalisme - Origines

Le Surréalisme est un mouvement culturel bien connu mais souvent mal compris. Le terme "surréaliste" est parfois utilisé à tort comme synonyme d'"irréel" ou d' "incroyable". Ce mouvement, qui signifie "au-delà du réel", est apparu au début du XXe siècle comme une réaction aux limitations du Réalisme du XIXe siècle.

Apollinaire et la naissance du terme

Le mot "Surréalisme" est utilisé pour la première fois par Guillaume Apollinaire en 1918 pour décrire une approche artistique qui va au-delà des apparences. Pour lui, le Surréalisme permet d'exprimer la vérité profonde de la vie, en s'affranchissant des conventions.

Le Dadaïsme

Le Dadaïsme, né pendant la Première Guerre mondiale à Zurich par Tristan Tzara, était une réaction radicale contre l'absurdité de la guerre. Le mouvement prônait la destruction totale des conventions sociales et artistiques, cherchant à choquer et à refuser toutes les idéologies établies. Ce mouvement a influencé plusieurs artistes à Paris, mais a disparu en 1923.

La transition vers le Surréalisme

Le Surréalisme est né du Dadaïsme, mais avec une approche plus constructive. Les surréalistes, inspirés par des figures littéraires du XIXe siècle comme Rimbaud, Baudelaire, Nerval et Lautréamont, ainsi que par les théories de Freud sur les rêves, ont cherché à explorer l'inconscient humain.

Les principes du Surréalisme

André Breton, dans son manifeste de 1924, définit le Surréalisme comme un "automatisme psychique pur", visant à exprimer les pensées sans contrôle de la raison. Cela a conduit à des techniques comme l'écriture automatique et le "Jeu des Cadavres exquis".

Évolution et influence

À la fin des années 1920, le Surréalisme flirte avec le marxisme mais reste attaché à l'indépendance d'esprit. En 1929, Breton publie un second manifeste pour recentrer le mouvement, ce qui entraîne des exclusions et des nouvelles adhésions, comme Salvador Dalí et Luis Buñuel. Malgré les départs, comme celui d'Aragon en 1932, le Surréalisme connaît un succès international, culminant avec une exposition en 1938 à Paris.

Après la guerre

Après la Seconde Guerre mondiale, Breton tente de raviver le Surréalisme, mais le mouvement perd de son élan après sa mort en 1966.

Eugène Ionesco: vie et oeuvres

Eugène Ionesco (1909-1994) est un dramaturge et écrivain franco-roumain, surtout connu pour sa contribution au Théâtre de l’Absurde. Ses œuvres explorent l’absurdité de l’existence humaine, la banalité de la vie quotidienne et la difficulté de la communication humaine.

Vie

Ionesco est né à Slatina, en Roumanie, d’un père roumain et d’une mère française. Il a passé une partie de son enfance en France, avant de retourner en Roumanie pour terminer ses études. En 1938, il s’installe définitivement en France pour étudier à la Sorbonne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il reste en France et commence à écrire ses premières pièces de théâtre.

Le théâtre de l’absurde

Le théâtre de l’absurde est un mouvement théâtral qui a émergé dans les années 1950 et 1960, caractérisé par la représentation de la vie comme dénuée de sens et par l’utilisation de dialogues illogiques et de situations surréalistes. Ionesco, avec Samuel Beckett, Jean Genet et Arthur Adamov, est l’un des principaux représentants de ce mouvement.

Thèmes Principaux

L’absurdité de l’existence: Ionesco explore le manque de sens de la vie humaine et la répétitivité des actions quotidiennes. Ses œuvres mettent en scène des situations paradoxales et des dialogues insensés pour réfléchir sur l’irrationalité de l’existence.

La difficulté de la communication: dans ses œuvres, les personnages ont souvent du mal à communiquer entre eux, en utilisant des phrases vides et répétitives. Cela souligne la difficulté de se comprendre vraiment et la solitude de l’individu.
La critique de la société:Ionesco critique la société moderne, la bureaucratie, le conformisme et la perte d’individualité. Ses œuvres sont souvent une satire de la société bourgeoise et de ses valeurs.

Le Rhinocéros d’Eugène Ionesco

Le Rhinocéros (1959) est l’une des œuvres les plus célèbres d’Eugène Ionesco, un drame en trois actes qui représente une puissante allégorie du conformisme, de la perte de l’individualité et du totalitarisme.

Trame

Acte premier: L’opéra s’ouvre sur une place tranquille d’une petite ville française où deux amis, Berenger et Jean, discutent. Soudain, un rhinocéros traverse la place, laissant les citoyens bouleversés et confus. L’apparition de l’animal provoque des discussions et des débats entre les personnages, mais la plupart d’entre eux cherchent à rationaliser l’événement ou à l’ignorer.

Acte selon: Dans le bureau de Berenger, l’atmosphère est tendue. L’un de ses collègues, Botard, refuse de croire aux rapports sur les rhinocéros, mais bientôt les transformations commencent à se multiplier. Jean, l’ami de Berenger, se transforme en rhinocéros devant les yeux de Berenger, montrant un comportement de plus en plus bestial et agressif. La métamorphose de Jean marque le début d’une épidémie de "rhinocéros" dans la ville.

Acte Tiers: Berenger se réfugie dans son appartement, tandis que le nombre de rhinocéros continue de croître et que la société se transforme radicalement. Les gens se rendent à la nouvelle normalité et commencent à embrasser leur nouvelle nature de rhinocéros. Berenger, se sentant de plus en plus isolé, lutte pour maintenir son humanité et son individualité. Dans la dernière scène, Berenger décide de résister à la transformation, proclamant avec détermination qu’il ne rejoindra pas les rhinocéros

Thèmes principaux

1. Conformité et déshumanisation:
- La transformation en rhinocéros symbolise l’abandon de son individualité et l’adhésion à un comportement de masse. Ionesco critique comment les gens peuvent facilement perdre leur humanité et leur unicité au profit d’un conformisme aveugle.

2. Totalitarisme:
- L’œuvre est aussi une allégorie du totalitarisme et de la façon dont les idéologies oppressives peuvent prendre le dessus sur une société. La métamorphose représente l’adoption d’idéologies dangereuses et la répression de la dissidence.

3. Résistance et individualité:
- Berenger représente l’individu qui résiste à la pression du conformisme. Sa décision finale de ne pas se transformer est un acte de rébellion et une affirmation de l’importance de l’individualité.

4. Aliénation et solitude:
- Berenger se sent de plus en plus seul et aliéné. Cette solitude reflète la condition humaine de celui qui refuse de se conformer à une société qui a perdu ses valeurs humaines.

Style et langage

"Le Rhinocéros" est écrit dans le style du Théâtre de l’Absurde, caractérisé par des dialogues surréalistes, des situations paradoxales et un sens général d’aliénation. Ionesco utilise l’absurde pour mettre en évidence les contradictions et les folies de la vie moderne et pour critiquer la société.

Le petit prince

Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry.

*"Le Petit Prince" est un roman d’Antoine de Saint-Exupéry publié en 1943. C’est un conte philosophique qui explore des thèmes profonds à travers le récit d’un aviateur rencontrant un petit prince d’une autre planète.

Trame

Le narrateur, un aviateur tombé dans le désert du Sahara, rencontre un petit prince qui vient d’une autre planète. Le petit prince raconte à l’aviateur ses aventures et les différentes planètes qu’il a visitées. Chaque planète est habitée par un adulte avec une caractéristique particulière, qui représente divers aspects négatifs de la société humaine:
1. Le roi: Il veut seulement être obéi et représente l’obsession du pouvoir.
2. Le vaniteux : Il vit pour être admiré et représente la vanité.
3. L’ivrogne : Il boit pour oublier la honte de boire, représentant la dépendance et le cycle de la culpabilité.
4. L’homme d’affaires : Il compte les étoiles, pensant les posséder, et représente l’avidité.
5. Le réverbère : Allume et éteint un réverbère sans cesse, symbolisant l’absurdité de la routine sans but.
6. Le géographe: Il n’explore pas sa planète, mais enregistre des informations sur des lieux qu’il n’a jamais vus, représentant la connaissance stérile.

Enfin, le petit prince arrive sur Terre, où il rencontre divers personnages, dont un renard qui lui enseigne l’importance des liens affectifs et des choses invisibles aux yeux.

Thèmes principaux

1. L’innocence et la pureté de l’enfance:
- Le petit prince représente l’innocence et la capacité de voir le monde avec émerveillement et simplicité, par opposition à la complexité et à la corruption des adultes.

2. Critique de la société adulte:
- A travers les différents personnages rencontrés par le petit prince, Saint-Exupéry critique différents aspects de la société adulte, comme l’avidité, la vanité, le pouvoir et l’absurdité des routines sans but.

3. L’importance des liens affectifs:
- La relation entre le petit prince et la rose sur sa planète, ainsi que la rencontre avec le renard, soulignent l’importance des relations et des affections dans la vie. La célèbre phrase du renard, "L’essentiel est invisible aux yeux", souligne que les liens affectifs sont ce qui donne un sens à la vie.

4. La recherche de soi et du sens de la vie:
- Le voyage du petit prince est aussi une métaphore du voyage intérieur à la recherche du sens de la vie et de ce qui est vraiment important.

Analyse de style

"Le Petit Prince" est écrit dans un langage simple et poétique, adapté aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Les illustrations de l’auteur accompagnent le texte, ajoutant un élément visuel qui enrichit le récit. Malgré son apparente simplicité, le récit contient de profondes réflexions philosophiques et morales.

"Le Petit Prince" est un ouvrage intemporel qui continue de parler aux lecteurs de tous âges. À travers une histoire simple et fascinante, Saint-Exupéry explore des thèmes universels et profonds, invitant les lecteurs à regarder au-delà des apparences et à redécouvrir l’importance des liens humains et de l’innocence de l’enfance.