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[T(TD/CD)L(TA/CA)]
E. Cary (1900) – bellissima citazione:
«Une musique composée pour un instrument n’est point exécutée avec succès sur un instrument
d’un autre genre». Image excellente […] Traduire, c’est passer d’un instrument de musique à un
autre, d’un registre à un autre […] Oui, traduire c’est, en tout cas, autre chose que répéter ou
copier; autre chose aussi qu’écrire d’imagination. La matière sur laquelle travaille le traducteur
n’est pas celle de l’écrivain. Elle n’est pas faite de mots, de phrases, d’idées. Elle est faite de
rapports entre mots, phrases, idées, etc. Traduire, c’est percevoir les correspondances les plus
subtiles, c’est établir une équivalence entre deux modes d’expression, entre deux façons de
penser, de sentir, d’agir, de vivre, que sais-je?... Deux manières qui se trouvent cristallisées dans
deux idiomes différents.[…] c’est mener le lecteur à la découverte d’un monde inconnu et lui
permettre l’accès à ce monde. (trouver l’équivalence dans la différence).
Critiche negative e positive alla traduzione:
Les traductions ne doivent pas être l’objet d’une critique négative (qui se résume trop souvent à
l’adage traduttore, traditore, à l’examen des « gains » et des « pertes » par rapport à l’original),
mais également d’une critique positive : « Mais une traduction ne vise-t-elle pas non seulement à
“rendre” l’original, à en être le “double” (confirmant ainsi sa secondarité), mais à devenir, à être
aussi une oeuvre ? Une oeuvre de plein droit ? Paradoxalement, cette dernière visée, atteindre
l’autonomie, la durabilité d’une oeuvre, ne contredit pas la première, elle la renforce. » (A. Berman)
Il calco di una lingua sull’altra porta a un risultato assurdo, sia che la lingua sia vicina o lontana da
quella in questione.
“Traduction-texte” (critica della traduzione) – H. Meschonnic
Comme il existe une critique des textes, il doit y avoir une critique des traductions. L’une ne va pas
sans l’autre. La traduction-texte n’apparaît pas ex nihilo. Elle présuppose la présence d’un
traducteur, déterminé
par trois facteurs :
1) sa « position traductive », c’est-à-dire la manière dont il conçoit ce qu’est l’activité de la
traduction ;
2) son « projet de traduction », qui établira la manière dont il traduit ;
3) enfin, l’« horizon du traducteur » (l’ensemble des paramètres langagiers, littéraires,
culturels et historiques qui “déterminent” le sentir, l’agir et le penser d’un traducteur.)
E. Dolet (1500) – 5 regole “De la manière de bien traduire d’une langue à une autre”:
1) comprendere l'autore che si traduce: il senso di quello che scrive, l'argomento in questione
etc,...
2) conoscere perfettamente la lingua dell'autore che si traduce e la lingua nel quale verrà tradotto il
testo.
3) non tradurre parola per parola, riga per riga, verso per verso. La traduzione è libertà, non
schiavitù (altrimenti traduttore ignorante).
4) Durante la traduzione dal latino/greco al francese, per esempio, si possono incontrare delle
parole poco usate nel linguaggio quotidiano. Nonostante ciò, bisogna tradurle anche se si utilizza
un linguaggio più aulico e forbito.
5) ordinare le parole, utilizzare certe congiunzioni e termini in modo da rendere la lettura
scorrevole e piacevole all'udito e alla vista.
C. Batteux (1750) – 1 capitolo dedicato alla traduzione “Cours de belles-lettres”
1) non alterare il senso di ciò che l'autore del TD scrive.
2) rispettare l'ordine delle idee. L'ordine non è mai casuale.
3) mantenere la stessa lunghezza delle frasi.
4) conservare le congiunzioni, possono essere omesse soltanto se la lettura risulta agevole/migliore senza.
5) gli avverbi devono essere messi prima o dopo il verbo (regola del latino).
6) rispettare la simmetria delle frasi.
7) cercare di mantenere la stessa lunghezza nelle frasi che esprimono pensieri chiave/brillanti per cercare di mantenerne
la stessa importanza.