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La volonté de réussite et les obstacles rencontrés

Mme Valard, M. Grand et M. Emile Loubonéchec à l'école, volonté de réussite, incompris par sa famille, succès, satisfaction du désir, maîtresse, exclusion paternelle, problématiques, honte identitaire.

Première étape :

Presque déjà au début du livre, à la page 21, on peut voir l'importance attribuée à l'école par son père : "Je préfère que vous travailliez à l'école. Moi je vais à l'usine pour vous, je me crèverai s'il le faut, mais je ne veux pas que vous soyez ce que je suis, un pauvre travailleur. Si vous manquez d'argent, je vous en donnerai, mais je ne veux pas entendre parler de marchés."

Le père fait, en effet, des sacrifices pour que les fils aient une vie meilleure que la sienne, une sorte de rédemption pour lui.

A la page 54, l'auteur nous précise...

Pour la première fois le nom de l'école que je fréquente (Léo-Lagrange) et quelques pages suivantes il nous parle de la leçon de morale par Monsieur Grand. La première sensation que nous est présentée par cette leçon de morale c'est une sensation de différence entre les arabes et les Français et une sensation d'exclusion parce qu'il y a un débat entre le professeur et les élèves français : "Une discussion s'engage entre les élèves français et le maître. Ils lèvent tous le doigt pour prendre la parole, pour raconter leur expérience, pour montrer leur concordance morale avec la leçon d'aujourd'hui. Nous, les Arabes de la classe, on n'a rien à dire". Après c'est la honte : "Moi, j'ai honte de lui dire où j'habite. C'est pour ça

qu’Alain n’est jamais venu au Chaâba. Il n’est pas du genre à prendre plaisir à fouiller les immondices des remblais, às’accrocher aux camions de poubelles, à racketter les putes et les pédés ! D’ailleurs, sait-il aumoins ce que « pédé » veut dire ?». Les différences, l’écart, la marginalisation, passent, donc, aussi à travers le langage : mots français qu’il ne comprend pas, mais encore des mots qui font partie d’une tradition typique arabe (ex. gant de toilette). Dès cette première leçon de morale on peut voir une volonté de changement, qui lui définit un changement de peau : «Depuis quelques mois j’ai décidé de changer de peau. Je n’aime pas être avec les pauvres, les faibles de la classe. Je veux être dans les premières places du classement, comme

Les Français». Son premier objectif c’est de passer de la marginalisation à l’égalité, mais plus tard dans l’histoire visera à être plus que les autres, pas égal aux autres. Pour les Arabes de la première génération devenir comme les Français ça veut dire renier leurs origines, s’éloigner de leur propre communauté. Dans ce cas la progression psychologique, culturelle, s’explicite en termes de race et à travers un changement de place, physique : «Dès que nous avons pénétré dans la salle, je me suis installé au premier rang, juste sous le nez du maitre». A la page 60 on voit l’utilisation des superlatifs, qui traduisent l’envie de se surpasser («les plus obéissant», «le plus proprement», «le plus actifs»). Cette envie est symbolisée par le "doigt

"au ciel", qui indique une volonté d'élévation sociale à travers la culture, conforme au désir paternel.

A la page 73 on voit une sensation de satisfaction pour la réussite «Les compositions ont bien marché. A la maison, tous les soirs, j'ai résisté à l'envie d'aller jouer avec les autres et j'ai travaillé mes devoirs. Zohra m'a aidé à lire, à calculer, à réciter les poèmes». Donc, il renonce à passer son temps avec les autres pour devenir comme les Français et cet aspect sera de plus en plus marqué dans les pages suivantes. Il a déjà établi une différenciation physique : «Autour de moi, les autres élèves de la classe commentent les compositions. A quelques mètres devant, Massaoui marche avec les compatriotes, ceux du fond de la classe».

satisfaction de réussite avait aussi des inconvénients, car elle lui place dans une position plutôt inconfortable par rapport aux autres du Chaâba. Mais il y a un accident qui accentue ce malaise, c'est-à-dire quand une femme arabe, Djamila, demande à Azous d'aider son fils pendant ses devoirs et dans les compositions, en trichant. Azous est un peu choqué parce qu'il ne veut pas faire tricher et il revendique une morale méritocratique. Toutefois la dame fait appel à un sentiment très particulier qui est constant dans le texte (et dans tous les textes beur), c'est-à-dire l'appartenance à une communauté : "Nous sommes tous des Arabes, non ?". C'est comme si elle lui propose de revenir à l'arrière et d'honorer son appartenance à la communauté d'origine. C'est ça le dilemme qui rapproche toute la

littérature beur, c'est-à-dire la division entre deux cultures «Elle est toujours là, plantée devant moi, l'air de plus en plus gêné. Elle m'implore au nom de son fils, au nom de notre origine commune, au nom de nos familles, au nom des Arabes du monde». A la page 84, Azous se classe deuxième, il a bien réussi. Cette réussite divise la classe entre les Arabes et les Français avec Azous. A ce moment-là il y a une sorte de récompense pour son classement : il est assis avec un Français. A la page 98/99 le maître contrôle l'hygiène de tous ses élèves et quand il arrive aux Arabes, Moussaoui se refuse de montrer ses chaussettes, se révolte. Même dans cette occasion on repropose la différence entre Arabes et Français et c'est avant tout le maître qui commence, car il dit : «Continuez ! Quand vos parents ne

«Ils ne toucheront pas les allocations familiales, vous serez content !»

«Vous êtes tous des racistes ! hurle-t-il. C’est parce qu’on est des Arabes que vous pouvez pas nous sentir !»

«Ne cherche pas à vous défendre comme ça. La vérité, c’est que tu es un fainéant et que les fainéants comme toi ne font jamais rien dans la vie».

Dans cette situation c’est comme si le maître représentait l’institution contre le monde arabe immigré. A un certain moment il a reparlé de la réussite d’Azous pour le prendre comme un modèle à suivre, mais au même temps il lui remet dans son ethnie d’origine: «Regardez Azous… C’est aussi un Arabe et pourtant il est deuxième de la classe… Alors, ne cherchez pas d’alibi».

Azous a des problèmes pas seulement parce qu’il est pommé entre

deux cultures, mais aussi avec ses amis du Chaâba : ils l'accusent de ne plus être comme eux, parce que pour eux être arabe signifie aller mal à l'école (page 102). Deuxième Etape A la suite d'un premier déménagement Azous change école et les "grandes vacances" ont représenté une sorte de phase de transition. Il se trouve à l'école Sergent-Blandan avec Mme Valard comme maîtresse. Il fréquente la dernière année de l'école primaire. La première différence réside dans son arrivée à l'école : "Sur le trottoir, quelques filles et garçons, cartable en main, marchent tristement dans la même direction. Ici, ce n'est pas la ferveur des matins d'école au Chaâba. On va en classe comme les grands vont au travail". Ensuite, encore une fois.

c'est la langue qui nous restitue la sensation du protagoniste : il y a une description de la nouvelle maîtresse qui nous fait penser que ce n'est pas une femme accueillante «Enrobée dans une blouse verdâtre qui ne l'avantage guère, elle a grisemine, avec ses petites lunettes rondes et ses lèvres trop fines». En effet à la page 177, après avoir lu son carnet scolaire, elle se moque un peu de lui en disant «Ah ! Ah ! Nous avons un petit génie avec nous !» et à ce moment-là il se sent mal dans sa peau, la même à laquelle il avait aspiré (« Je veux changer de peau »). Donc, on peut dire que cette c'est une phase négative parce qu'il n'a pas l'appui de la maîtresse, au point qu'à la page 211 Azous ramène à un flashback d'un moment où elle l'accuse d'avoir triché.

surMaupassant et d'être un menteur. En outre, à la page 186, quand l'année scolairetermine, Mme Valard se moque à nouveau de lui : « Azous, dix-septième sur trente... C'estpas fameux pour un ancien petit génie... Et là, comble de déshonneur, j'ai pleuré au milieu dela classe. Elle a ajouté : On s'était habitué à être le premier ?! ». Cette scène si douloureusepour lui est même marquée par une coupure graphique dans le livre : espace vide,texte, espace vide. Il avait tellement honte de ses résultats, qu'il ne montrait même passon papier à ses parents (p. 192). Dans cette phase on peut voir aussi laproblématique identitaire d'Azous, qui se manifeste en deux moments enparticulier. Avant tout dans le fait qu'il préfère se faire semblant d'être juif.

plutôt admettre d'être arabe. « T'es un Arabe ou un juif, toi ? » / « Depuis que la terrible question a été posée, j'ai eu le temps de réfléchir aux mille conséquences de
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A.A. 2021-2022
11 pagine
SSD Scienze antichità, filologico-letterarie e storico-artistiche L-LIN/03 Letteratura francese

I contenuti di questa pagina costituiscono rielaborazioni personali del Publisher michiamanogiulia di informazioni apprese con la frequenza delle lezioni di Cultura francese e studio autonomo di eventuali libri di riferimento in preparazione dell'esame finale o della tesi. Non devono intendersi come materiale ufficiale dell'università Università degli studi "Carlo Bo" di Urbino o del prof Amatulli Margherita.