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MODERNISME
Quand on parle de modernisme, on ne pense pas à un mouvement lié à la France : depuis 2002, des
chercheurs ont commencé à s’interroger sur cet étiquette et à parler du modernisme en l’appliquant à un
mouvement des idées qui concerne les premières années du XX siècle (on peut dire que les dates indicatives
du mouvement sont : 1890-1930). Cet étiquette a été utilisée beaucoup en Angleterre, en fait ce sont les
Anglais qui ont commencé à parler du modernisme (Joyce, Woolf, Eliot), tandis qu’en France à l’époque le
terme n’existait pas, même pas sur les manuels.
• Même si la France ne connaissait pas le terme, Proust a été l’initiateur ;
•
Baudelaire a été le premier à parler du concept de moderne dans ‘Le peintre de la vie moderne’,
il représente la société et il associe la modernité avec tout ce qu’est éphémère et transitoire. Il insiste
aussi sur la combination entre l’héritage du passé et l’adhérence au présent : l’artiste doit savoir
comprendre le climat culturel de son époque. Le terme sera récupéré par Rimbaud (il soutient le fait
qu’il faut être moderne). Ils sont deux auteurs qui précèdent l’époque du modernisme, car ils sont
symbolistes ;
• Au début, le modernisme était un groupe des écrivains qui excluait les femmes, à l’exception de
Virginia Woolf. Ensuite, des autres femmes ont été prises en considération ;
•
Le terme ne concerne pas seulement la littérature, mais aussi des autres domaines artistiques les
arts visuels comme la peinture, la sculpture, l’architecture et la musique ;
• C’est un mouvement qu’on peut définir internationale, en fait à partir du XX siècle l’Europe et les
Etats-Unis commençaient à assister aux changements culturels le modernisme peut être en fait
défini comme une période concernant de grandes innovations et de grandes expérimentations
formelles. La modernisation est liée aux changements de la société, aux innovation technologiques,
à l’industrialisation, aux nouveaux courants philosophiques qui se forment grâce à : l’urbanisation
mouvement qui porte les gens de la campagne à la ville pour profiter des nouvelles conditions de
travail ; la sécularisation elle commence en France avec la révolution française : la société est plus
laïque que la nôtre. Quand on parle de modernité, on parle aussi de fragmentation, de dislocation,
de dissolution des endroits sociaux : il y a une transformation de la société qui change les rapports
entre les gens. Tout ce qu’est lié à la tradition paysanne, qui se fonde sur un équilibre social très unit,
se dissout. Donc il y a un changement de la perception du temps et de l’espace : la modernité est la
destruction du passé et le débout d’une nouvelle période. On a des réactions dans les futuristes,
comme ils célèbrent la vélocité, la rapidité, le mouvement. Ce climat en France continue jusqu’au
mouvement du post-modernisme ;
• Il s’agit d’une rupture importante avec l’époque antérieure, en particulier avec le Réalisme du XIX
siècle le mouvement représente une nouvelle manière de concevoir le monde. Le modernisme
donc est un produit d’un monde en crise, caractérisé par un bouleversement et par une
transformation qui a touché la politique, l’économie, la philosophie et la technologie ;
• Le modernisme n’est pas un mouvement uniforme, en fait il représente différents formes et
idéologies, donc on regroupe dans ce mouvement des autres mouvements. En fait, avant de parler
du modernisme on parle *d’impressionnisme, postimpressionnisme, cubisme, dadaïsme,
surréalisme, futurisme, imagisme, vorticisme et expressionisme (pag.3-6)
Les dates importantes
Voilà quelque date très importante à considère :
•
1910 l’année de la première exposition postimpressionniste. Van Gogh et Gauguin exposent leurs
œuvres à Londres qui feront scandale ;
•
1922 Ulysse, Joyce / La recherche du temps perdu, Proust. L’Ulysse est un roman qui raconte les
contenus mentaux d’un jeune pendant une seule journée. Ici Joyce utilise le flux de conscience : il
décrit des dialogues sans ponctuation, sans connexions logiques, par exemple en utilisant un mot qui
déclenche un autre mot. Il y a toujours une raison pour laquelle le personnage passe d’un sujet à
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l’autre, en utilisant l’analogie, la perception, la sensation émotive ; il s’agit du contenu mental. Cette
typologie de roman était déroutante, parce qu’il n’était pas clair que Joyce avait écrit les pensées du
personnage comme moyen pour représenter sa réalité ;
•
1930 date frontière : après cette date on commence connaitre des mouvements engagés
politiquement et il ne s’agit plus de mouvements modernistes.
Les caractéristiques du modernisme
•
La rupture avec le réalisme le modernisme se caractérise par le refus de la mimesis (imitation), on
parle d’une œuvre d’art qui ne se propose plus de représenter la réalité. Stendhal : il voulait
reproduire le réel, il volait représenter un miroir qui se déplace dans le rues ; il considérait important
aussi l’usage d’un langage adéquat qui pour représenter le réel : cet aspect est représenté surtout
par Balzac. Donc, les romans de ces auteurs sont considérés romans réalistes, qui donnent une fidèle
représentation de la réalité ; ces auteurs utilisaient la mimesis, c’est-à-dire la représentation de la
réalité ;
• Est-ce on peut représenter la réalité ? On a dit que le modernisme représente un monde en crise et
les raisons sont :
- Einstein la théorie de la relativité, il n’y a pas d’absolue. Il a découvert qu’il y a différentes
perceptions du temps selon l’endroit et le contexte dans lesquels nous sommes. Il a eu un impact
très fort jusqu’à la fin du XIX siècle ;
- Freud la psychanalyse, fondée sur les théories du médecin viennois Sigmund Freud, attribue
à l’inconscient une importance sans précèdent. Selon Freud, les comportements des personnages
représentent leurs psychologies. A partir de 1920 il formule trois notions-clés, les instances qui
gouvernent l’appareil psychique : le ça est le contenu mathématique et indicible, grand réservoir
d’énergie vitale, d’impulsions et de désirs inconscient ; le moi corresponde au niveau de la
conscience ; le surmoi est le mécanisme de contrôle des idées qui on a intériorisé grâce à
l’éducation qu’on a reçu (il n’est pas conscient). Grace à Freud on s’est rendu compte qu’on ne
contrôle rien, mais on est soumis à nos désirs. Le mécanisme de la dénégation c’est quelque
chose qu’on ne contrôle pas. C’est un procès défensif qui consiste à énoncer des désirs, des
pensées, des sentiments, tous les en reconnait pas (‘je ne l’aime pas’, tandis que je pense ‘je
l’aime’, mais je mis la négation devant). Dès 1898, Freud laisse ses patients exprimer toutes les
pensées qui leur viennent à l’esprit, pour examiner leurs troubles névrotiques ; cette pratique de
l’association spontanée inspirera en partie les surréalistes ;
La vision du monde moderniste est caractérisée par des doutes, par l’ambigüité, par le paradoxe
le monde a perdu sa pointe de référence qui était typique dans la période du roman réaliste. Les
genres traditionnels (le roman historique, psychologique et réaliste) ne sont plus considérés : la
réalité, dans la modernité, est considérée fragmentée ;
•
Le langage pour les romanciers réalistes le langage est adéquat pour représenter le réel ; pour les
modernistes est un instrument que parle de lui-même : le langage ne représente pas la réalité, il
construit une certaine réalité, une réalité relative, un point de vue ;
•
Le point de vue c’est fondamental que celui qui raconte l’histoire doit nous dire qui dit et qui parle.
Proust, dans la A la recherche du temps perdu, représente de différentes réalités et il nous explique
que l’idée que Swann se fait d’Odette, sa future femme, ne coïncide pas avec la réalité (Swann voit
dans elle une figure angélique, tandis que Cocotte ou le narrateur voient des autres choses). Le point
de vue donc change selon les personnages et est relatif : ce que le personnage raconte peut-être est
considéré faux pour les autres ;
•
La chronologie historique dans les romans réalistes on peut reconstruire l’histoire, tandis que dans
les romans modernistes on ne peut pas faire la même chose. En ce qui concerne le roman réaliste on
peut parler de :
- Fabula elle suivi un ordre chronologique, la reconstruction des évents ;
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- Intrigue les évents peuvent commencer par la moitié ou par la fin, on utilise aussi des flash-
backs pour expliquer des évents précédents. Si le roman est linéaire, la reconstruction est
possible.
Dans le roman moderniste le rythme est énormément dilaté (souvent, 1000 pages racontent une
seule journée) ; l’auteur est non fiable, c’est-à-dire qu’on ne peut pas comprendre parfaitement son
point de vue, ou son point de vue est toujours refusé par les personnages de son histoire. Donc, on