vuoi
o PayPal
tutte le volte che vuoi
LE TITRE
• À la recherche
•
Du temps perdu le temps passé, soi-même, l’art, la connaissance.
COMME RETROUVER LE PASSE ?
Il part dans la recherche d’un temps perdue : c’est le temps qui s’est écoulé, qui est passé, qui ne revient pas.
Il veut retrouver ce temps parce qu’il pense qu’en retrouvant ce temps il pourrait retrouver soi-même, en
découvrant l’unité de sa personnalité. On peut tourner au passé grâce à la mémoire volontaire, c’est-à-dire
un acte volontaire qui consiste à se souvenir d’un épisode du passé mais ce qui tourne est un passé stylisé,
sans les émotions qu’on a prouvés dans ce moment-là. Ce qu’on peut utiliser pour reconstruire entièrement
le passé est la mémoire involontaire celle mémoire ci ne dépend pas de nous, mais du cas. Si le cas veut
qu’une sensation présente (pas un objet) coïncide avec une même sensation éprouvée dans le passé, cette
sensation fait revivre tout le passé lié à cette période, avec beaucoup de détails et des sentiments.
LES INFLUENCES SIGNIFICATIVES
RUSKIN (écrivant, philosophe, critique et sociologue anglais du XIX siècle qui a influencé la génération de
Proust). Il commence s’intéresser à Ruskin en 1897 et il écrit Ruskin ou la religion de la beauté ; il s’intéresse
en particulier à :
•
Le but de l’artiste selon Ruskin le but des artistes doit être celui de représenter sa vérité
intérieure. Il faut donc une connaissance profonde de soi-même, pour se connaitre il faut descendre
au fond de soi et connaitre sa propre vérité ;
•
L’engagement moral l’expression de la vérité de l’artiste est le seul engagement moral de
l’artiste : il ne doit pas s’engager dans la vie politique / social, religieux, il ne doit être fidèle qu’à soi-
même et à son but artistique ;
•
La manière pour décrire la réalité Ruskin pense que l’artiste doit représenter ce qui frappe sa
sensibilité, pas seulement son intelligence. La sensibilité aller dans la profondeur, tandis que
l’intelligence reste à a surface des choses. L’intelligence ne vaut pas grands choses, c’est plutôt
l’intuition et la sensation qui sont importantes. Pour Ruskin l’artiste doit s’enfuir / s’isoler de la
société, tandis que Proust considère très importante se relationner avec la société, considérée une
source importante pour l’art.
BERGSON (entre le XIX et le XX siècle) selon Bergson l’intelligence représente un moyen de connaissance
inférieur à l’intuition c’est le seul point de contact entre Bergson et Proust. Bergson est considéré comme
le philosophe qui a étudié le temps, mais il a une idée du temps complétement différente de cela de Proust.
LA CONNAISSANCE
Proust analyse le rapport entre le moi et le monde extérieur des
objets il observe que le monde de la matière et de l’esprit
n’ont rien en commun, et il n’y a pas de communication entre les
deux. On ne peut pas connait la vérité.
MONDE (objets) + MOI (esprit) = CONNAISSANCE
Toutefois, il y a une méthode pour rendre la matière peut être
proche à l’esprit : la sensation une réaction susceptible du
moi à quelque chose qui nous frappe du monde extérieur ; c’est
donc une création personnelle, pas artistique. Le travail de
l’imagination part toujours de la sensation, c’est grâce à la
sensation qui se produit finalement la connaissance.
Quand on face cette sensation (entendre à travers les sens) on peut :
• Faire cours à l’intelligence, on aura donc une connaissance intellectuelle du monde – mais il ne s’agit
plus d’art, parce que je me limite à analyser de manière rationnelle ;
•
Ne l’analysée pas cette sensation se transforme en impression, en donnant libre cours à l’intuition.
L’impression donne libre cours à l’imagination et voilà que l’image est le point de départ de l’art.
LA VISION SUBJECTIVE
Si on considère la vision comme subjective, chacun d’entre nous aura une vision du monde, donc la
communication entre les êtres humaines ne sera pas possible. Ce serait vrai si les artistes n’existaient pas
l’artiste peut être considéré artiste si l’image qu’il se fait de la réalité externe et qu’il renvoie est universelle ;
donc elle ne vaut pas seulement pour lui, ma elle est capable de parler à des êtres différents. L’art représente
la solution à une drame horrible de la condition humaine, c’est-à-dire celle de l’incommunicabilité.
Plus l’œuvre est originale, plus la vision de l’artiste est complexe, plus l’auteur est méconnu et Proust disait
même que les grands auteurs sont reconnus après leur morte : pendant leur vie ils sont trop à l’avance par
rapport à l’idée de la société contemporaine. Proust dit que tout le monde peut être artiste, il suffit de ne
pas s’arrêter aux intuitions obscures ou bien à l’intelligence, il suffit continuer dans le parcours qui fait arriver
à l’image, donc à l’art.
Dans la recherche il y a des exemples : Swann, protagoniste du premier volume, a eu l’occasion de devenir
artiste. Un soir qu’il était une soirée mondaine il y avait une pianiste. Le pianiste commence jouer et la
sonatine de Venteuil fait naitre dans l’esprit de Swann une sensation extraordinaire. Il cherche à comprendre
cette sensation et il la met en relation avec Odette, femme avec laquelle il était tombé amoureux. Il arrive à
l’épouser, mais il arrive à la conclusion de comprendre qu’elle n’est pas son genre. Il nous raconte tous les
passages que Swann a suivi pour arriver ici, mais le personnage n’a pas compris que cette sensation pouvait
lui amener à l’art.
LE REALISME ET L’IDEALISME
Le réalisme et l’idéalisme sont des fausses routes pour Proust. Le réalisme de Zola et Maupassant est
impossible parce qu’il se base sur une illusion de ce qu’on voit. On doit éviter le réalisme du XIX siècle (les
artistes reproduisent le réel comme elle est) et l’idéalisme (il était représenté à l’époque par le symbolisme
pure, c’est-à-dire la représentation des idées autonomes qui n’avaient pas de contacté avec la réalité). Donc
nous ne devons pas partir d’idées pures qui de se détachent de la réalité.
[Exemple : un des protagonistes veut aller voir une actrice du temps. Il avait fait beaucoup de fantaisies sur
cette actrice qu’il n’avait jamais vu ; en effet, quand il va la voir, il est déçu de la réalité. Quelques années
plus tardes, il réussit lui donner une sensation réelle, mais qui en réalité n’est pas ni réelle ni idéalisée ; il
s’agit d’une combination entre les deux].
LA PHYCOLOGIE DE PROUST
•
L’autre la projection du moi. Je ne connais pas l’autre, ma je connais l’idée que j’ai de lui ;
•
La communication est illusoire on communique avec l’idée que j’ai de l’autre, laquelle peut avoir
de contact avec la réalité, mais pas toute la réalité.
Chacun parle avec une personne en pensant et en communiquant avec lui, mais en ayant une création de
l’autre faite par notre imagination, notre pensée. En effet, la communication est quelque chose d’illusoire ;
le dialogue est en fait un monologue entre soit et sa création de l’autre : il s’agit d’un aspect semblable à la
philosophie de Pirandello (le sens tragique de la vie n’a pas de solution) mais moins pessimiste, parce qu’il y
a une solution mystique pour l’incommunicabilité l’art. Par exemple, Swann est un personnage différent
selon qui le connait. Le Swann qui fréquente la mère et la grand-mère n’est pas le même qui fréquent le
prince de l’haute société française, et cependant il épouse Odette, une demi-mondaine. Il y a donc plusieurs
Swann : ce n’est pas lui qui change, mais les images que les autres ont de lui. Il peut être tous les personnages
à la fois, lui-même se sent différents.
LA CONCEPTION DE L’AMOUR
L’amour est d’un part un sentiment agréable, d’autre part un pouvoir préoccupant parce qu’il peut provoquer
l’exaspération du désir, un sentiment d’angoisse ; il y a la recherche désespérée de l’amour qui nous rendre
soumis à l’autre. Donc la solution : dissimulation nous ne devons pas montrer le besoin que nous avons
de l’autre, sinon l’autre personne s’en profite. Selon Proust l’amour est : habitude, besoin, angoisse,
apaisement.
A cette typologie d’amour s’échappe :
•
L’amour entre la mère et l’enfant il s’agit d’une amour maternelle, pas d’inceste. La scène du
‘bisou refusé’ dans ‘À la recherche du temps perdu’ : enfant à 7-8 ans, l’enfant a une habitude, c’est-
à-dire tous les soir la mère lui donne le baiser de la bonne nuit, mais un soir ses parents ont un hôte
(Swann) donc sa mère ne peut pas aller lui donner le baiser de la bonne nuit ; le père voyait cette
« tradition » comme quelque chose de terrible, mais dans ce soir-là il concède à la mère de rester
toute la nuit avec Swann pour le calmer, parce qu’il a eu une crise de nerves.
Le mécanisme général de l’amour est le même de celui entre la mère et l’enfant : dans l’amou