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Petit Prince.del ≠ il senso della vita per Rivière, un altro senso della vitaCitadelleIn lo scrittore abbandona definitivamente la rispetto a quello della moglie del pilota: testimonianzametafora aerea postulando un ritorno sulla terra dove di compimento del proprio dovere, per inseprimibile eintende edificare appunto una città ideale guidata da un disumano che possa apparire.capo forte e giusto.CarnetsI recuperano l’ideale infantile e la fede in un Testomondo utopico dove tutto procede secondo giustizia e La femme de Fabien téléphona.carità. La nuit de chaque retour elle calculait la marche ducourrier de Patagonie : « Il décolle de Trelew… » Puis sePasso rendormait. Un peu plus tard : « Il doit approcher deTratto dall’unico avvenimento che scandisce il ritmo del San Antonio, il doit voir ses lumières… » Alors elle seromanzo: il volo proveniente dalla Patagonia, pilotato levait,
Écartait les rideaux, et jugeait le ciel : « Tous cesda Fabien, è incappato in un ciclone; i contatti radio con nuages le gênent… » Parfois la lune se promenaitla base di Bueons Aires si sono interrotti e dall’aereo comme un berger. Alors la jeune femme se recouchait,non c’è traccia. Il direttore della compagnia rassurée par cette lune et ces étoiles, ces milliers deaeropostale, Riviére, pur rendendosi conto della présences autour de son mari. Vers une heure, elle lesciagura, affronta con lucidità il compito che lo attende sentait proche : « Il ne doit plus être bien loin, il doite decide di organizzare comunque il volo di spedizione voir Buenos Aires… » Alors elle se levait encore, et luipostale per l’Europa, anche senza aspettare Fabien. Ma préparait un repas, un café bien chaud : « Il fait si froid,deve confrontarsi comunque con laquotidianità della l'à-haut... » Elle le recevait toujours, comme s'ilvita: la drammatica telefonata della giovane moglie di descendait d'un sommet de neige : « Tu n'as pas froid ?Fabien viene a interrompere il corso delle operazioni e – Mais non ! – Réchauffe-toi quand même... » Vers unelo scorrere della lucida determinazione di Rivière. Il heure et quart tout était prêt. Alors elle téléphonait.dialogo fra il direttore e la moglie del suo pilota Cette nuit, comme les autres, elle s'informa :mette a confronto due punti di vista: un dovere eroico, — Fabien a-t-il atterri ?Le secrétaire qui l'écoutait se troubla un peu :uomini. — Qui parle ?Due punti di vista: — Simone Fabien.• un dovere eroico (Rivière, i suoi piloti) — Ah ! une minute...•
visto come drammatico dalla calma felicità degli Le secrétaire, n'osant rien dire, passa l'écouteur au chefuomini (il senso della vita per la moglie di Fabien) de bureau.Qui est là ?
Simone Fabien.
Ce qu'il nous dit ? Naturellement par un temps
Ah !... que désirez-vous, Madame ? pareil... vous comprenez bien... ses messages ne s'entendent pas.
Mon mari a-t-il atterri ?
Un temps pareil !
répondit simplement :
Alors, c'est convenu, Madame, nous vous télèphonons dès que nous savons quelque chose.
Il a du retard ?
Ah ! vous ne savez rien...
Oui...
Au revoir, Madame...
Il y eut un nouveau silence.
Non ! non ! Je veux parler au Directeur !
Oui... du retard.
Monsieur le Directeur est
très occupé, Madame, il est— Ah !… en conférence…C’était un « Ah ! » de chair blessée. Un retard ce n’est— Ah ! ça m’est égal ! Ça m’est bien égal ! Je veux lui rien… ce n’est rien… mais quand il se prolonge… parler !— Ah ! Et à quelle heure sera-t-il ici ? Le chef de bureau s’épongea :— À quelle heure il sera ici ? Nous… Nous ne savons— Une minute…pas. Il poussa la porte de Rivière :Elle se heurtait maintenant à un mur. Elle n’obtenait— C’est Mme Fabien qui veut vous parler.que l’écho même de ses questions. « Voilà, pensa Rivière, voilà ce que je craignais. » Les— Je vous en prie, répondez-moi ! Où se trouve-t-il ?… éléments affectifs du drame
commençaient à se— Où il se trouve ? Attendez… montrer. Il pensa d’abord les récuser : les mères et lesCette inertie lui faisait mal. Il se passait quelque chose, femmes n’entrent pas dans les salles d’opération. Onlà, derrière ce mur. fait taire l’émotion aussi sur les navires en danger. ElleOn se décida : n’aide pas à sauver les hommes. Il accepta pourtant :— Il a décollé de Commodoro à dix-neuf heures trente. — Branchez sur mon bureau.— Et depuis ? Il écouta cette petite voix lointaine, tremblante, et tout— Depuis ?… Très retardé… Très retardé par le mauvais de suite il sut qu’il ne pourrait pas lui répondre. Ce temps… serait stérile, infiniment, pour tous les deux, de— Ah ! Le mauvais temps… s’affronter.Quelle injustice,
quelle fourberie dans cette lune étalée — Madame, je vous en prie, calmez-vous ! Il est là, oisive, sur Buenos Aires ! La jeune femme se rappela fréquent, dans notre métier, d'attendre longtemps dessoudain qu'il fallait deux heures à peine pour se rendre nouvelles.de Commodoro à Trelew. Il était parvenu à cette frontière où se pose, non le— Et il vole depuis six heures vers Trelew ! Mais il vous problème d'une petite détresse particulière, mais celui-envoie des messages ! Mais que dit-il ?… là même de l'action. En face de Rivière se dressait, nonla femme de Fabien, mais un autre sens de la vie. bollente: “Fa così freddo lassù…” lo riceveva sempreRivière ne pouvait qu'écouter, que plaindre cette petite come se scendesse da una cima coperta di neve: “Nonvoix, ce chant
tellement triste, mais ennemi. Car ni hai avuto freddo?” “Ma no” “Riscaldati lo stesso…”l’action, ni le bonheur individuel n’admettent le partage Verso l’una e un quarto era pronto.: ils sont en conflit. Cette femme parlait elle aussi au Allora telefonava. Quella notte, come le altre, s’informò:nom d’un monde absolu et de ses devoirs et de ses “Fabien ha atterrato?”droits. Celui d’une clarté de lampe sur la table du soir, Il segretario che l’ascoltava si turbò un poco: “ Chi èd’une chair qui réclamait sa chair, d’une patrie che parla?”d’espoirs, de tendresses, de souvenirs. Elle exigeait son “Simona Fabien”bien et elle avait raison. Et lui aussi, Rivière, avait “Ah! Un minuto…”raison, mais il ne pouvait rien opposer à la vérité de Il segretario, non osando dire nulla,
passò il ricevitore alcette femme. Il découvrait sa propre vérité, à la lumière capoufficio.d'une humble lampe domestique, inexprimable et "chi parla?"inhumaine. "Simona Fabien"— Madame… "Ah! … Cosa desidera, signora?"Elle n'écoutait plus. Elle était retombée, presque à ses "Mio marito ha atterrato?"pieds, lui semblait-il, ayant usé ses faibles poings Ci fu un silenzio che dovette sembrare inspiegabile, poicontre le mur. le fu risposto semplicemente: "No"[…] "c'è un ritardo?"Traduzione "si" Ci fu un altro silenzio.La moglie di Fabien telefonò. "si…ritardo"La notte d'ogni ritorno, essa calcolava la marcia del "Ah"corriere di Patagonia: "parte da Trelew…" Poi si Era un "ah" di carne ferita. Un ritardo
è nulla...riaddormentava. Un po' più tardi: "ora deve essere Nulla... ma quando si prolunga...vicino a Sant'Antonio, deve vederne le luci..." Allora "ah!... e a che ora sarà qui?" s'alzava, scostava le tende e giudicava il cielo: "tutte "a che ora? Non...non lo sappiamo" quelli nubi lo disturbano..." A volte la luna camminava Ora, essa urtava contro un muro. Non otteneva checome un pastore. Allora la giovane donna ritornava a l'eco delle sue domande. letto, rassicurata da quella luna e da quelle stelle, da "la prego, mi dica: dov'è ora?" quelle migliaia di presenze intorno a suo marito. Verso "dov'è? Aspetti..." l'una, lo sentiva vicino. "Non deve essere più molto Questa inerzia le faceva male. Doveva succederelontano; ora deve già scorgere Buenos Aires..." Allora qualche cosadietro quel muro. S'alzava ancora, e gli preparava da mangiare e un caffè. Tuttavia si decisero: "è partito dal Commodoro alle Ed egli ascoltò quella piccola voce lontana, tremante, e, diciannove e trenta" subito, si rese conto che non avrebbe potuto "e poi?" rispondere. Sarebbe stato infinitamente sterile per "poi?...molto ritardo...molto ritardo a causa del cattivo entrambi, affrontarsi. tempo..." "signora, la prego, si calmi! Nel nostro mestiere è così "ah! Il cattivo tempo..." frequente aspettare notizie" era giunto a quella Che ingiustizia, che perfidia in quella luna oziosa che frontiera ove non il problema d'una piccola angoscia splendeva su Buenos Aires! Improvvisamente la donna particolare si presenta all'uomo, ma quello stesso ricordò che ci volevano solo due ore per andare da dell'azione. In faccia a Riviére s'alzava non la moglie.o. Il vento soffia forte lungo il fiume, portando con sé il suono delle parole. Le onde si infrangono sulla riva, creando un'atmosfera malinconica. Ma nonostante tutto, c'è ancora speranza.