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LES AUTRES

Le poème, ouvert, se termine sur une énumération. Les personnages sont par ailleurs banalisés, avec l'emploi de l'indéfini « quiconque ».

CONCLUSION

Ces êtres sont unis par la perte, et sont des figures, des allégories d'exilés, faisant écho à l'exil de Victor Hugo à qui le poème est dédié (il est parti dans les îles anglo-normandes du fait de son opposition au règne de Napoléon III). Le poète choisit des figures de moins en moins sublimes, de plus en plus communes, rappelant à nouveau la figure du poète alchimiste. Il les met en relation implicitement les unes avec les autres, et les met sur un pied d'égalité avec l'animalisation d'Andromaque (« vil bétail ») et l'humanisation du cygne (« avec ses gestes fous »).

La réminiscence

La mémoire

du poète est fécondée par le Paris des grands boulevards (on relève le champ lexical de la pensée). Le souvenir qui « sonne à plein souffle du cor » rappelle la mort de Roland dans La Chanson de Roland, mais il rappelle aussi « mes chers souvenirs sont plus lourds que des rocs » ; les allitérations en "s" (exprimant le souffle) et "r" (exprimant la pesanteur) respectivement s'opposent, et "cor" et "roc" sont anacycliques. Le souvenir passe du pluriel au singulier, du poids à la légèreté, de la matière à la musicalité, de la banalisation à la valorisation. Les correspondances, les allégories et les images redonnent vie aux souvenirs figés par le spleen (noter le champ lexical du mal, et l'anaphore « Je pense... »). Le poète apparaît comme figé sur un rêve inaccessible.ce qui est accentué par la répétition de "jamais" par ailleurs mis en valeur par un rejet. Structure Le poème est structuré en miroir par un chiasme, on va d'Andromaque au cygne, et du cygne à Andromaque. On note de nombreuses répétitions : "souvenir", "superbe", "vieux", "maigre"... "Les Sept vieillards" Nul trait ne distinguait, du même enfer venu, Ce jumeau centenaire. Baudelaire. Les sept vieillards. Le flâneur fait figure d'éclaireur sur le marché. En cette qualité il est en même temps l'explorateur de la foule. La foule fait naître en l'homme qui s'y abandonne une sorte d'ivresse qui s'accompagne d'illusions très particulières, de sorte qu'il se flatte, en voyant le passant emporté dans la foule, de l'avoir, d'après son extérieur,

classé, reconnu dans tous les replis de son âme. Les physiologies contemporaines abondent en documents sur cette singulière conception. L'œuvre de Balzac en fournit d'excellents. Les caractères typiques reconnus parmi les passants tombent à tel point sous les sens que l'on ne saurait s'étonner de la curiosité incitée à se saisir au-delà d'eux de la singularité spéciale du sujet. Mais le cauchemar qui correspond à la perspicacité illusoire du physiognomiste dont nous avons parlé, c'est de voir ces traits distinctifs, particuliers au sujet, se révéler à leur tour être autre chose que les éléments constituants d'un type nouveau ; de sorte qu'en fin de compte l'individualité la mieux définie se trouverait être tel exemplaire d'un type. C'est là que

se manifesteau cœur de la flânerie une fantasmagorie angoissante. Baudelaire l’a développée avec une grande vigueur dans les Sept Vieillards. Il s’agit dans cette poësie de l’apparition sept fois réitérée d’un vieillard d’aspect repoussant. L’individu qui est ainsi présenté dans sa multiplication comme toujours le même témoigne de l’angoisse du citadin à ne plus pouvoir, malgré la mise en œuvre de ses singularités les plus excentriques, rompre le cercle magique du type. Baudelaire qualifie l’aspect de cette procession d’infernal. Mais le nouveau que toute sa vie il a guetté, n’est pas fait d’une autre matière que cette fantasmagorie du « toujours le même ». (La preuve qui peut être fournie que cette poësie transcrit les rêves d’un haschichin n’infirme en rien

cette interprétation.)“Les Aveugles”

Le sonnet Les Aveugles a paru pour la première fois le 15 octobre 186O dans la revue L'Artiste avant de devenir, en 1961, le poème XCII de la seconde édition des Fleurs du mal, dans la nouvelle partie des Tableaux parisiens. Comme nous le verrons, le texte de la revue L'Artiste nous offre trois variantes (aux vers 11,12 et 13). Il existe aussi, pour les deux quatrains, un manuscrit autographe qui comporte trois leçons biffées que Jacques Crépet a relevées (aux vers 1, 4 et 5)... Un certain nombre de commentateurs pensent qu'à l'origine de ce poème, il y a le tableau de Breughel le Vieux, La Parabole des Aveugles, tableau que l'on trouve, d'ailleurs, reproduit dans le XIX° Siècle de Lagarde et Michard et qui nous montre six aveugles qui se suivent à la queue leu leu, deux d'entre eux tenant la canne et deux autres

l'épaule de celui qui est devant eux; le premier est en train de tomber dans un ravin, le deuxième, qui tenait certainement la canne ou l'épaule du premier, est en train de perdre l'équilibre, et l'on devine, bien sûr, que les quatre autres vont eux aussi finir au fond du ravin. Jacques Crépet n'est pas de cet avis : « On peut en douter, écrit-il, l'original se trouvant au Musée de Naples et la copie qu'en possède le Louvre n'ayant été acquise qu'en 1893. Mais, dira-t-on, Baudelaire avait bien pu en contempler quelque reproduction ! C'est là chose possible, mais que rien ne confirme ». Mais Jean Prévost n'est pas de cet avis : l'article sur "quelques caricaturistes étrangers" lui paraît apporter la preuve que Baudelaire a eu entre les mains une collection « de gravures ou de lithographies ».

d'après l'œuvre de Brueghel ».... Quoi qu'il en soit, le problème n'est pas seulement de savoir si Baudelaire a vu ou n'a pas vu le tableau de Breughel. Il est aussi et surtout de savoir s'il s'en est inspiré. S'il ne l'a pas vu, il est clair qu'il n'a pas pu s'en inspirer; mais, s'il l'a vu, il n'est pas du tout sûr, pour autant, qu'il s'en soit effectivement inspiré. Antoine Adam, lui, en est convaincu : « Les rapports précis et multiples qui apparaissent entre le tableau et le poème ne laissent guère de place au doute. Ces aveugles affreux et pareils à des mannequins, ce sont précisément ceux de Brughel. Comme dans le tableau du peintre flamand, ils avancent à la façon de noctambules. Et le trait qui frappe le plus, c'est qu'ils avancent le visage tourné vers le ciel : traitd'autant plus remarquable qu'à leurs pieds la rivière profonde coule et qu'ils ne la soupçonnent pas... On peut pourtant se demander s'il a bien regardé le tableau. Certes, comme ceux de Baudelaire, les aveugles de Breughel sont « affreux ». Mais la ressemblance entre les deux œuvres s'arrête pratiquement là. Contrairement à ce que dit Antoine Adam, les aveugles de Breughel ne font pas vraiment penser à des mannequins ou à des somnambules, et surtout, bien loin qu'il aient tous « le visage tourné vers le ciel », il n'y en a qu'un (le troisième en partant de la gauche) qui semble vraiment regarder vers le ciel. Si, dans le sonnet de Baudelaire, l'élément essentiel de la description des aveugles, celui sur lequel repose toute la signification du poème, est évidemment le fait qu'ils semblent tous avoir le regardfixé vers le ciel, chez Breughel, l'élément essentiel de la peinture des aveugles, celui sur lequel repose la signification du tableau, c'est non moins évidemment le fait qu'ils avancent en file indienne et que chacun d'eux se laisse guider par celui qui est devant lui qu'il tient par sa canne ou par l'épaule, le peintre ayant voulu illustrer un verset de saint Luc (VI, 39) : « Numquid potest cæcus cæcum ducere ? Nonne ambo in foveam cadunt ? ». Le thème du sonnet de Baudelaire est si différent de celui de la Parabole des Aveugles qu'il me paraît tout à fait clair que Baudelaire ne peut en aucun cas avoir trouvé dans le tableau du peintre flamand l'idée première et directrice de son poème. Tout au plus a-t-il pu, après avoir conçu cette idée, se souvenir des aveugles peints par Breughel, au cas où il en aurait.

effectivement connu son tableau, et écrire ainsi qu'ils sont « affreux ». Mais rien n'est moins sûr.... Si la Parabole des Aveugles n'a certainement pas été à l'origine des Aveugles, il est fort probable, en revanche, et Jacques Crépet a été le premier, me semble-t-il, à le signaler, que Baudelaire en a trouvé l'idée dans un passage de La Fenêtre du coin, un des Contes posthumes d'Hoffmann, dont la traduction avait été publiée en 1856 par Champfleury, dans lequel on peut lire le dialogue suivant :

« Moi. - C'est cependant une chose remarquable que l'on reconnaît immédiatement les aveugles, quand même ils n'ont pas les yeux fermés et que rien dans le visage ne trahisse d'ailleurs cette infirmité, à cette seule manière de tourner la tête en haut, qui est propre à tous ».

les aveugles. Il semble qu'il y a en eux comme un effort opiniâtre devoir quelque clarté dans la nuit qui les enveloppe.

Le Cousin. - Rien ne m'émeut autant que de voir ainsi un aveugle qui, la tête en l'air, paraît regarder dans le lointain. Le crépuscule de la vie a disparu pour le malheur

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A.A. 2007-2008
74 pagine
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SSD Scienze antichità, filologico-letterarie e storico-artistiche L-LIN/03 Letteratura francese

I contenuti di questa pagina costituiscono rielaborazioni personali del Publisher Moses di informazioni apprese con la frequenza delle lezioni di Letteratura francese e studio autonomo di eventuali libri di riferimento in preparazione dell'esame finale o della tesi. Non devono intendersi come materiale ufficiale dell'università Università degli Studi di Cagliari o del prof Selvaggio Mario.