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Baiser au lépreux (1922)

Dans lequel se dessine, à travers le personnage de Nomie d'Artiailh, l'image de l'épouse d'un homme disgracié, Jean Peloueyre, femme transfigurée par l'abnégation de l'amour. La thématique mauriacienne, qui reviendra avec ses leitmotive tout au long d'une œuvre qui s'étend sur un demi-siècle, est déjà présente dans ce roman : chaleur du climat landais, odeur des pins qui ponctuent la sensualité et les palpitations désordonnées et passionnées d'âmes à la recherche de la vérité et de l'amour, même à travers les fautes, le mal et le péché. Dans chacun de ses romans, François Mauriac développera ce qu'on a appelé un peu abusivement jansénisme : l'illustration des contradictions entre ceux qui font le mal, mais sont parfois habités par la grâce divine, et ceux qui voudraient faire le bien et qui n'y parviennent pas, dans la privation de la présence divine, et en dépit souvent de leurs efforts, de leur violence ou de leur austérité. Restent...

Les médiocres, que François Mauriac condamne : ceux qui ne luttent pas, avec ou sans Dieu, pour tenter de faire jaillir la lumière au milieu des noirceurs du monde et des fatalités de leurs destins. Cette vision d'un monde dans lequel la domination de certaines âmes sur d'autres âmes est à la fois une volupté suprême et une perdition se trouve fortement exprimée dans Le Désert de l'amour (1925) lorsque le docteur Courrèges, amoureux de Maria Cross, rêve qu'"alors, il saurait adresser Maria Cross d'autres paroles que des encouragements au bien et que des conseils édifiants. Il serait un homme qui aime une femme et qui la conquiert avec violence."

Les romans de François Mauriac qui paraîtront entre 1923 et 1968 développeront ces ambiguïtés tragiques avec une ampleur de plus en plus envoûtante. Avec Génitrix (1923) apparaît la figure terrible d'une mère possessive et abusive, avec Thérèse Desqueyroux (1927) et la suite de ce roman La Fin de la nuit (1935), les détours de l'âme.

d'une empoisonneuse, avec Le Nœud de vipres (1932) où le narrateur, après une confession méchante et cruelle sur ses turpitudes et ses monstruosités morales, est frappé, au moment de sa mort, par l'amour et l'espérance de la foi, avec La Pharisienne (1941) où Brigitte sait, au soir de sa vie, "que ce n'est plus de mériter qui importe, mais d'aimer", avec Le Sagouin (1951), petit enfant brisé, jusqu'à mourir avec son père, par une mère indigne bien que pathétique, avec Caliga (1952), avec L'Agneau (1954) où un adolescent semble apparemment sacrifié aux malédictions qui frappent son entourage, et jusqu'au dernier roman que François Mauriac écrivit octogénaire, Un adolescent d'autrefois (1969) que les critiques et les lecteurs s'accordèrent à trouver particulièrement réussi. Sous la forme d'une pure, rédigée avec une jeunesse de pensée et d'écriture tout à fait exceptionnelle, se retrouvait, intacte, toute la mythologie mauriacienne, c'est-à-dire.

Toutes les réalités intérieures et extérieures d'une intrigue où l'âpre nature landaise, souvent écrasée par les incendies et les orages, fait écho aux âmes enflammées par des passions dévorantes. Dans cette œuvre romanesque, dont l'écriture sait capter le mot dans toute sa force et toute sa plénitude, grâce à une syntaxe efficace qui exprime la tension des corps et des esprits, il existe une sorte de plage où le romancier semble s'être quelque peu reposé, attendri, après la dureté que lui imposait sa critique du milieu provincial : c'est Le Mystère Frontenac (1933), peut-être le plus autobiographique de tous les romans de François Mauriac – mais ils le sont tous à des degrés divers – et celui qui porte en lui une fraîcheur et une sérénité tout à fait particulières dans l'œuvre de l'écrivain. Plusieurs essais soulignent l'œuvre romanesque par les éclairages religieux qu'ils lui apportent : La Vie de Jean Racine (1928), Souffrance et bonheur du chrétien (1930),

La Vie de Jsus (1937), Blaise Pascal et sa sœur Jacqueline (1931), Fils de l'homme (1958), Ce que je crois (1963). Par ces ouvrages de méditation, François Mauriac précise comment il a vécu le christianisme et le catholicisme, de même que dans Le Romancier et ses personnages (1933), il indique de quelle manière l'écrivain peut concilier – difficilement il est vrai – sa foi et sa façon de "singer Dieu" en créant des personnages. Créateur de personnages romanesques qui n'ont rien de tiède et qui sont pris dans les rets d'une condition contre laquelle ils se débattent en vain pour certains, on comprend que François Mauriac ait engagé son existence dans des combats politiques, notamment lorsqu'à ses yeux une certaine éthique de l'homme était remise en cause par les totalitarismes, qu'on faisait ainsi injure à Dieu, et qu'on méprisait la charité et la fraternité évangéliques. C'est pourquoi l'écrivain, souvent en rupture avec son milieu et même avec ses

confrères d'obédience catholique, participera aux mouvements antifascistes avant la Seconde Guerre mondiale, soutiendra par la plume les républicains espagnols, en dépit de la "croisade catholique" que prétendaient servir les franquistes. Il participera à la Résistance et fera paraître dans la clandestinité aux "Editions de Minuit" sous le pseudonyme de Forez un journal où il dit son horreur du nazisme et ses exigences pour querevienne un humanisme chrétien. C'est dans le même esprit de tolérance que François Mauriac s'insurgera, à la Libération, contre les abus de l'"épuration" et qu'il sera de ceux qui demanderont la grâce de Robert Brasillach, condamné à mort pour faits de collaboration avec l'occupant. Il reste ensuite à la pointe du combat politique, prenant position contre la déposition du sultan du Maroc en 1953, contre les guerres coloniales, celle d'Indochine puis celle d'Algérie où se pratiquaient des tortures qui défiguraient (au moral comme au

physique) la personne humaine, fait l'image de Dieu, selon le credo chrétien. Toutes ces prises de position politiques, ainsi que ses réflexions sur sa propre vie et celle du monde tout entier, François Mauriac les consigna d'abord dans son Journal en quatre volumes (1936-1951), puis dans ses célèbres Bloc-Notes donnés à L'Express puis au Figaro Littéraire, dans ses Mémoires intérieurs (à partir de 1959), dans ses Mémoires politiques. Il y fait preuve d'un talent de polémiste reconnu de tous, d'une ironie mordante et d'un humour cruel dont souvent ses adversaires se relevèrent mal. Après le retour au pouvoir du général de Gaulle sur lequel il composera un ouvrage (1964), François Mauriac se ralliera à la Ve République et la soutiendra dans ses articles hebdomadaires, reprochant à la gauche de ne pas supporter que de Gaulle applique la politique qu'elle avait si souvent rêvé de faire et qu'elle avait été incapable de mettre en œuvre sous la IVe République. À la fin de sa vie,

L'écrivain prenait de la distance, évoquait la nostalgie des temps et des amis disparus, en homme qui, comme il le disait souvent, sait que la copie est remise et qu'on ne peut rien y reprendre. Les honneurs ne manquèrent pas à François Mauriac : dès 1933, il était entré à l'Académie Française, en 1952 le Prix Nobel de littérature lui fut attribué. Jol SCHMIDT http://associationmauriac.free.fr/sitemauriac/pages_site/index.php3

Mauriac, François (1885-1970), écrivain français, auteur notamment du Nœud de vipères, qui dans son œuvre romanesque fit une étude approfondie des mœurs de la bourgeoisie bordelaise. Né à Bordeaux le 11 octobre 1885 dans le milieu de la grande bourgeoisie (son père possédait un vignoble de renom). François Mauriac fut profondément influencé par sa mère, personne sévère et pieuse ; celle-ci confia l'éducation de ce fils trop sensible aux marianistes du

Collège de Grand-Lebrun, dans les environs de Bordeaux. Élevé selon des principes religieux stricts, Mauriac resta profondément marqué par ce milieu de la province bordelaise, qu'il ne cessa d'évoquer dans ses romans. Après avoir commencé ses études de lettres à l'université de la ville, il prépara l'École des chartes dans l'espoir de "monter" à Paris. Sa licence en poche, il gagna la capitale malgré les réticences maternelles.

Ses débuts en littérature furent heureux, puisque ses premiers essais poétiques, parus en revue, reçurent les encouragements de Maurice Barrès. Mauriac persista dans le genre de la poésie, avec des recueils comme Adieu à l'adolescence (1911), qui annoncent déjà la thématique des romans de sa maturité : le désir, l'amour humain, la jalousie,

L'amour divin, la perte et la recherche de l'aprésence divine. Avant la Première Guerre mondiale, il écrivit également des pièces de théâtre, parmi lesquelles Asmodée, qui fut représentée avec succès en 1937, ainsi que ses premiers romans, l'Enfant chargé de chaînes (1912) et la Robe prétexte (1914). Pendant la guerre, il combattit sous les drapeaux et dut naturellement interrompre son travail d'écrivain; il le reprit de plus belle à la fin du conflit, de telle sorte que, dès les années 1920, notamment grâce au Baiser au lépreux (1922), il devint l'un des romanciers les plus en vue de sa génération. Il fut élu à l'Académie française en 1933 et, pendant cette période, se consacra davantage que par le passé à la rédaction d'essais littéraires ou religieux.

(voir Institut de France).

En 1937, Asmodée, son unique réussite théâtrale, triompha à la scène. Sous l'Occupation,cet homme de la droite traditionnelle fit acte de résistance en publiant clandestinement un journalde guerre sous le pseudonyme de Forez : c'est le Cahier noir (1943). Il resta, après la guerre,profondément attaché à la personne de de Gaulle, qu'il soutint publiquement à partir de 1958.

L'époque cependant sollicitait le lauréat du prix Nobel de littérature (1952), et dans les années1950 son engagement le mena à livrer des écrits politiques, polémiques et pamphlétaires, qui enfirent un redoutable - et redouté - chroniqueur de la grande presse parisienne (Bloc-Notes, 1958;le Nouveau Bloc-Notes, 1968). François Mauriac est mort à Paris le 1er septembre 1970.

Année Oeuvre

1909 Les Mains jointes

1911 Adieu à l'adolescence

Poésie 1912 L'Enfant chargé de chaînes

1914 La Robe prétexte

1920 Petits

Dettagli
Publisher
A.A. 2012-2013
9 pagine
SSD Scienze antichità, filologico-letterarie e storico-artistiche L-LIN/03 Letteratura francese

I contenuti di questa pagina costituiscono rielaborazioni personali del Publisher valeria0186 di informazioni apprese con la frequenza delle lezioni di Letteratura francese e studio autonomo di eventuali libri di riferimento in preparazione dell'esame finale o della tesi. Non devono intendersi come materiale ufficiale dell'università Università Cattolica del "Sacro Cuore" o del prof Zanola Mariateresa.