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Les verbes réfléchis et la fonction du pronom

On se concentrera sur deux aspects :

  1. Les réfléchis, considérés comme les pronominaux prototypiques. Est-ce qu'on peut parler d'une classe de verbes qui ont un sémantisme réfléchi ? Ça dépend des verbes : il y en a certains qui peuvent tolérer une forme réfléchie et d'autres qui ne la tolèrent pas, les réponses sont variées.
  2. La fonction du pronom. Si un verbe est pronominal, c'est parce qu'il est toujours côtoyé par un pronom. Mais est-ce que c'est vraiment un pronom et est-ce qu'il a vraiment un sens de parler de verbes pronominaux du fait qu'il y a un pronom réflexif ? La réponse de Creissel est autre. Il a une autre fonction bien qu'il en ait la forme.

Aspects syntaxiques : ce n'est que l'objet qui peut devenir pronom, jamais le sujet, ça vaut pour toutes les langues.

exemple : Elle se défend *Se défend elle ; Mary loves herself *Herself lovesMaryComme l'affirme Creissel, dans certaines langues, notamment les langues romanes, l'opération de réflexivisation se fait moyennant un pronom. Par exemple : Maria parla diséCe qui n'est pas le cas en français, par exemple : Jean parle toujours de lui peuts'interpréter dans deux manières : 1) Jean ; 2) une autre personne, cela crée desambiguïtés. En français on peut désambiguïser grâce à même, par exemple : Paul parletoujours de lui-même mais lui-même peut être employé comme sujet aussi. Paul dit qu'ilparle toujours mais lui-même parle tout le temps.Est-ce qu'il s'agit de pronoms spécialisés ? Moi-même n'est pas en lui-même réfléchi. C'estla structure de la phrase qui permet

de comprendre si c'est un réfléchi ou pas. En italien cela ne se passe pas. Fausse réflexivisation?

D'autres cas sont ambigus, par exemple : Jean s'est blessé, qui a deux interprétations : 1) Jean a blessé lui-même ou 2) Quelqu'un a blessé Jean (emploi décausatif = du point de vue de l'élément sur lequel on opère, presque un passif, ce n'est pas sa faute).

Moyennant ce genre d'exemples, Creissel affirme qu'il existe des cas précis (du genre Jean se défend) et d'autres très ambigus (Jean s'est blessé). On ne peut pas déduire de la construction pronominale si elle est réflexive, passive réciproque, etc. de manière mathématique. Il y a un certain nombre de facteurs : type de verbe, d'action, sujet et objet, etc. Il n'y a pas de correspondance directe entre forme et contenu.

Parfois des

actions réfléchies sont simplement des constructions intransitives (Paul se lave).

Creissel : problème de délimitation du réfléchi

La réflexivisation dépend du type de verbe, donc. Quand on apprend une langue, on part rarement du sens du verbe (exemple : cours entier sur le verbe blesser), on commence plutôt de la construction, comme si n'importe quel verbe peut être passif, etc. cependant, le modèle lexical est en train de devenir de plus en plus dominant.

Problème de la valence : on peut utiliser des verbes transitifs comme intransitifs : Je mange ; T'inquiète, j'assure. Donc, quel est l'intérêt de parler de structures transitives et intransitives si chaque verbe se comporte de manière différente ? Il faut apprendre que tel verbe a un tel nombre de possibilités, un autre en a d'autres, etc. L'apprentissage n'est

pasgénéral et il se fait au cas par cas. Est-ce que /sǝ/ est un pronom ? Un pronom est un élément qui renvoie à un autre élément qui est avant ou après, à la place du nom.

1. Thèse pronominale

Se exprime quelque chose de non connu parce que le pronom est vide et il faut qu’on comprenne à qui le pronom se réfère, grâce au contexte de la phrase. Dans Jean se défend, se renvoie à Jean.

2. hypothèse de Creissel

Se est dépourvu de sens pronominal, c’est un marqueur qu’on ajoute à un verbe, qui change sa valence.

A. Défendre est un verbe bivalent (avec deux arguments, sujet et objet, je ne peux pas dire « Je défends ») ;

Se défendre → l’ajout de se avec une valeur neutre permet de passer de transitif à intransitif, un argument.

B. Si /se/ est un pronom et non un marqueur alors pourquoi : La porte

s’ouvre ?Ce n’est pas la porte ouvre mais plutôt le fait de le faire devenir passif. Cet ingrédientoblige le verbe à changer mais ne lui assigne pas forcément une sémantique précise. Cen’est pas parce qu’on lui ajoute le se que le verbe devient réflexif.

C. S’il y a se il y a toujours l’auxiliaire être.J’ai ouvert la porte MAIS La porte s’est ouverte. Si SE était un pronom, pourquoi avoirl’obligation de changer la nature du verbe en choisissant l’auxiliaire être et pas avoir ? Çan’aurait pas de sens.

3. D’autres chercheurs ont proposé des solutions analogues.Un linguiste Roumaine dit que le se marque l’incorporation d’un argument dans leprédicat. Le se opère une transformation par rapport à un sens de base et nous donne unsens deuxième. 5Jean défend les Italiens ; Jean se défend (le

se fait fusionner le défenseur et le défendu). Ce type d'explication ne marche pas toujours, elle marche très bien si on a le verbe à la forme transitive et qu'on le transforme. Dans le cas des pronominaux lexicales ça ne marche pas.

En tout cas, si l'on accepte l'hypothèse de l'incorporation ou du se marqueur, cela a pour conséquence que le se est dépourvu d'agent et qu'agent et patient sont la même chose.

4. Genusiene parle de processus de récession

Il se lave, la forme pronominale renvoie toujours à une structure active, simplement on a récession de l'objet qui recule et se place au niveau du sujet et on a une nuance de sens.

Il lave la voiture ou Il se soigne sont des constructions subjectives, actives, vues du point de vue de celui qui agit. Alors que Cette revue se vend dans les kiosques ou Ça se dit sont des constructions objectives, actions vues par l'objet.

nuance passive. Aspects de /se/, qui est un marqueur foncièrement polysémique !

Hier, il s'est dénoncé vingt personnes ! *hier il l'a dénoncé vingt personnes

L'emploi impersonnel supporte l'idée du fait qu'il ne s'agit pas d'un vrai pronom mais d'un élément qui opère sur la structure et la nature du verbe.

Types de sens qu'on peut obtenir grâce à l'ajout du se, constructions causatives :

Je l'ai fait parler ; Je l'ai fait se dénoncer

Ce qu'on est en train de dire pour les langues romanes n'est pas forcément valable dans d'autres langues.

Me, te, se sont des allophones de se, ils ont la même fonction

Quant aux tours réfléchis, il y a des- Autocausatifs, par exemple : Anne se promène, ce n'est pas qu'Anne promène elle-même (comme dans Je promène ma fille),

elle est simplement à la base de cette action- Réciproques, par exemple : Ils se sont salués- Nuances plutôt passives, décausatif, comme : La porte s'ouvre La porte ne s'ouvre pas elle-même. Se entraîne un changement sémantique avec des nuances sémantiques passives.On peut considérer tout cela du passif :- Le rideau se lève, le rideau est un sujet non humain et du coup subit l'action. Il y a toujours un lien entre le type de verbe et le sujet.- Le vin blanc se boit frais (forcément passif) ; Le vin blanc se boit tout seul (prédisposition)Le se ne donne pas une interprétation univoque, simple et précise.Creissel parle de typologie romane, Se-V auto bénéfactif, comme dans : Il a bu du vin ; Ils s'est bu du vin. C'est une façon de souligner qui est le bénéficiaire du procès (agent et bénéficiaire même).

personne). Questo giornale si legge molto, si passivante in italiano, impossibile in francese

Ce journal est lu par… *Ce journal se lit par…

Après il y a l’antipassif : Il se (= à lui-même) confesse de ses péchés

Et les cas lexicalisés : Il s’avère que ; Il s’évanouit. Ce n’est pas impersonnel, néanmoins l’interprétation du se reste obscure. Se n’existe quand il y a des verbes sans contrepartie transitive.

« Forme pronominale du verbe » Creissel dit que c’est une étiquette qui ne sert à rien parce que dire « verbe pronominal » ne dit rien sur la valence du verbe. On ne peut même pas les appeler réfléchis, c’est une partie des pronominaux ; passifs c’est une partie des pronominaux aussi ; on va les appeler pronominaux mais le fait d’être pronominaux n’a pas de sens parce que le pronom

n'est pas un pronom, donc la proposition est de les appeler « voix, ou plutôt diathèse, moyenne ». D'un point de vue formel ils sont cohérents mais l'interprétation oscille beaucoup dans plusieurs directions, notamment : réflexive, passive, bénéfactive et impersonnelle.

Donc, pour lui le schéma (description sémantique) devient :

  • Voix active : l'action est exercée par le sujet (Paul mange une pomme)
  • Voix passive : l'action est subie par le sujet (La pomme est mangée par Paul)
  • Voix moyenne : ni l'un ni l'autre, l'action se retourne, se répercute sur le sujet (Jean se défend, La porte s'ouvre, différentes interprétations qui sont au milieu) thèse de Benveniste et de Guillaume.

*Il y avait déjà eu l'intuition de Guillaume qui avait compris ça, les verbes latins déponents, qui ont une forme

s, connu pour ses contributions dans le domaine de la linguistique. Il a proposé une approche novatrice de l'analyse linguistique, mettant l'accent sur la notion de sujet et d'agentivité. Selon Benveniste, le langage est un moyen par lequel les individus expriment leur subjectivité et leur capacité d'agir sur le monde. Dans cette perspective, Benveniste a remis en question la distinction traditionnelle entre voix active et voix passive. Il soutient que la voix passive n'est pas simplement une forme grammaticale, mais plutôt une interprétation active au milieu. Selon lui, la voix passive permet de mettre l'accent sur l'action subie par le sujet, tout en maintenant la présence de l'agent de l'action. Cette approche de la voix passive a été largement discutée et débattue dans le domaine de la linguistique. Certains chercheurs ont critiqué l'idée de Benveniste, arguant que la voix passive est une construction purement grammaticale et ne reflète pas nécessairement une interprétation active. Malgré les critiques, l'approche de Benveniste a eu une influence significative sur la linguistique moderne. Sa conception de la voix passive a ouvert de nouvelles perspectives de recherche et a contribué à enrichir notre compréhension de la structure et de la signification du langage.
Dettagli
Publisher
A.A. 2019-2020
20 pagine
SSD Scienze antichità, filologico-letterarie e storico-artistiche L-LIN/04 Lingua e traduzione - lingua francese

I contenuti di questa pagina costituiscono rielaborazioni personali del Publisher Cate2909 di informazioni apprese con la frequenza delle lezioni di lingua e linguistica francese - corso avanzato e studio autonomo di eventuali libri di riferimento in preparazione dell'esame finale o della tesi. Non devono intendersi come materiale ufficiale dell'università Università degli Studi di Roma La Sapienza o del prof Floquet Oreste.