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Comment Alfred de Vigny anticipe Charles Baudelaire de 20/25 ans ?
Passage de Hugo aux Parnassiens : on a un changement de position et de prise de conscience car selon les Parnassiens, le poète doit écrire pour soi-même et qui veut le comprendre, comprendra son message incompréhensible (c'est de l'art pour l'art !). Donc les poètes. Ils écrivent et même si personne ne les écoute pas ou ils sont mal compris, ils ne se suicident pas comme Chatterton ! Baudelaire, même s'il était considéré proche des Parnassiens, ne choisit pas l'incompréhension ou l'obscurité dans l'écriture. Il est près de Gautier mais on ne peut pas dire qu'il est un vrai parnassien. On a une forme de dandysme et de supériorité du poète car il ne s'intéresse pas à ce qu'on pense de sa poésie, autant.
qu’il publie un recueil plutôt que se donner au roman feuilleton. Il pense que le poète ne doit pas s’isoler dans la société, il doit plutôt se confondre parmi les autres : le poète doit être un homme commun parmi les hommes communs. Il se place donc parmi ceux qui croient que le poeta vate n’existe plus ! La nouvelle condition du poète est très minutieusement décrite dans les poèmes de Les Fleurs du Mal et dans l’épisode de la perte d’auréole. Poète qui perd ses insignes, son auréole, grâce à laquelle il était toujours reconnu dans la rue. Il devient maintenant un simple mortel parmi d’autres mortels. S’il n’a plus son auréole, il n’est plus un poète pour eux et il peut faire ce que les autres font sans être indiqué ou jugé, donc il peut se livrer aux actions basses !
différente prise de conscience de sa condition de poète mal compris par rapport à celle de Chatterton : Chatterton réagit tragiquement, Baudelaire réagit avec de l'auto-ironie ! Il réagit d'une façon différente par rapport à Hugo (qui éloge les poètes classiques qui s'isolent dans la nature pour chercher de l'inspiration) et par rapport à de Vigny. Par rapport à l'exemple de Chatterton de ce dernier, Baudelaire ne se suicide pas, il rigole et il fait de l'auto-ironie. Il n'a plus d'auréole ? pas grave, il ne sera plus indiqué comme poète et pourtant on ne doit plus faire remarquer ses futures actions basses car, en tant qu'homme commun, il n'a plus d'exemple à donner. Toutefois, on ne met jamais en doute sa capacité d'écrire d'une façon extraordinaire mais il affirme que
c'est comme si personne ne lui reconnaît cette capacité, car un vrai poète porte une vraie auréole ! Qui prendra son auréole croira d'être un homme spécial, un poète, mais l'auréole ne fait pas un poète. Le poète du XIXème siècle, d'après lui, n'est personne et donc, pourquoi devrait-on se retenir différent des autres seulement avec une auréole sur sa tête ? De Vigny anticipe Baudelaire car le déroulement historique des événements porte en France au XIXème siècle ce qui s'était déjà passé en Angleterre au XVIIIème siècle :
- à niveau historique, Chatterton avait déjà vécu la Révolution industrielle en tant qu'anglais du XVIIIème siècle et ce progrès qu'elle apportait apporte plusieurs conséquences,
Comme la modification du rôle du poète dans la société anglaise. Baudelaire, par contre, ne vit la Révolution industrielle qu'à son siècle, le XIXème. À niveau politique, Chatterton avait déjà vécu la monarchie constitutionnelle anglaise du XVIIIème siècle, qui se développait en France à l'époque de Baudelaire (et à l'époque où De Vigny écrit son œuvre) ! À niveau économique on a une référence au capitalisme en Angleterre (celui qui offre un travail à Chatterton est le symbole des premiers capitalistes au XVIIIème siècle), en revanche, le capitalisme français se développe après le Second Empire (XIXème siècle).
Titre : Les Fleurs du Mal
indique que ce sont des fleurs, de la beauté qui est tirée du mal, de la chaleur, de la souffrance.
Ce n'est pas le seul titre qu'avait été choisi pour le recueil : * Les Lesbiennes, mais c'était trop en référence au sexe féminin ; * Le Limbe, mais ça faisait référence à l'état intermédiaire entre Paradis et Enfer et on pourrait le reconduire au fait que Paris était une ville suspendue dans le néant ; * Les Fleurs du Mal, le beau qui cache le mal et il utilisait le mot fleurs pour se référer aux poèmes qu'il envoyait à sa mère. Dédicace à Théophile Gautier, en tant qu'ami et maître, car il voudrait s'inspirer de lui grâce à la relation personnelle et professionnelle qui les lie. Qui est Théophile Gautier ? il a lutté pendant la bataille de la représentation de l'Hernani ; il participait au Cénacle de Victor Hugo ; il défendait le Romantisme ; onpeut le définir un parnassien car il est très précis dans la recherche des mots anciens et pas très utilisés et il écrit car écrire est son métier de poète (l'art pour l'art, classicisme qui retourne sous une autre forme) ; il ne fait jamais de références politiques dans sa création linguistique et poétique... et donc, Baudelaire, est-il un poète qui prône l'art pour l'art ? Épigraphe pour un livre condamné, introduite dans la troisième édition. C'est un sonnet où le poète s'adresse au lecteur, défini bucolique car il est sans pensée : afin qu'il jette ce livre, car c'est saturnien (Saturn est la planète qui décide notre état de mélancholie) et donc est condamné. Satan : le rusé doyen lis-moi : lis mon livre le but serait
d'apprendre à aimer le poète et sa poésie. Plains-moi, car le lecteur peut le comprendre puisqu'il connaît la souffrance dans laquelle le poète est tombé. Au lecteur, le poète invite le lecteur à la lecture de ces poèmes. Le but du poète est de le mettre face à la réalité, pas seulement celle du lecteur (individuelle), mais face à celle du monde entier. Les deux premières strophes : on alimente nos remords à travers nos lâches repentirs de chaque jour que nous vivons ! Satan Trismégiste, dans la troisième strophe et ça veut dire que Satan est trois fois grand ; on a aussi une référence à Ermete Trismegisto, qui était un chimiste, avec les mots savant chimiste ; c'est aussi le Diable qui tient les fils qui nous remuent, et il nous fait descendre dans un abîme répugnant à travers les tentations et donc.Il nous fait ce qu'il veut car nous n'y savons pas résister. Image d'un pauvre débauché et de ce qu'il fait au chatin/prostituée : un homme qui cherche à obtenir tout ce qu'il peut en pressant bien fort le plaisir, l'opportunité qu'on a eu. C'est la métaphore de la vie humaine dans un enfer que tous connaissent.
Lecteur mis sur le même plan du poète grâce au "nous" dans tout le poème et grâce à l'expression "mon semblable-mon frère" de la dernière ligne.
Image des animaux et de la nature pour indiquer les vices, les passions immorales et les immortalités de toute l'humanité, comme Dante Alighieri.
Parmi eux on retrouve le vice le plus terrible : L'ENNUI. Ce sera le thème principal de Spleen et Idéal et le thème du XXème siècle (le mal du siècle), personnifié avec la mélancholie.
L'ennui s'étend en silence mais c'est le pire, car un simple bâillement mangerait le monde entier. Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat […] + Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère : tous les deux, le poète et le lecteur éprouvent l'ennui et le poète le confirme. C'est la méthode pour créer de l'empathie avec le lecteur.
Bénédiction (I section) contradiction sous-forme de dialogue, la mère incarne la société. On a beaucoup de contradiction dans le rôle, la fonction et la condition générale du poète à cette époque. Sa mère : c'est la mère du poète, une mère désespérée qui ne voulait pas un fils poète ; elle plutôt jure et invoque Dieu et sa pitié divine. Contradiction mère/poète : sa naissance c'est une
bénédiction (pour le poète) et un dégoût (pour la mère) le poète de la première strophe devient l'enfant déshérité de la quatrième, car sa mère ne s'intéresse pas à lui puisqu'elle ne voulait pas un fils comme lui. Ce n'est pas Baudelaire en tant que poète mais il se réfère à un poète quelconque sur la Terre. Enfant qui s'enivre de tout ce que la nature lui offre : évocation de la nature et poète qui devient partie de la nature-même grâce à ses sentiments (éléments typiques du Romantisme et de Chateaubriand). Mais il est regardé comme un étrange et n'est pas considéré dans la vie sociale. On l'observe avec crainte, on fait sur lui l'essai de leur férocité, on jette ce qu'il touche et ils s'accusent de.L'avoir cru. Sa femme : la femme aimée du poète, mais elle veut profiter du poète afin d'être célèbre dans le temps, comme Beatrice pour Dante elle veut être la muse inspiratrice du poète et elle veut en profiter aussi des richesses matérielles et de ses privilèges.