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CHAPITRE III
La francophonie dans l’histoire
Au Moyen Age le latin était devenu la langue dominante, mais aussi le français dans cette période était
devenu una langue demi-universelle, grâce à la puissance économique et politique française de l’époque.
On pourrait dire que la situation du français était la même de celle de l’anglais au XX siècle.
ème
Le français était une minorité linguistique, mais qui détenait le pouvoir politique et intellectuel.
Au XIX et XX siècles les premiers signes de remise en cause apparaissent, parce que l’anglais
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commence au fur et à mesure à surmonter le français, due à son progresse dans le monde diplomatique
et financier. Le traité de Versailles, par exemple, est rédigé en français ainsi qu’en anglais.
Toutefois le français est toujours assuré par les aristocrates qui préfèrent cette langue à leur langue
maternelle, comme en Russie par exemple.
Le français redeviendra une langue très diffusée avec le fait colonial, parce que les français vont
envoyer de nombreux enseignants afin de répandre leur langue dans les colonies.
Après 1945 le français subit une défaveur, parce que pendant la Deuxième Guerre Mondiale la France a
été vaincue et s’était alliée des vainqueurs.
Ensuite c’est l’époque de l’indépendance de certaines colonies et de l’effacement de la France au niveau
international. En effet la francophonie naît à partir de la II Guerre Mondiale: en 1950 on a
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l’indépendance de l’Orient; en 1958 on a l’indépendance du Maghreb; en 1962 on a l’indépendance de
l’Algérie et en 1960 on a une période très importante pour le Québec car ils vont organiser une
‘Révolution tranquille’ où tout est remis en discussion.
Par conséquent en 1960 on commence à distinguer la nationalité de la langue et on prend en conscience
de partager un même univers culturel et linguistique.
Histoire de la Francophonie
La naissance de la francophonie et la prise de conscience des intellectuels se voit déjà dès 1899 grâce à
la fondation de l’Association des Pédiatres de Langue française à Paris. De 1890 à 1904 Onésime
Reclus a examiné la situation du monde francophone et en 1912 Albert Dauzat a publié Défense de la
langue française.
Cette prise de conscience passe aussi par des initiatives internationales comme la création de la
Federation internationale pour la Culture et l’Expansion de la Langue française en 1906, de
l’Association des écrivains de langue française en 1937, de l’Association internationale pour la Culture
française à l’étranger (qui le premier organe d’expression francophone, c’est-à-dire la revue Culture
française), de l’Union culturelle française (fondée sur l’initiative de Canadiens français dont J. M.
Léger).
Toutefois les 2 événements plus importants de cette période sont:
1. La fondation de l’AUPELF → ‘L’Association des Universités partiellement ou entièrement de
Langue française’ montre l’élargissement de la francophonie aux disciplines universitaires et aussi
de la prise de conscience de la francophonie au Canada.
2. La revue Esprit → Grâce à Léopold Sédar Senghor la revue Esprit consacre un numéro spécial à
l’entrée de l’Afrique dans la francophonie.
La francophonie en actes
Depuis 1960 le Québec tend à s’affirmer comme une “nation francophone” en maintenant et améliorant
les liens avec la France.
En 1965 en Afrique l’union africaine et malgache devient l’OCAM, c’est-à-dire un organe très
important pour les projets francophones élaborés par L. S. Senghor, Habib Bourguiba et Hamani Diori.
Dès la fondation de cette organisation, le développement de la francophonie est remis à l’Afrique.
L’OCAM définissait la francophonie comme une communauté spirituelle faite des nations qui emploient
le français et que par conséquent devait inclure tous les Etats parlant français.
Toujours en 1965 la France déclare partager avec le Québec la responsabilité de sa langue et en 1967,
sur une suggestion de L. S. Senghor, nait l’AIPLF (Association internationale des Parlementaires de
Langue française) à Luxembourg. En 1975 cette association se propose de promouvoir les cultures et les
civilisations des peuples qui utilisent habituellement le français mais qui ne sont pas de culture ou de
civilisation française.
En 1969 A. Malraux souligne l’importance de connaitre plusieurs cultures, même si cela qu’on connait
le plus c’est la nôtre, parce que pour avoir une culture mondiale il faut connaitre bien notre culture et il
faut la comparer avec les autres.
Ainsi la francophonie est vue comme une médiatrice culturelle et politique entre les nations. 6 di 13
En 1974 l’AFAL (Association francophone d’Accueils et de Liaison) a été créée.
En 1986 à Paris s’est tenue la I Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement ayant en commun
ère
l’usa du français où les chefs d’Etat ont donné une entité politique à la francophonie; ils ont facilité la
coopération francophone et ils ont constitué un espace de dialogue entre les différents pays
francophones.
Entente sur la coopération culturelle entre le gouvernement de la République française et le
gouvernement du Québec.
- ARTICLE 1. Le gouvernement de la République française et le gouvernement du Québec
coopèrent à la promotion et à la diffusion de la langue française.
- ARTICLE 2. Les parties contractantes favorisent le travail en commun des organismes ou
institutions qui veillent à la qualité de la langue française et qui oeuvrent à son
expansion.
- ARTICLE 3. Les parties contractantes échanges des informations et la documentation sur les
méthodes de diffusion et de perfectionnement du français (langue maternelle et
langue seconde).
Elles contribuent à la définition et à l’amélioration de la terminologie scientifique et
technique française.
Elles échangent des spécialistes du français, langue maternelle et langue seconde.
- ARTICLE 4. Les parties contractantes doivent faciliter l’établissement de liaisons étroites entrée
l’Office de la Langue française du Québec et les organismes reconnus par celui-ci
d’une part, les universités et les institutions françaises spécialisées d’autre part.
- ARTICLE 5. Les parties contractantes veillent à ce que les livres et la documentation sur la
philologie de la langue française fassent l’objet d’échanges accrus.
CHAPITRE IV
Les structures de la francophonie
Le pragmatisme de la francophonie est fondé sur l’idée que ceux qui se sentent part d’une culture
française peuvent, au sein de la francophonie, trouver à travers des formes juridiques ou politiques la
place qui leur convient sous la forme qu’ils préfèrent. Ce pragmatisme a d’abord des causes historiques.
Premièrement le passé colonial de la France lui a démontré que créer une construction juridique et
politique unique entre peuple différents était impossible, alors pour la francophonie ils ont adopté un
autre type d’union qui va au-delà des systèmes juridiques et politiques, mais c’est une union fondée sur
la langue et sur l’identité francophone.
Deuxièmement la France ne voulait pas un approche trop structuré parce qu’elle voulait maintenir les
liens coloniaux, en effet la langue française est médiatrice et non impératrice.
Troisièmement la communauté francophone n’a pas une identité unique, mais elle se caractérise par la
diversité des ses membres: les différents intérêts économiques, culturels et politiques.
Les organismes internationaux
La Conférence des chefs d’État et de Gouvernement ayant en commun l’usage du français (les sommets
francophones). Les sommets francophones sont des réunions périodiques dont le rôle est de dégager des
orientations et de definir des priorités.
- Le sommet de Paris. → La I Conférence s’est tenue à Paris en 1986. Les thèmes évoqués traitent
ère
des questions économiques et politiques mondiales.
- Le sommet de Québec. → La II Conférence s’est tenue à Québec en 1987. Cette Conférence va
ème
prolonger et consolider les décisions prises à Paris et de plus avec ce sommet on veut rendre le
français la langue officielle.
- Le sommet de Dakar. → La III Conférence s’est tenue à Dakar en 1989. Cela a été le premier
ème
sommet en terre africaine (pour souligner l’importance de l’Afrique) et les thèmes principaux de ce
sommet ont été: la création à Alexandrie de l’Université internationale de Langue française (dite
Université Senghor) et l’entrée officielle de la Suisse dans la francophonie.
- Le sommet de Chaillot. → La IV Conférence s’est tenue en France (près de Paris) en 1991. La
ème
décision principal de ce sommet a été la création d’un conseil permanent de la francophonie.
- Le sommet à l’île Maurice. → La V Conférence (dont le nom a changé en “conférence des pays
ème
ayant la langue française en partage”) s’est tenue à l’île Maurice en 1993 et c’est le sommet de
l’affirmation politique de la francophonie. Ici on aborde le problèmes de solidarité entre les peuples,
surtout pour les pays, les moins