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Son seul moyen de combat démocratique était la presse. Hugo pouvait participer à la vie française
seulement à l’étranger. Avec ses articles, il pouvait parler aux gens qu’il voulait (aux anglais, aux
habitants de…, à l’armée russe, etc…).
La popularité de Hugo avait agrandi grâce à la presse et au 1870 il était encore plus célèbre.
Le Rappel
Au 1868 une nouvelle loi sur la presse rendait un peu plus facile la publication : moins de taxes et
de sanctions. Le Rappel nait pour combattre le régime, mais Hugo ne peut pas paraitre parmi les
collaborateurs : son nom est trop fort et important au niveau politique, et le journal aurait été
fermé. Mais le premier numéro avait en première page une lettre de Hugo, et puis il a collaboré. Le
journal était sa tribune et il l’utilisait pour faire des annonces ou pour annoncer ses œuvres. Son
personnage donc se développa sur ce journal, mais il a eu des problèmes : interdictions,
fermetures…
La presse comme idéal : la presse était un moyen de communication. C’est le livre des faits, registre
la vie populaire et a sens politique, philosophique et sociale. La presse était donc le moyen avec
lequel Hugo a permis des changements et l’éducation du peuple. Son activité dans La Muse
Française et puis au Rappel ont été importantes.
Charles Baudelaire
Il y a des clichés sur Baudelaire : son image de poète maudit, mélancolique et sombre, et celle de
provocateur détaché de la vie publique, très critiqué et hors de la société.
Tout ça n’est complètement vrai : il avait plusieurs activités. Il a écrit un livre scandaleux, mais aussi
autres œuvres. Il est un parfait exemple de l’écrivain-journaliste du XIX siècle.
Il a participé à la presse culturelle et il était aussi critique, artistique et poétique, et traducteur.
Grâce à ses collaborations aux journaux, on a beaucoup d’informations sur sa vie.
Sa production coïncide avec le Second Empire. Il resta en France et continua à écrire.
A 20 ans il travaillait déjà dans la presse, et son activité a été très prolifique : beaucoup de
collaborations et d’articles. En effet c’est difficile de récupérer toutes ses écrits.
Son père meurt et sa mère marie un officiel ; Baudelaire ne devait vraiment travailler parce qu’il
avait reçu une bonne hérité. Mais il devait rechercher de l’argent même si sa famille était riche,
parce qu’il en dépensait beaucoup.
Mais il pouvait être tranquille : il écrivait ce qu’il voulait quand il voulait, en tous les genres qu’il
préférait (poème, fiction, traduction, critique musicale, littéraire et artistique…)
Les Fleurs du Mal ont été publiés d’abord sur les périodiques, avant d’être publiés dans un recueil.
Pour les contenus de la première édition, Baudelaire a subi un procès.
La publication dans les revues était utile pour se faire connaître : la presse avait un rôle important
pour le développement de la littérature et de la poésie.
Journalisme et modernité de Baudelaire
L’esthétique baudelairienne est faite de modernité et de nouveau. Sa culture était journalistique. Il
était contre le Parnasse, donc contre une esthétique ancienne, gréco-latin, antiromantique et avec
des idéaux de beauté qui Baudelaire refusait.
Baudelaire préférait la perfection formelle, qui s’opposait à la laideur du monde.
Il est un peu peintre de la vie moderne : il écria les Tableaux Parisiens, en donnant une image de
Paris. Baudelaire prenait la réalité et cherchait des éléments nouveaux. Il racontait la réalité sans la
dénoncer : il la peignait.
La poésie dans la presse
Il y a trois innovations que la presse introduit dans la littérature :
- L’édition en presse avant le recueil/le livre : avant l’époque de Baudelaire, les poètes
devaient publier un recueil, donc une œuvre individuelle et spéciale, souvent chère et
ignorée. Mais on avait les revues d’avant-garde ou de littérature, qui simplifiaient la vie des
auteurs. À cette époque-là, la poésie avait de l’espace dans la presse et il y avait une
esthétique commune aux artistes. Il n’y avait plus la précarité des individuels.
- La présence de l’écrivain dans une rédaction : l’écrivain n’était plus solitaire, mais il y avait
un entourage. La littérature était actuelle et le poète, pour être lu et connu, doit se mêler
dans plusieurs styles et activités. La vie culturelle est représentée par les rédactions.
- La relation avec la censure, qui fait diffuser les techniques d’implicite et d’allusion. La presse,
la poésie et la littérature en générale deviennent énigmatique parce que le Second Empire
contrôlait beaucoup. Donc il y avait autocensure et on évitait thématiques trop politiques.
Baudelaire – Lectures
1) Mon cœur mis à nu
Dans son journal intime, Baudelaire accuse les journaux d’être hypocrites et horribles. On peut lire
de guerres, crimes, vols, tortures… Ces choses accompagnent les lecteurs dans leurs lecture et
activité. Dans le monde, tous gens suivent le crime, et le journal est le symbole de la perversité de
l’homme, qui aime l’apéritif de méchanceté donné par le journal.
2) Morale du joujou
Baudelaire croyait qu’il y avait une similitude entre l’esprit de joyeuse admiration des enfants et le
sentiment esthétique nécessaire au poète. L’enfant qui rêve devant ses jeux est comparable à
l’artiste qui pense et imagine.
Un enfant est amené par une dame dans une chambre pleine de jeux. La dame lui fait choisir un jeu,
il y en a beaucoup et elle dit que tout ce qu’il voit est un petit budget. L’auteur invite à penser : la
dame donne un seul jeu à l’enfant, pas pour générosité, mais pour lui donner un souvenir de soi. Il
y a une critique sociale : les riches donnent aux pauvres seulement peu de chose, et jamais à manger,
mais des choses inutiles comme des jeux.
L’auteur invite à donner des jeux aux pauvres enfants dans la rue pour leur permettre de jouer et
imaginer, même si les enfants peuvent jouer et imaginer aussi sans un jeu : les jeux sont l’initiation
des enfants aux arts et au monde.
Il termine avec un souvenir d’une scène mémorable : un enfant riche et dans le luxe qui a un jeu
très joli. Mais le jeu est ignoré parce que l’enfant regarde une autre chose : un enfant pauvre, qui
joue avec un rat. Ce pauvre lui montre son jeu vivant, en riant, pour le défier.
3) Joujou du pauvre
La métaphore des jeux et des pauvres enfants sera insérée aussi dans Le Spleen de Paris avec petites
modifications. Le message de Baudelaire est que les enfants sont tous égales et proches, mais la
société ne leur permet d’être dans la même situation. Baudelaire montre le contraste entre un
enfant riche et frais et un enfant pauvre et sale. Mais l’enfant riche n’apprécie tous ce qu’il a, tandis
que le pauvre est très reconnaissant vers ses jeux. Mais ici Baudelaire ajoute que les enfants rient
ensemble et ont les mêmes dents, chose qui les rapproche.
Dandy bohémien en révolte contre la société
Du 1848, époque plus libre, Baudelaire met le masque de l’ironie. Il se désintéressa de la politique
mais il continua à juger et à condamner l’absurdité et la laideur du monde. Mais il avait engagé les
idéaux républicains.
En cette époque il montre sa haine pour la société et il est provocateur : il parle de lesbianisme, des
drogues et de l’alcool, et poèmes sur la vocation du poète, désespéré dans la société. Mais il était
aussi le traducteur de Poe, qui lui rendait célèbre. Il devient critique d’art et de littérature, et il écria
des articles sur les grands auteurs. Il a fait aussi comptes rendus et études.
Du poète scandaleux à chef de file
On peut distinguer trois périodes de sa poétique :
- Alternance entre deux registres différents : contraste entre jour et nuit de Paris, en montrant
crimes et prostituées.
- Registre politique dans certaines revues.
- Registre métaphysique et moral, comme ceux des Fleurs du Mal, apparues sur la Revue des
Deux Mondes.
Des Fleurs du Mal au Spleen de Paris
Ces œuvres ont l’aspect du scandale qui donne l’image de poète scabreux. Mais il était facile pour
lui publier, car il était fameux. Même s’il avait été condamné, il publie Le Spleen de Paris dans
plusieurs revues. Il cherchait de fixer une image de soi : il voulait se montrer comme un personnage
mystérieux, scandaleux, seul, incompris, fasciné de la violence et du sexe.
Mais en vérité ce sont des stéréotypes : il n’était pas si seul, pessimiste et triste. Il avait participé
activement à la vie littéraire du temps, malgré si pendant le Second Empire. Il y avait gros problèmes
de censure : Napoléon III avait le pouvoir absolu et ne voulait pas être critiqué. Il a réussi à rendre
les journaux des moyens pour gagner, avec taxes et sanctions. Mais Baudelaire, même s’il n’était
pas d’accord avec la politique du Second Empire, ne s’est pas exilé. Il a continué dans ses activités
et à se mettre en jeu.
Naturalisme
Après le Second Empire il y a une période de croissance économique.
La Troisième République commença au 1871, après la Commune. Les journaux renaissent et on avait
besoin de reformer une opinion publique et de diffuser les nouveaux idéaux. La France avait un rôle
important à niveau internati