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Appunti di Alain Robbe-Grillet, Nouveau Roman e La Jalousie - Letteratura francese Pag. 1
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NOUVEAU ROMAN

Robbe-Grillet est souvent considéré comme le chef de file des nouveaux romanciers. Vers la fin des années

50, s’organise un group, qui n’est pas une véritable école littéraire, mais plutôt un mouvement, sans chef de

file et sans revue. On a des écrivains qui appartient à différents années et nationalité : Beckett (irlandaise),

Pinget (français-suisse), Duras (indochinoise), Sarraute (d’origine russe) ; les autres sont français : Robbe-

Grillet, Butor, Ricardou, Simon. Les thèmes privilégiés par ces auteurs sont :

• 

L’histoire Simon

• 

Le sentiment narcissiste Duras

• 

Le sado-érotisme Robbe-Grillet

Ils commencent à publier avant la guerre, en particulier le premier texte considéré appartenant à la sphère

du nouveau roman est un recueil de nouvelles intitulée Tropismes, de Nathalie Sarraute. Le public n’était pas

prêt à cette nouvelle et révolutionnaire typologie de littérature : il ne la prend pas en considération. La

première fois qu’on a parlé du nouveau roman c’est pour dénigres ces nouveaux romanciers ; on a aussi parlé

des romans de la table rase, roman au ras du sol (…). Parmi les plus hostiles à ce nouveau roman il y avait les

romanciers « classiques », qui soutiennent que les auteurs de ce mouvement ne transmettent aucun

message.

• 

*Les Editions de Minuit ce groupe de nouveaux romanciers se réunit sur l’étiquette des Éditions

de Minuit même si certains d’entre eux ont publié ses premières œuvres avec des éditeur plus petits.

Ce sont une maison d’édition française, fondée par Brullet et de Lescure en 1941. Gérôme Lindon est

le chef des Éditions de Minuit qui prend le risque de publier Beckett et Robbe-Grillet. Alain Robbe-

Grillet deviendra le conseiller littéraire pour cette maison d’édition : il doit lire les textes et donne

une idée générale. Il commence à découvrir de nouveaux écrivains qui ne trouvent pas d’autres

maisons d’éditions, notamment Simon et Duras.

Dans les article qu’il publiera à partir de 1955, Robbe-Grillet expose ses idées sur l’art et les notions qu’il

refuse, qui seront les notions aussi refusées et les idées prises par les autres nouveaux romanciers :

• 

L’engagement politique en littérature selon Sartre il était nécessaire de s’engager politiquement

en littérature, parce que à travers l’écriture on peut aider les autres à améliorer leurs conditions de

vie. La production littéraire a donc une finalité morale il y a un lien entre art – politique ; les

nouveaux romanciers considèrent qu’il n’y a aucun lien entre moralité – littérature : l’auteur peux

s’engager dans la vie politique / morale, peut s’intéresser aux causes sociales mais il n’a rien à faire

avec la littérature et la production artistique, un livre ne peut rien faire. Ils pensent que l’art est

quelque chose qui a à faire avec l’esthétique et la politique n’a rien à faire avec l’esthétique. La

politique a à faire avec la morale, mais l’art n’a rien à faire avec la morale. L’art ne doit pas s’intéresser

à la politique ;

• 

Le personnage dans le sens traditionnel ils refusent le personnage et sa psychologie, la

représentation minutieuse du monde extérieur ; l’intrigue qui conduit d’un point de départ à un point

d’arrivée, l’organisation linéaire de l’espace et du temps, le rôle même du narrateur. Le héros

traditionnel, avec sa position sociale, sa personnalité et son état civil, est aboli et ne se réduit souvent

qu’à une initiale ou un pronom personnel (lui, elle). Le récit renonce à toute disposition

chronologique et cristallise dans le présent absolu, hors du temps. Le narrateur cesse d’être « le

grand patron » de l’histoire : libérée de la nécessité de s’adresser au monde réel et de l’obligation de

transmettre un message – narratifs, politique ou social -, la langue devient ainsi la grande héroïne

d’une œuvre qui se fonde exclusivement et totalement sur l’écriture ;

• 

Ils pensent que l’écriture réussit à créer un nouveau monde ce nouveau monde a la structure du

langage. Le monde de la création artistique n’a aucun rapport avec le monde réel, le monde de la vie

de tous les jours : le point de départ de l’idée du nouveau roman est Proust ; il disait qui n’est pas

possible comprendre une œuvre d’art seulement en s’appelant à la vie de l’auteur.

Structuralisme : il s’agit d’un mouvement critique qui a évacué totalement la figure de

l’écrivain ; l’œuvre doit être décrit en considérant sa structure de composition.

LA JALOUSIE (1957)

Derrière un volet, un narrateur anonyme, mais omniprésent, contrôle les déplacements de A., sa femme

(elle n’est jamais nommée par entier, elle est dénommée avec l’initial de son prénom) et de Franck, l’amant

présumé et le seul à posséder un nom.

• Le titre : joue sur le double sens du mot « jalousie », sur l’ambiguïté entre l’objet et le sentiment.

• La narration : le mari jaloux est un narrateur anonyme, il n’est jamais nommé, il ne dit jamais « je »,

mais il est omniprésent, parce que tout passe par son regard. C’est une figure qui a des obsessions,

il pense que sa femme a un amant ; il fait entrer les lecteurs dans l’esprit du jaloux. Il décrit tout ce

qu’il voit, mais il le voit filtré par ses obsessions, c’est-à-dire qu’il le voit presque « déformés », parce

que la jalousie limite ses visions des choses. 

La caractéristique principale de ce roman est que c’est impossible d’établir une chronologie il y a

des descriptions minutieuses de la part du narrateur qui sont comme des photos de ce qu’il voit, mais

il n’y a pas des indications temporelles relatives aux jours ou aux mois ; tout se déroule dans le

présent. Le roman, en effet, ne fait que de revenir sur des aspects qui se répètent, des passages qui

reviennent, mais quand nous lisons nous ne comprenons pas qu’il s’agit d’un passage déjà lu : c’est

une impression voulue par l’auteur. 

La narration suive un régime paratactique la narration continue avec des phrases mises une à côté

de l’autre, sans suivre des rapports de cause-effets. Le lecteur ne saura jamais s’il a eu une trahison,

parce que chaque mouvement est considéré par le narrateur comme une preuve.

Selon une des caractéristiques du Nouveau Roman qui refuse le roman dans le sens traditionnel, il

n’y a pas de péripéties ou de grandes histoires d’amour, au contraire il y a des objets, des points de

vue précis.

• Passages :

Maintenant l'ombre du pilier — le pilier qui soutient l'angle sud-ouest du toit — divise en deux parties

égales l'angle correspondant de la terrasse. Cette terrasse est une large galerie couverte, entourant la maison

sur trois de ses côtés. Comme sa largeur est la même dans la portion médiane et dans les branches latérales,

le trait d'ombre projeté par le pilier arrive exactement au coin de la maison ; mais il s'arrête là, car seules les

dalles de la terrasse sont atteintes par le soleil, qui se trouve encore trop haut dans le ciel. Les murs, en bois,

de la maison — c'est-à-dire la façade et le pignon ouest — sont encore protégés de ses rayons par le toit (toit

commun à la maison proprement dite et à la terrasse). Ainsi, à cet instant, l'ombre de l'extrême bord du toit

coïncide exactement avec la ligne, en angle droit, que forment entre elles la terrasse et les deux faces verticales

du coin de la maison.

Maintenant, A... est entrée dans la chambre, par la porte intérieure qui donne sur le couloir central. Elle

ne regarde pas vers la fenêtre, grande ouverte, par où — depuis la porte — elle apercevrait ce coin de terrasse.

Elle s'est maintenant retournée vers la porte pour la refermer. Elle est toujours habillée de la robe claire, à

col droit, très collante, qu'elle portait au déjeuner. Christiane, une fois de plus, lui a rappelé que des vêtements

moins ajustés permettent de mieux supporter la chaleur. Mais A... s'est contentée de sourire : elle ne souffrait

pas de la chaleur, elle avait connu des climats beaucoup plus chauds — en Afrique par exemple — et s'y

était toujours très bien portée. Elle ne craint pas le froid non plus, d'ailleurs. Elle conserve partout la même

aisance. Les boucles noires de ses cheveux se déplacent d'un mouvement souple, sur les épaules et le dos,

lorsqu'elle tourne la tête.

Le premier paragraphe commence par ‘maintenant’, comme le deuxième. Il y a une description

minutieuse de la maison, donc le lecteur est porté à s’interroger sur la topographie. La première

édition italienne étais dotée d’un plan de la maison, puis il a été disparu parce qu’il n’y avait plus

besoin ;

Elle fait quelques pas dans la chambre et s'approche de la grosse commode, dont elle ouvre le tiroir supérieur.

Elle remue les papiers, dans la partie droite du tiroir, se penche et, afin d'en mieux voir le fond, tire un peu

plus le casier vers elle. Après de nouvelles recherches elle se redresse et demeure immobile, les coudes au corps,

les deux avant-bras repliés et cachés par le buste — tenant sans aucun doute une feuille de papier entre les

mains. Elle se tourne maintenant vers la lumière, pour continuer sa lecture sans se fatiguer les yeux. Son

profil incliné ne bouge plus. La feuille

Dettagli
A.A. 2017-2018
5 pagine
SSD Scienze antichità, filologico-letterarie e storico-artistiche L-LIN/03 Letteratura francese

I contenuti di questa pagina costituiscono rielaborazioni personali del Publisher lazzerimartina9 di informazioni apprese con la frequenza delle lezioni di Letteratura francese e studio autonomo di eventuali libri di riferimento in preparazione dell'esame finale o della tesi. Non devono intendersi come materiale ufficiale dell'università Libera Università di Lingue e Comunicazione (IULM) o del prof Brignoli Laura.