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14. Analyse – Vision, J. Du Bellay
Songe et Vision Les Antiquités
Ce sonnet fait partie d’un petit recueil qui a suivi
de Rome ; ce petit recueil de 15 sonnets montre une série de visions, songes,
grandeur
cauchemars, symbolisant, encore une fois, la et, en même temps, la
décadence en songe
de Rome, qui lui apparaît ; la description de Rome se base
sur un ensemble d’images qui se développent comme dans un rêve.
La structure générale reflète celle du sonnet, c’est-à-dire, qu’il y a deux
quatrains et deux tercets de vers endécasyllabes ; même si ce texte présente la
structure du sonnet, le premier vers ne reprend pas le titre de l’œuvre, plutôt
l’Enéide
celui d’œuvre italienne, de Virgile ; l’œuvre virgilienne a traité l’origine
de la ville de Rome, et Du Bellay veut traiter l’origine de Rome, en effet il en
parlera.
Les rimes des quatrains sont embrassées (ABBA), riches et il y a une alternance
entre les rimes masculines et celles féminines ; les rimes des tercets sont
irrégulières (CDC – EDE), masculines et féminines, et riches.
je poétique je poétique
Ce poème voit un et une non – personne ; le coïncide
avec l’auteur, car il veut faire allusion à ces journées romaines ; la non –
personne coïncide avec tous les caractères qui ont fait l’histoire de Rome (la
louve capitoline, les jumeaux et les barbares).
L’histoire se déroule et développe à Rome, pendant plusieurs périodes ; le sonnet
reprend la naissance de Rome du 753 av. J. – C. et la chute de l’empire romain en
476 ap. J. – C., à cause des invasions germaniques. La fin du poème se plonge
dans la contemporanéité du poète, en montrant ses désillusions et sa peine.
Le premier quatrain raconte la légende de Romulus et Remus ; il raconte cette
histoire comme s’elle fusse une expérience personnelle, vécue, en effet il utilise
je vis
l’expression pour souligner qu’il a vu la grandeur de Rome, coïncidant avec
souvenir
son origine ; le passé simple évoque le ; en outre cette expression
représente une anaphore présente dans tout le poème (v. 1, v. 2, v. 5, v. 9 et v.
12).
Aux vers 1-2 et 2-3, il y a des enjambements qui donne musicalité au sonnet ;
mignardement mignon(ne)
l’adverbe rappelle le mot du sonnet ronsardien et qui
décrit une action faite joliment, celle de deux jumeaux qui jouent et mangent.
l
Le premier quatrain se termine par une allitération, en effet les son est
plusieurs fois répété. je la vis
Le deuxième quatrain commence par l’anaphore qui sert pour monter
isotopie réaliste,
l’expansion de l’Empire Romain et qui constitue une grâce à
laquelle, le poète propose sa véritable perspective ; la louve, partant pour
trouver la nourriture pour ses enfants, est une métonymie rappelant les Romains
qui commencent à envahir l’Europe et, donc, l’expansion de Rome.
courant par les champs
L’expression (v. 7) constitue une synecdoque indiquant
l’Europe et le monde entier ; il y a d’autres synecdoques qui évoquent le corps
cruel(le)
de la louve (v. 8, dents – patte). Le mot évoque la cruauté des Romains
pendant leur expansion. Le quatrain se termine par un enjambement montrant la
métaphore fondamentale : Rome qui envahit le monde.
patte cruelle
La est une modification adjectivale oblique sur base synecdochique.
menus troupeaux en absentia
L’expression les est une métaphore qui reflète le
peuple soumis.
Les deux tercets commencent par l’anaphore, encore une fois, pour souligner ce
mille
qui s’est passé pendant le développement de l’histoire de Rome ; le mot (v.
9) constitue une hyperbole pour indiquer un grand nombre de barbares qui ont
envahi l’Empire Romain. Les barbares ont traversé les Alpes (v. 9, synecdoque –
montagnes) et le Nord de l’Italie (v. 10, synecdoque – lombardes campagnes),
pour arriver à Rome (v. 11, métaphore de l’épieu transperçant le flanc humain).