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13. Analyse – Contre les Pétrarquistes, J. Du Bellay
Les Divers Jeux Rustiques,
Ce texte n’est qu’un extrait de l’œuvre satyrique qui
concerne un travail satirique commencé en 1553, qui a permis à Du Bellay de
s’éloigner des pétrarquistes ;
Il voulait se détacher des disciples de Pétrarque, et non pas de l’auteur italien,
pour changer sa manière d’écrire et pour dénoncer les néopétrarquistes pour
avoir créé une poésie artificielle et exagérée. En tout cas, ce texte se présente
comme un poème long, un texte en vers présentant une certaine sonorité ; ce
poème se divise en 6 strophes possédant 8 vers chacune. Le schéma des rimes
est assez régulier, car il y a toujours la même succession (AAABCCCB) ; ce sont
des rimes riches, masculines (AAA et CCC) et féminines (B-B).
La première strophe commence par une expression qui présente ce que l’auteur
désire ; il veut se détacher des pétrarquistes ; sur la base de ce mot, il crée un
je poétique,
néologisme, c’est-à-dire, un nouveau verbe. L’auteur est le en effet il
utilise directement le pronom personnel de première personne.
franchement
L’adverbe (v. 2) permet de comprendre que la poésie pétrarquiste a
perdu son essence de vérité pour devenir artificielle et pour monter une femme
non plus vraie ; Du Bellay se montre sincère et il veut parler d’amour de façon
naturelle, sans aucun masque (v. 3, déguiser). Au vers 2, il a dû changer l’ordre
de la phrase pour obtenir une rime.
Aux vers 4 et 5, il y a un enjambement qui fait comprendre qu’il y a eu un
schisme entre la véritable poésie de Pétrarque et celle de pétrarquistes.
amitié amour,
Le mot substitue le mot qui sert à dévaloriser les techniques
artificielles des autres poètes, qui abandonnent le thème de l’amour de plus en
amitié
plus ; en outre, le mot acquiert un sens archaïque.
Les yeux (v. 7) sont une synecdoque qui rappelle le corps, mais qui se lie aux
larmes des poètes (v. 8) ; ce mot sert à faire une critique envers les
yeux.
pétrarquistes ; Labé et Scève avaient déjà parlé des
La seconde strophe commence par une anaphore (vs. 1-2-3, ce n’est) et par un
métapassion,
oxymore (v. 1, froides chaleurs) évoquant une certaine déjà
Délie Le dizain de neige
présente dans de Scève et de Marot. Ces premiers trois
vers servent au poète pour se moquer des pétrarquistes, en effet il charge ses
vers d’ironie et satire. Il épreuve un certain dégoût pour les poèmes de ceux qui
orages
ont parlé de fausses souffrances (v. 10) provoquant des très brefs (vs. 12-
13) ; la dernière partie de la strophe est adressée à Scève, car il a utilisé
beaucoup d’images bouleversantes pour décrire un amour artificiel (vs. 14-15-
mille
16, flammes et glaçons) ; le mot (v. 15) n’est qu’une hyperbole.
La troisième strophe commence par une anaphore (vs. 17-21-22-23, de vos) et
vous)
s’adresse aux femmes (personne, de plus haute vertu, il reprend l’image
de la femme de Pétrarque (Laura) mais en décrivant tous les aspects stéréotypés
provoqués par les disciples de Pétrarque (ex. sucre, miel). Il y a deux polyptotes
aux vers 2 (pierres précieuses) et 4 (fleurs) qui indiquent les répétitions des
pétrarquistes.
La quatrième strophe acquiert un ton ironique et satirique, car le poète veut
dénoncer le fait que les pétrarquistes affirmaient de pouvoir mourir pour leurs
femmes, Du Bellay les définit fous ; cet aspect absurde provoque le rire du poète
(v. 25). La seconde partie de la strophe se centre sur la pensée personnelle de
l’auteur, qui se montre différent et supérieur, car il va créer une poésie
différente. Il y a des enjambements aux vers 27-28 et 30-31.
La cinquième strophe montre un amour vécu de façon simple, il n’y a aucune
description complexe ; encore une fois, il s’adresse aux femmes, en leur
promettant de chanter leur beauté et leur amour de façon simple et pure ; il y a
des enjambements aux vers 33-34, 35-36, 37-38, 38-39 et 39-40.