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12. Analyse – L’Idée, J. Du Bellay
Ce nom vient de la philosophie platonicienne, en effet, selon Platon, tout ce
réel reflet
qu’on appelle n’est qu’un d’un monde supérieur, le monde éternel des
Idées. L’âme humaine a vécu dans ce monde éternel, où elle retournera après
qu’elle se sera libérée de la prison charnelle, le corps.
Même s’il respecte les conditions platoniciennes, Du Bellay montre une grande
impatience prison perfection
d’échapper de la terrestre pour rejoindre la et
l’absolu ; ces éléments annoncent les thèmes de la poésie romantique ; ce texte
l’Olive.
est tiré de
Il s’inspire de Pétrarque, en effet il analyse le thème de l’amour, qui reste
artificiel, c’est-à-dire, qu’il n’y a aucune création personnelle et/ou moderne.
C’est un sonnet, structuré en deux quatrains et deux tercets, mais le premier ne
reprend pas le titre de l’œuvre (c’est une différence avec le sonnet classique). La
structure des rimes des quatrains est précise (ABBA), au contraire, celle des
tercets est plus irrégulière (CCD – AAD) ; les rimes des quatrains sont
embrassées, riches et masculines ; les rimes du premier tercet sont féminines et
riches ; les rimes du second tercet sont riches et soit féminines, soit masculines ;
il faut souligner la présence de deux rimes internes (vs. 2-3, tour-jour-retour et
vs. 6-7, obscur-jour-séjour). Il y a des vers décasyllabes mais aussi des
alexandrins (dodécasyllabes).
Le premier vers présente un oxymore extrême, parce que l’auteur veut souligner
la breveté de la vie ; l’an est personnifié et cela permet de comprendre qu’il est
en train de parler de la fuite du temps et de la finitude de l’homme ; en même
temps, cette personnification évoque une périphrase, l’auteur use cette phrase
pour tire que la Terre tourne autour du Soleil.
Le temps se passe et tout ce qui s’est passé ne fera jamais retour, l’humanité
je poétique
(personne, > « nos » v. 3) ne pourra jamais revivre ses souvenirs ;
aux vers 2-3, il y a un enjambent qui donne musicalité au poème. L’expression
toute chose rappelle l’homme, qui est comparé à une chose concrète qui ne doit
vivre que dans un monde terrestre et faux et qui suit un processus figé
(naissance-évolution-mort) ; c’est un élément de grande modernité, .
tu,
Au vers 5, il y a un qui pourrait faire penser à une autre personne, mais, en
l’âme emprisonnée
réalité, ce pronom se réfère à du poète, qui coïncide avec le
je poétique. Cette expression montre le désespoir du poète, qui est contraint à
vivre dans un monde faux et illusoire, et de même son âme, prisonnière de la
prison naturelle, le corps. songer,
Ce dialogue intérieur se déroule sur le verbe qui évoque le rêve mais
aussi le cauchemar, on pense, donc, que le poète veut imaginer le Monde des
Fleurs
Idées ; cette conversation intérieure peut se lier au style baudelairien des
du Mal, c’est, donc, un élément de grande modernité.
En conversant avec sa propre âme, le poète souligne les différences entre l’être
mortel (l’homme) et l’être éternel (l’âme) ; la phrase au vers 6 souligne que
l’âme doit vivre sur le monde terrestre jusqu’à la mort du corps qui l’emprisonne,
mais, en même temps, cela souligne que le poète aime ce monde obscur et
jour obscur,
sombre. Il fait la différence entre la vie terrestre, qu’il appelle et la
clair séjour
vie spirituelle, qu’il appelle ; en outre, l’âme humaine possède des
ailes pour s’envoler, au contraire, le corps mortel ne peut pas rejoindre le monde
spirituel.
Si la première partie s’est centrée sur les différence entre l’âme et le corps, la
seconde partie évoque le Monde des Idées ; le premier tercet commence par une
philosophique,
anaphore (Là) qui évoque un lieu, non pas géographique mais
c’est le Monde des Idées de Platon.