17. Analyse - Sonnet 108, J. Du Bellay

17. Analyse – Sonnet 108, J. Du Bellay

C’est un sonnet, structuré en deux quatrains et deux

tercets ; la structure des rimes des quatrains est

précise (ABBA), au contraire, celle des tercets est plus

irrégulière (CCD – EED) ; les rimes des quatrains sont

embrassées et riches ; il y a une alternance entre rimes

féminines (AA) et masculines (BB); les rimes des tercets

sont masculines (CC-EE), féminines (DD) et riches ; les

vers sont endécasyllabes, même s’il a des vers

alexandrins. je poétique

Ce sonnet est très particulier, car le est

absent, puisque l’auteur a choisi de faire parler

Pasquin, homme éloquent qui utilisait la satire pour

critiquer les autres, il a choisi de se déguiser en

introduisant un grand élément de modernité ; à Rome,

il y avait une statue à Place Navone, où on pouvait

attacher de petits messages contenant la satire.

Pasquin fait allusion à Hercule, qui représente la force,

en effet il a tué des monstres. On peut voir qu’il y a une

comparaison entre les deux ; tous les deux attaquent

monstres,

les mais en utilisant des outils différents

(force et satire).

La première strophe fait une comparaison entre le style

du passé et celui du présent, en effet, le présent

reprend l’exil (v. 4).

Le deuxième quatrain est une critique envers les

romains ; Pasquin affirme de ne pas épargner les

hommes, vu qu’ils sont attachés aux vices ; cela

montre la corruption de Rome, comparée à la fureur de

l’Hydre, monstre tué par Hercule. Il veut attaquer la

corruption de l’Église et l’absence de liberté. Même

dans ce poème, il utilise la mythologie grecque.

Il se compare, de façon implicite, à Atlas, qui soutenait

le poids de la terre sur ces épaules ; de même il l’a fait,

avec le Palais des Dieux ; il veut expliquer que ceux qui