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CHAPITRE IV LES OPERATIONS DE LA TRADUCTION
traduction intralinguale
La première forme de traduction est définie ainsi « » où la reformulation
consiste en l’interprétation de signe linguistique au moyen d’autres signes de la même langue.
Même les médias sont machine à traduire. Par exemple dans la télévision un journaliste pratiquera
toutes les formes de traduction :
Intralinguale quand il rapporte les propos d’un autre
➢ →
Interlinguale quand il traduit d’une autre langue
➢ →
Intersémiotique quand il traduit en mots ce qu’il voit.
➢ →
Enfin quand il reprend ses propres paroles, il procède à l’auto-reformulation.
La théorie de la traduction doit conduire à une théorie du traduire, celle-ci, à son tour, port à la pratique
cibiliste
de la traduction. Le but « » est que la traduction doit donner l’impression que l’original a été
Les unités de traduction permettent la répartition de tout le texte. En
écrit directement en français.
passant d’une langue à l’autre, on a bien les mêmes unités de traduction, mais naturellement avec une
répartition différente.
traduction littérale
La conserve à la fois le signifiant et le signifié, à la différence de la langue. Dans la
Ciel = sky
traduction « », le signifiant s’est en partie transformé sur le plan phonétique, mais il reste
dans la même forme grammaticale. impossible ou grossière (calque),
Quand la traduction littérale résulte il est facile de découvrir que la
traduction « oblique » procédera essentiellement à deux sortes de transformations : celle qui opèrent
sur le signifiant et celles qui opèrent sur le signifié.
Vinay et Darbelnet
Les premières sont appelées par des transpositions ; pour les secondes
modulations. Les transformations les plus courantes sont les transpositions appelées aussi
recatégorisation car elles consistent à remplacer une catégorie grammaticale par une autre. Certaines
transposition interne.
catégories sont invariables. D’autre, comme noms, verbes, sont objet de Les
opérations de traduction ne sont pas des mots que l’on traduit, mais de contextes. On passera ainsi de
la coordination la subordination des formes nominales aux formes personnelles du verbe. Ce n’est pas
la langue, mais la parole que l’on traduit. Le traducteur, comme l’auteur est donc constamment
confronté à des choix.
syntaxe comparée
La Elle est un instrument
est la traduction ce que la grammaire est à la langue.
pédagogique incomparable pour l’apprentissage de la traduction, mais aussi pour l’apprentissage de la
modulation
langue. La (ou affecte le sens. On voit toute la force mais
changement de point de vue)
aussi toute la faiblesse d’un tel système de représentation.
Stylistique comparée de Vinay et Darbelnet doit beaucoup au fait que les auteurs sont canadiens et
donc ils ont bilingue où les problèmes de traduction revêtent une importance non seulement
institutionnelle, mais quotidienne. Dans tel contexte, l’optique « cibiliste » n’a pas besoin de justification
elle s’impose d’elle-même
« ». textes pragmatiques.
Un autre domaine d’application majeur est celui des En traduction informative,
l’exigence esthétique cède les pas à la clarté, la rigueur d’expression et de respect de règles de
fonction communicative,
rédaction. Elle doit être subordonnée à la donc le traducteur de textes
pragmatique ne soit pas seulement disposé d’une connaissance d’une solide culture générale, et d’une
propriété de langage spécialisé dans le champ économique, scientifique, juridique, mais il faut une
grande maîtrise de tout ça.
traduction universitaire
Il y aussi une qui s’inscrit dans la tradition académique consistant à rester le
transpositions,
plus près possible sur le texte de départ. La traduction exige parfois aussi des
modulations, restructuration
et une pour obtenir une formulation authentique.
Il importe de traduire des phrases et d’exprimer sans en rien perdre, comme la pensée et émotion,
comme l’auteur les eut exprimées s’il eut écrit directement en français. La traduction par définition ne
peut être l’original. Le traducteur doit faire comme s’il était l’auteur, mais ne l’étant pas.
L’autotraduction phénomène relativement rare en littérature, devient comme un idéal insurmontable, à
la condition qu’elle devient un réel bilinguisme d’écriture. Elle permet de refuser la thèse selon laquelle
une œuvre littéraire est tout entière contenue dans l’original.
CHAPITRE V TRADUCTION ET INTERPRETATION
verba volant, scripta manent
Les latins disaient « ». L’écrit et l’oral obéissent à des logiques
différentes, le sens est le même, c’est la forme que prennent les signifiants qui diffère. La littérature et
la poésie est soumise à la une logique du signifiant, car selon Jakobson, la fonction poétique met en
évidence la coté palpable des signes, approfondit par la même la dichotomie fondamentale des signes
et des objets.
traduction orale est soumise à une logique du signifié
La : contrairement aux signifiants de l’écrit
que l’on peut lire et relire, les signifiant du canal oral disparaissent au fur et à mesure de notre
mémoire. Reste donc essentiellement les sens.
Il existe plusieurs formes de mémoire on a celle à court ou à long terme. En particulière celle qui sert à
immédiate
écouter un message est la mémoire dite « » ou à court terme, mais il est très limité. Cet
empan mnésique
intervalle est dit « » cet-à-dire le nombre d’éléments que l’on peut restituer
immédiatement après les avoir entendus, et il varie d’un individu à l’autre.
Les signifiants qui restent dans la mémoire varient de cinq à neuf, pour disparaitre depuis deux ou trois
secondes. Donc on peut comprendre que ne sont pas les signifiants qu’il faut retenir, mais le signifiés
unités de sens unités de discours
qu’ils appelées « » ou « ». Ils sont des segments de la chaine
sonore et ils n’ont pas de longueur fixe. Enfin, une fois que le traducteur a identifié les unités de sens
encore il fait les réexprimer de manière adéquate dans une autre langue.
Donc dans la traduction orale la parole de l’interprète doit être parfaitement intelligible, la simultanée
devant s’entendre non comme une traduction grossière. La qualité que l’interprète doit avoir est donc
la clarté. objectif cibiliste
On peut dire que la traduction orale aura un (langue et
claire parce qu’idiomatique)
non sourcière (langue opaque car ayant trop recours au calque), si l’interprétation n’est pas d’une
clarté immédiate, si l’interprète exprime l’idée sous laquelle elle est donnée par l’autre langue au lieu de
l’exprimer spontanément dans sa langue comme s’il en était l’auteur, son interprétation devient
rapidement opaque.
La traduction orale s’agit de pouvoir traduire à la vitesse normale de la parole, mais encore de la faire
en s’assurant à s’exprimer comme l’aurait fait l’auteur des paroles prononcées s’il était exprimé
directement dans la langue de l’interprète. Plus généralement, la traduction orale est un excellent
poste d’observation de la perspective Cibiliste trois étapes fondamentales
On retrouve dans les ouvrages relatifs à l’interprétariat :
Le rejet du mot à mot
➢ La restitution du sens
➢ La forme que doit prendre cette restitution
➢ mot à mot
Une traduction conduit à des résultats grossiers, aggravés par la rapidité de s’exprimer en
simultanée en une autre langue. Tout le problème de la simultanée est la lutte constante contre l’autre
langue, l’effort de donner exactement la forme reçue. L’ennemi n’est plus la langue, mais la lettre, plus
signifiants
exactement les « ».
Plus deux langues sont proches plus elle sera facile à apprendre, mais cette proximité même sera un
non verbum de verbo, sed sensum
frein pour l’interprète. L’enseignement de Saint Jérôme est «
exprimere de sensu déverbalisation »
», donc traduire c’est procéder à la « : c’est-à-dire se
débarrasser des signifiants.
Donc la traduction est une opération littéraire mais aussi une opération conceptuelle. Donc la
cognitive
traduction est avant tout une opération « ». La linguistique a la tendance à réduire l’activité
du traducteur à un simple transcodage. Que se passe si on doit traduire un texte littéraire ?
Tout d’abord les interprètes doivent connaitre les règles de l’éloquence. L’éloquence dépasse la
simple qualité de l’expression. Interpréter un discours de style exige tant respecter les mots choisis
délibérément que trouver un registre de langue approprié qu’il peut être élevé, populaire, etc.
transformation
La première série de est appelait par la rhétorique classique l’« élocution », (la mise en
; la deuxième est constitue par les éléments énonciatifs
style de l’orateur) (Monsieur le Président,
afin il y a l’action
certes, et pourtant) (prononciation du discours, avec les gestes et les mimique
appropriées).
l’interprète d’acteur-orateur
Donc doit