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W OU SOUVENIR D'ENFANCE
● (1975)> texte de FICTION AUTOBIOGRAPHIQUE où il y a une
réflexion sur ses origines juives > il réfléchit sur son nom et sur le Brezel.
Il réfléchit sur le Bretzel et l’associe à son nom: il a la forme d’un huit, il y a plus d’espaces ouverts que de
pain. Les trous (buchi) sont aussi ceux de son existence qu’il faudrait combler (colmare). Au cours de sa vie, il
a évité le retour en Pologne et un a évité la recherche de ses racines polonaises.
LA VIE MODE D'EMPLOI
● (1978)> visible l’esprit roman
LES CHOSES une histoire des année 60 De “Les Choses” > de+ le = du
Dans la période de son premier livre "Les Choses", Perec est étudiant, il a des amis intellectuels et
ceux-ci travaillent sans emploi fixe, ils sont contractuels (ils n’ont pas d’emploi fixe). Il a évité le retour en
Pologne mais ce roman a intéressé les pays de l'Est > le livre a été traduit en bulgare, roumain, russe,
estonien, tchèque et polonais > langues de l’Europe de l’Est. Il y avait aussi une édition scolaire en Union
soviétique. C’est pourquoi il saisit l’occasion de se rendre dans les pays de l’Est. En 1981, il a répondu au
gouvernement polonais qu’il lui proposait une série de conférences.
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Dans le roman, il nous montre la vie de ces années. MARX est l’une de ses lectures dans les années qui
précèdent "Les Choses" > dans les années 50, il développe une orientation politique de GAUCHE.
Marx se retrouve également à la dernière page du texte avec une citation d’une traduction. Il est cité dans un
roman parce que c’est une œuvre SOCIOLOGIQUE ("recherche de la vérité qui soit vraie"
"LES CHOSES" ONT UNE GENÈSE TRÈS LONGUE et passent par des stades.
Perec commence à penser au roman bien avant 1965, il veut écrire avec des amis un texte qui s’appelle
LOCOMOTIVA en 1958. Un renvoi à Marx, il disait que la révolution est la locomotive de l’histoire. L’opéra a
un caractère révolutionnaire et apportera à notre texte entre 1962 et 1965.
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Perec voulait aussi écrire une REVUE qui s’inspire du film "la Ligne générale" d’Ėjzenštejn (lit Eisenstein) qui
donne une image héroïque de la COLLECTIVISATION de l’agriculture soviétique des années 30 >>
l’ancien et le nouveau (Perec était passionné de cinéma). Le modèle intellectuel français de ces années
tend à l’Union soviétique qui est un autre monde.
Perec est influencé par Karl Marx et la culture soviétique. Après son retour en France, il fait son service
militaire à Paris et en Tunisie, il participe à la REVUE (rivista) PARTISANS, une revue de combat de gauche
connue à l’époque.
Dans cette revue, Perec écrit (dans les années précédant les Choses, 1962-1963) et publie une série
d’articles qui constituent la première vérité de l’écriture de Perec. Ces articles sont le point de départ pour
arriver aux "Les choses"
En effet, il s’intéresse (prologue de "les choses") aux RAPPORTS ENTRE LITTÉRATURE ET MONDE,
SOCIÉTÉ ET RÉVOLUTION. Perec note que les changements de l’époque ont conduit à peu de chose et
s’intéresse à la façon de renouveler la littérature > il faut révolutionner. Les choses sont en effet considérées
comme une ŒUVRE DE SOCIOLOGIE > les personnages servent à démontrer les changements sociaux
qui conduisent à l’achat.
Perec constate une ÉCHEC de la littérature engagée et de “NOUVEAU ROMAN”(représentation objective de
la réalité, comme avec une caméra), parce que manque de psychologie. L'engagement n’a pas obtenu le
résultat proposé > on pense à Jean-Paul Sartre
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Le travail de l’écrivain doit correspondre à choisir la liberté, la littérature doit faire quelque chose, ne peut
être quelque chose qui s’arrête à la SURFACE > le nouveau roman avait rejeté le réel, s’arrêtait à la surface
des choses.
Selon Perec, la littérature doit faire progresser et avancer > sa vision de la littérature était une vision
politique et sociale
Selon Perec, la littérature n’est pas une activité séparée dans la vie. Il a écrit dans la revue ces phrases et il
veut une littérature révolutionnaire:
Partisan numéro 3 > la littérature est le signe décisif de l'homme à la conquête du monde (é accent
➔ aigu)
Partisan numéro 4 > la littérature est l’expression la plus totale des réalités concrètes et elle doit
➔ mettre en jeu le sens de monde avec son histoire et écrire est pour se connaitre et se comprendre
(scrivere è per conoscersi e per capirci)
La nature de cette littérature est réaliste, dans “Les choses” l'histoire du COUPLE présenté REPRÉSENTE
l'histoire de tout une GÉNÉRATION.
Jérôme et Sylvie ont 24 et 22 ans, c’est un couple parisien, entièrement dédié à l’achat > ils recherchent des
objets américains, anglais, les divans anglais Chesterfield.. Ce couple représente toute la GÉNÉRATION DES
ANNÉES 60 > c’est la génération de Zazie qui est devenue grande.
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L’auteur a un position ambiguë,comme pour Zazie: Jérôme et Sylvie sont sympathiques mais ils sont aussi
critiqués par l’auteur et même à la fin du roman. Nous avons une perspective douteuse à la fin de roman:
- OPTIMISME > la génération de Jérôme et Sylvie peuvent acheter des choses
- vision et perspective TRISTE parce que tout ce qu’ils peuvent s’acheter (ce que le salaire permet) a un
goût insipide > ils voudraient autres choses.
Le livre est une CRITIQUE DE LA SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION. Du point de vue politique, ce sont des
années importantes et il y a un vote décisif, en décembre 1965, lors de la 5e République, se présentent de
Gaulle et François Mitterrand.
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Mais le roman fait aussi un ÉLOGE À LA BEAUTÉ DE MONDE: si on gagne de l'argent on peut acheter un
série de choses et on peut aussi se lancer dans le marketing, dans le commerce > on peut commencer une
activité économique
"LES CHOSES"ont eu un énorme succès et Perec a immédiatement obtenu le prix Renaudot.
L'HISTOIRE DU ROMAN > GENÈSE
Perec avait commencé à réfléchir sur le roman au début des années 60 > 1961-62. Il voulait créer un roman
intitulé "la grande aventure"
Le roman a une construction lente, et comme le disait Queneau n’est pas quelque chose qui s’écrit
rapidement, mais c’est quelque chose de bien construit, il n’y a rien d’accidentel, c’est un travail précis
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Perec voulait écrire d’un crime > un sujet intéressant pour les lecteurs et il voulait faire un livre à succès, avec
un thème qui a plu aux lecteurs et voudrait aussi obtenir un prix.La criminalité se situe dans le monde du
marché > un crime économique
C’est l’idée d’une arnaque (inganno, furto) > il le écrit avec les amis parce qu' ils cherchent un moyen de bien
vivre sans se fatiguer trop. Le but était le prix Goncourt. La représentation de ce crime aurait été la grand
aventure.
Dans cet ouvrage Perec nous décrit le marché, les études des marchés. la structure, technique de marché,
il y a un équipe/une bande, 7 enquêteurs (investigatori) et les protagonistes ont 25 ans
Le protagoniste principal aurait été un jeune homme qu'il s'appelle Michelle, qui a un rôle de leader comme le
futur Jerome > apprécié par les compagnons. Il y aurait été la description de grand bouffe (nourriture), des
festin (festini) et agape (banchetto rituale) > du sacré au profane
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Les protagonistes pensent de profiter de la vie avant de devenir vieux > ici les manuscrits s'arrêtent et le titre
devient "comment faire fortune" ?
Perec lit des textes de fantaisie comme Alice au pays des merveilles, vingt mille lieues sous la mer et la Lolita.
En outre, il s’inscrit à l’Université de Sorbonne et la fréquente de cours de Sociologie.
Puis il suit les cours de Roland Barthes en tant qu’écrivain, pas en tant qu’étudiant (il n’aurait pas passé
l’examen) > il est rentré de l’armée, il n’a pas passé tous les examens et en France le diplôme compte. Il
n’avait pas passé les examens malgré une mémoire incroyable, une facilité d’écriture et un grand talent pour
organiser l’information
Pendant les cours de Barthes, il connaît la mythologie et s’intéresse au texte > nos mythes d’aujourd’hui
(1957 publiés) = Les choses sont les mythologies. Il s’intéresse à l’Essai sur la publicité > “Publicité de la
profondeur”. Profondeur est l’opposé de nouveau roman >> critiquait le nouveau roman accroché s’il
s’arrêtait à la surface et veut aller plus en profondeur
Livres importants pour la réalisation de "Les Choses": ouvrage de 1947 sur les camps de concentration
Les mythologies est un texte fondamental pour l’écriture des choses. Jérôme et Sylvie font ce
➔ métier et interviewent les gens pour savoir ce qu’ils pensent des produits.
“Ville-de-Montereau” Un autre texte fondamental est "l’éducation sentimentale" de Flaubert
➔ (pag 13)
> cité en première page. La ville où le bateau avec le protagoniste part au début du roman
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