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PIÈCE DU SILENCE- Hippolyte n'arrive pas tout de suite à confesser ses sentiments- Phèdre ne veut pas dire quel est le mal qui l'afflige
Incompréhension entre les personnages. Toute pièce se construit sur la parole (la parole transforme la réalité, rend les choses plus réelles); des périphrases pour ne pas dire le nom (usage classique, stratégie d'évitement, parce si je le dis je le rend réel, je lui donne une forme et cela fait peur). Ex. on ne voit pas Thésée mort sur la scène; on a seulement l'annonce d'une nouvelle par une servante qui modifie tout. La parole est un acte, elle crée, modifie le monde (en contraposition avec tragédie lyrique). On n'a pas d'action seulement de dialogue.
Acte II, 1ère scène
Sur scène: Aricie et Ismène (sa confidente). Elle se trouve enfin libre, elle se demande si Hippolyte
sera moins hostile par rapport à Thésée. Elle pense qu'il la déteste, il évite d'aller chez elle, il la évite (interdiction morale, c'est dangereux d'être près de l'être aimé). On cherche à persécuter ou éloigner l'être aimé, on est presque une menace pour celui/celle qu'on aime. v. 417-420 = comme Hippolyte, elle aussi hostile à l'amour; elle aime Hippolyte (pour sa fierté, pour le fait qu'il méprise l'amour aussi), mais ne veut pas l'aimer. v. 433 = elle apprécie sévérité de Thésée. v. 441-444 Amour novice, passion tyrannique = aime contre sa propre volonté. Acte II, 2ème scène Première confrontation amoureuse; Hippolyte va chez Aricie avec un prétexte politique (il lui donne la liberté et lui dit qu'il ne la
persécute pas), il lui cède son trône d'Athène (il se fait son esclave, renonce à son trône, son état, son peuple pour amour). Il commence à petit pas à déclarer son amour; commence avec la politique (je vous cède= passion qui sort même si la raison essaie de l'arrêter; v. 519, 525). Description de la passion comme blessure v. 548 - 552 changement du vasselage, plus serviteur de Neptune, Diane, mais il sert Vénus (esclave d'amour, d'Aricie); sentiments liés toujours à quelque chose de sacré.
Acte II, 3-4ème scène- Théramène arrive sur scène et dit à Hippolyte que Phèdre veut lui parler- Aricie dévoile implicitement son amour pour Hippolyte- Hippolyte dit à Théramène de préparer son départ, il ne veut pas parler avec Phèdre (= le point le plus lumineux et optimiste de la
pièce)Phèdre ne sait pas que Hippolyte et Aricie s’aiment et ils ignorent le fait que Phèdre estamoureuse d’Hippolyte; ils connaissent seulement une partie de la réalité.Les spectateurs ont un point de vue privilégié (celui des dieux)
Acte II, 5ème scène
Rencontre pour première fois entre Hippolyte et Phèdre
Construction des scènes, parallèle
- Hippolyte et Théramène
- Phèdre et Oenone
- Hippolyte et Aricie
- Hippolyte et Phèdre
Hippolyte prépare toujours à la scène suivante
Quand Phèdre le voit, elle ne comprend plus rien (état de confusion). Toujours prétextepolitique pour parler avec être aimé. Elle lui demande la grâce pour son fils (elle a peur qu’ilva le persécuter); raconte les persécutions qu’elle a faites contre Hippolyte et dit qu’ellesn’étaient pas réelles,
seulement des apparences. Elle essaie de faire sa confession, mais elle utilise un langage ambigu. Hippolyte ne comprend pas. Il pense qu'elle était jalouse de lui (car il était le fils du premier mariage). Il pense qu'elle est troublée à cause de la mort de Thésée. Elle entre dans une sorte de transe, elle est sur le point de confesser, mais s'arrête. Conflit, mouvement de confusion de l'âme entre contrôle et montée de la passion. Récit de Phèdre (v. 634 - 662) Thésée est mort parce qu'il a voulu descendre dans le monde des morts pour séduire la femme de Hadès (on le dit dans les scènes précédentes). Elle a honte de cet amour, elle ne peut pas l'exprimer. Elle dévoile son amour de manière cachée. Elle parle de quelque chose du passé, mais lié au présent. Elle imagine une réalité parallèle qui.n'existe pas, mais qu'elle désire.- Elle aime Thésée (mais pas sa partie libertine, séductrice; elle aime le héros, safierté, son courage…): elle décrit en effet Hippolyte (v. 638 - 642); elle était tombée amoureuse de cette partie de Thésée (ne connaissait pas encore son aspect libertin)- Désire de pureté, elle cherche un dieu- Elle passe à travers l'amour pour Thésée pour dire qu'elle aime Hippolyte- (v. 634) confond les plans temporels = elle parle au présent d'un Thésée qui n'existe plus- v. 642 = cette (présent; Hippolyte) vs colorait (passé; Thésée); confusion temporelle, contradiction syntaxique- Elle se crée une fantaisie (elle imagine un Thésée comme elle le voulait)- Elle aurait voulu connaitre Hippolyte avant de Thésée (elle n'aurait
pas péché)- Elle aime en Hippolyte l’aspect le plus pure, fier (elle ne sait pas qu’il aime Aricie)Le TexteOn n’a plus la monotonie du récit précédent; rythme différent, coupé, cassé● v. 634 “Oui, Prince (vocatif), je languis (proposition indépendante), je brûle pourThésée”● v. 638● Virgules, qui nous obligent à nous arrêter (effet par à-coups; quand dans unlabyrinthe on trouve des obstacles)● Inversion de temps forts (ceux où la voix tombe)● “e” muets● effet phonétique de changements de direction (sons changent); ex. v. 634,“Prince”, “brûle” (labyrinthe de sons); la voix monte et puis descend● Après “oui” (mot fort), “Prince” est plus douce● Liaisons (v. 656)“perdue” v. 662- mot en relief (position finale), isolé où voix
s'arrête davantage se perdre physiquement (dans le labyrinthe), mentalement (dans un état de transe), émotionnellement (perdre le contrôle de ses émotions), son âme (perdition janséniste)- Coeur de Phèdre est un labyrinthe (passion = monstre qui se cache)
Symboles.Image du labyrinthe (très important): à la base de la légende d'Ariane, de Phèdre... Elle s'est perdue sans son coeur, trouvé une passion qui est monstrueuse (homme qui entre le labyrinthe: symbole d'un amour plus charnel).
Monstres déjà nommés avant (maintenant monstre est à l'intérieur du même personnage) Justement puisque sa moralité est très importante pour elle, elle souffre (v. 655 - 666); elle juste pêcheur ne veut pas choisir entre gloire et passion. On l'appelle (= celui qui a conscience de son mal, de son péché; Pascal) = celui qui est
dans souffrance, mais n’a pas perdu idée de Dieu, exigence de pureté. Si tu as la grâce, ça va; si tu ne l’as pas, tu es perdu (=jansénistes)Hippolyte veut fuir (v. 670)Délire presque masochiste (violence, colère). Elle se montre sans défense, sans cacher rien(on passe de l’imagination au délire). Elle-même a horreur de sa passion; elle a voulu résister, mais ce sont les dieux qui lui ont inspiré cette passion (consciente de ses limites,mais elle fait tout pour résister). Elle se considère un monstre (en général, composé de deux parties; ex. Minotaure) et elle aime son “carnefice” (monstre quelque chose qui crée désordre, chaos, qu’on doit éliminer).Ses deux parties =- volonté d’être pure- faiblesse, passionElle aime pureté, mais ça la porte à pécherHippolyte a peur de Phèdre,Il voudrait s'échapper (= Pitié et terreur). Acte II, 6ème scène
Unités d'Aristote aident à montrer la tragicité de la pièce = protagoniste doit arriver au but, doit accomplir quelque chose. C'est une rupture pour les dramaturges de l'époque, le mettaient en difficulté; pour Racine c'est un instrument parfait pour créer de l'action encore plus dramatique.
- Unité d'action: tout est focalisé sur une seule chose (plus intense, vs roman baroque)
- Unité de temps: le temps est limité, on doit exprimer tout en 24h, tous les états d'âme (exprimer tous les sentiments de l'héroïne)
- Unité de lieu: enfermé pers, comme un prisonnier, pas sortir (désespérée), faire face conséquences ses actions.
Lieu: elle ne peut pas se déplacer du lieu où elle est (elle ne peut pas sortir)
de sa passion, de son état d'âme; il n'y a pas d'escamotages pour elle) = une pièce dans le palais de Trézène. Unité de lieu = sa passion qu'elle ne peut pas trahir, scène se déroule dans son âme. (Lieu physique et métaphorique) Oenone donne la nouvelle que le roi vit. Phèdre désespérée, donne faute à Oenone, qui l'a forcée à avouer son amour (déshonneur, sentiment devient réel, le dire à haute voix lui donne une forme; c'est là la faute). Thésée n'est pas mort. Conséquences. Acte III, 1-2-3-4ème scène Phèdre veut mourir (comme au début), v. 857 Solution d'Oenone: calomnier Hippolyte, l'accuser de viol (trouver une solution pour la sauver) Phèdre ne peut pas supporter d'être pécheresse, criminelle = elle veut se suicider (exigence de pureté). Ellee se réveilla, croire que tout cela était réel. Elle se frotta les yeux et regarda autour d'elle. Les murs blancs de la pièce semblaient lui sourire, les meubles étaient parfaitement alignés et le soleil brillait à travers les rideaux. Elle se pinça pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas. Oui, tout était bien réel. Elle se leva lentement et se dirigea vers la fenêtre. Dehors, le monde semblait si calme et paisible. Les oiseaux chantaient joyeusement et les fleurs s'épanouissaient dans le jardin. Elle respira profondément, savourant l'air frais du matin. Elle se souvint alors de la veille, de cette rencontre étrange qui avait bouleversé sa vie. Un homme mystérieux lui avait donné une clé et lui avait dit de la suivre. Sans vraiment réfléchir, elle avait obéi et s'était retrouvée dans cette pièce étrange. Elle regarda la clé entre ses mains. Qu'est-ce que cela signifiait ? Pourquoi elle ? Et surtout, que devait-elle faire maintenant ? Elle décida de se laisser guider par son instinct. Elle enfila une tenue légère et sortit de la maison. Elle marcha sans but précis, se laissant porter par le vent. Au fur et à mesure de sa promenade, elle sentait une énergie nouvelle l'envahir. Une sensation de liberté et de possibilités infinies. Elle se rendit compte qu'elle était prête à affronter tous les défis qui se présenteraient à elle. Elle était prête à découvrir ce que cette clé lui réservait. Et peu importe ce qui l'attendait, elle savait qu'elle serait prête à tout affronter. Elle sourit, sentant une vague de confiance et de détermination la submerger. Elle était prête à vivre une aventure extraordinaire.