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Baptiste est cloué (inchiodato) au lit. Et ça, pour un amoureux du skate, c’est vraiment

pas le pied (non è proprio una buona idea) !

Ses parents et ses frères et sœurs ont beau lui avoir apporté des bandes dessinées

(fumetti), des jeux vidéo, des livres, Jean-Baptiste s’ennuie, coincé (bloccato) dans son

lit d’hôpital. Bien sûr, ses parents et ses frères et sœurs viennent lui rendre visite tous

les soirs, mais ça ne remplace pas les copains. Et puis (allora), Jean-Baptiste attend

avec impatience la visite de son oncle Oscar, qui lui apporte toujours des cadeaux

incroyables d’Amérique ou du Japon, mais en ce moment, l’oncle Oscar est en voyage,

et il a fait savoir à Jean-Baptiste qu’il ne passerait pas le voir avant plusieurs jours. Et

Jean-Baptiste s’ennuie.

Il y a bien une télévision en face du lit, mais il ne se passe rien d’intéressant à la

télévision. Dans le lit d’à côté, il y a un autre garçon qui a environ (intorno) quinze ans.

Ce garçon n’a pas de plâtre, mais il ne bouge (muove) pas de son lit. Il s’appelle

Bernard et ça, Jean-Baptiste le sait parce que les aides-soignants (inservienti) et les

infirmières l’appellent par son nom et sont obligés de hurler (urlare) pour qu’il les

entende. Car Bernard les entend à peine (appena). Il porte sans arrêt un walkman sur

les oreilles et ne l’enlève pratiquement jamais, même pas pour manger. On dirait qu’il

ne voit rien de ce qui se passe autour de lui, tant il est absorbé par ce qu’il écoute. Il

ne lit pas, il n’a pas de game-boy, il n’a pas de jouets, il se contente d’écouter son

walkman. Et il porte des lunettes noires.

Jean-Baptiste aimerait bien parler à Bernard, mais il ne sait pas comment, il a peur de

le déranger (disturbare). Et il aimerait bien aussi emprunter (prendere in prestito) le

casque de Bernard pour savoir ce qu’il écoute. Comment se fait-il qu’un garçon

de quinze ans ne fasse rien, ne s’occupe de personne (non gli interessa nessuno), tous

les jours, toute la journée ?

Un jour, tout de même (tuttavia), Jean-Baptiste se lance :

- Hé ! dit-il.

Bernard ne répond pas.

- Hé ! Bernard !

Bernard ne répond pas.

Agacé (innervosito), Jean-Baptiste roule sa serviette en boule (arrotola il suo

asciugamano/tovagliolo in una palla) et la jette à Bernard. La serviette atterrit sur sa

tête. Bernard sursaute (sussulta).

- Hein ? Quoi ?

Il tâte (tasta/tocca) la serviette, la renifle (l’annusa), regarde devant lui, ôte

(toglie/rimuove) son walkman et dit :

- Qui est là ?

- Moi !

- Qui es-tu, toi ?

- Jean-Baptiste. Je suis dans le lit voisin du tien. Je suis là depuis trois jours. Tu ne m’as

pas vu ?

- Ah, je ne peux pas te voir, je suis aveugle (cieco).

Jean-Baptiste rougit (arrosisce). Il n’avait pas compris que Bernard était aveugle.

- Excuse-moi, dit-il.

- Tu n’as pas à t’excuser, répond Bernard, tu n’y es pour rien (tu non c’entri nulla).

- Tu es aveugle depuis longtemps ?

- Depuis six mois. Depuis mon accident.

- Qu’est-ce qui t’es arrivé ?

- J’ai voulu (voluto) traverser la chaussée (carreggiata/corsia) sur mon skate, et je n’ai

pas vu un camion arriver…

- Tu fais du skate ?

- J’en faisais. Mais maintenant, c’est fini pour moi, ajoute Bernard tristement.

- Moi aussi, je fais du skate, dit Jean-Baptiste.

- Ah bon, mais quel âge as-tu ?

- Treize ans, répond Jean-Baptiste… Et j’espère que je vais pouvoir en refaire… quand

je pourrai remarcher.

- Ah, tant mieux pour toi. Moi, je ne ferai plus rien, puisque je ne vois rien.

- Ben, c’est pas parce qu’on est aveugle qu’on ne peut plus rien faire !

- Non, bien sûr, mais moi, je n’ai plus envie de faire quoi que ce soit (qualsiasi cosa),

dit Bernard.

- C’est triste, dit Jean-Baptiste.

- Je suis triste, dit Bernard. Et il se met à pleurer.

Au bout d’un moment (dopo un momento), Jean-Baptiste demande :

- Qu’est-ce que tu écoutes dans ton walkman ?

- Rien, dit Bernard.

- Comment ça, rien ?

- Rien, j’écoute un bruit blanc. Du silence. Ça fait du silence autour (intorno) de moi,

c’est pour ça que je n’entends (sento) personne.

- Tu ne veux plus entendre personne ? demande Jean-Baptiste.

- Non. Si. Je ne sais pas. Enfin, c’est compliqué.

- Pourquoi ?

- Je voulais demander aux infirmières de me décrire la chambre, de me dire comment

elles sont habillées et quelle est la tête du médecin qui m’a opéré : il a une voix

bizarre, je me demandais si sa tête était bizarre aussi…

Malheureusement personne n’a le temps de me répondre. Alors, j’ai décidé que si je

ne voyais plus rien, je n’entendrais plus rien non plus.

- Mais tu m’entends, moi ! dit Jean-Baptiste.

- Oui. Mais toi, tu es sympa. Tu ne me parles pas comme si j’étais une sorte de

monstre.

- Tu n’es pas un monstre, tu es un garçon comme moi ! s’exclame Jean-Baptiste.

- Oui, dit Bernard. Mais, tout le monde n’est pas cet avis (non è di questa opinione/non

la pensa così). Un aveugle, ça n’intéresse personne.

- Donne-moi ta main, dit Jean-Baptiste.

Bernard tend la main vers la voix de Jean-Baptiste et Jean-Baptiste lui serre la main.

- Moi, je m’intéresse à toi.

Il est tard. Bernard a remis son casque sur la tête et il s’est endormi. Jean-

Baptiste réfléchit. Finalement, il décide d’écrire à son oncle Oscar. Le soir, quand ses

parents et ses frères et sœurs viennent lui rendre visite, il donne la lettre à un de ses

frères, celui qui surfe sur l’internet, et lui demande de l’envoyer à son oncle Oscar, qui

en ce moment, fait de l’escalade sur le Mont Fuji-Yama au Japon.

Une semaine a passé. L’infirmière entre dans la chambre.

- Bonjour Valentine ! dit Bernard.

- Bonjour Bernard ! répond l’infirmière étonnée (stupita), tu as l’air en forme

aujourd’hui !

- Je suis très en forme. Et vous, vous êtes très jolie, avec ces boucles d’oreille

(orecchini) en forme de poisson.

L’infirmière rougit de plaisir (arrorisce dal piacere) et touche ses boucles d’oreille.

Le chirurgien entre dans la chambre.

- Bonjour Docteur ! dit Bernard.

- Bonjour Bernard ! répond le chirurgien étonné. Tu as l’air vaillant (coraggioso,

agguerrito) aujourd’hui.

- Très vaillant. Mais vous, vous avez besoin d’un coup de peigne (colpo di

pettine/pettinata) !

Le chirurgien fronce les sourcils (si acciglia) et passe la main dans ses cheveux pour se

recoiffer (pettinarsi i capelli).

Les parents de Bernard entrent dans la chambre.

- Bonjour Papa, bonjour Maman, dit Bernard.

- Bonjour mon fils. Tu as l’air gai (gaia, felice) aujourd’hui !

- Je suis très gai. Et vous aussi, il faut l’être dorénavant (dovete esserlo anche voi d’ora

in avanti), je vais aller mieux.

Bernard se lève, se dirige sans hésiter vers ses parents et les embrasse. Surprise et

émue (toccata) de voir son fils debout (in piedi), sa mère lui dit :

- Qu’est-ce que tu portes sur les oreilles ? Ce n’est pas ton walkman !

- Non, c’est un micro-casque. Comme celui de Jean-Baptiste, là-bas. Il en avait deux, il

m’en a prêté un. Et dedans (qui dentro/da qui), il me parle et me guide.

Jean-Baptiste a toujours une jambe et un bras dans le plâtre mais maintenant, il est

assis dans un fauteuil roulant (sedia a rotelle). Il dit bonjour aux parents de Bernard.

- C’est mon oncle Oscar qui me les a rapportés du Japon. Grâce à ça, on fait équipe et

on va se balader (siamo una squadra e andiamo a fare una passeggiata) dans le parc.

Moi, je remplace les yeux de Bernard et lui, il remplace ma jambe et mon bras.

Aussitôt (subito), Bernard se dirige vers Jean-Baptiste, se place derrière le fauteuil

roulant et le pousse (spinge) dans le couloir à toute vitesse (corridoio a tutta

velocità), en faisant des figures (acrobazie/piroette).

Vocabulaire

Cassé : rotto

La jambe : gamba

Le bras : braccio

Glisser : scivolare

El élan : rincorsa

Il a sauté : è saltato

À son tour : a sua volta

Est retombé : è ricaduto

La rambarde : ringhiera

Un plâtre : gesso

Le pied, la cheville, le genou et la cuisse : piede, caviglia, ginocchio, coscia

Le poignet : polso)

L’épaule : spalla (fem)

Au bout : dopo

La poulie : puleggia

Est relié : attaccato

Le poids : peso

Plâtrée : ingessata

Autant : meglio

Est cloué : inchiodato

C’est vraiment pas le pied : non è proprio una buona idea

Les bandes dessinées : fumetti

Les jeux vidéo : videogioco

Les livres

S’ennuyer : annoiarsi

Coincé : bloccato

Puis : allora

Environ : intorno)

Bouger : muoversi

Les aides-soignants : inservienti

Les infirmières

Hurler : urlare

À peine : appena

Sans arrêt : senza sosta/ perennemente

Enlever : togliere

Déranger : disturbare

Emprunter : prendere in prestito

Le casque : cuffie

S’occuper de : interessarsi a

Tout de même : tuttavia

Agacé : innervosito

Il roule sa serviette en boule : arrotola il suo asciugamano/tovagliolo in una palla

Sursauter : sussultare

Tâter : tasta/tocca

Renifler : annusare

Ôter : togliere/rimuovere

Aveugle : cieco

Rougir : arrossire

Tu n’y es pour rien : tu non c’entri nulla

Voulu : voluto

Traverser la chaussée : attraversare la carreggiata/strada

Quoi que ce soit : qualsiasi cosa

Au bout d’un moment : dopo un momento

Autour : intorno

Entendre : sentire

Malheureusement : purtroppo

Être de cet avis : essere di questa opinione

S’endormir : addormentarsi

Étonnée : stupita

Les boucles d’oreille : orecchini

Rougir de plaisir : arrossire dal piacere

En forme de : a forma di

Vaillant : coraggioso, agguerrito<

Dettagli
A.A. 2023-2024
6 pagine
SSD Scienze antichità, filologico-letterarie e storico-artistiche L-LIN/04 Lingua e traduzione - lingua francese

I contenuti di questa pagina costituiscono rielaborazioni personali del Publisher Margheritagianola di informazioni apprese con la frequenza delle lezioni di Lingua francese e studio autonomo di eventuali libri di riferimento in preparazione dell'esame finale o della tesi. Non devono intendersi come materiale ufficiale dell'università Università Cattolica del "Sacro Cuore" o del prof Orione Franca.