melody_gio
di giorgia m.
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soluzione seconda prova francese Maturità 2017

In questa pagina ecco a voi la soluzione delle tracce di Maturità 2017 della Seconda prova di Francese per il liceo linguistico. La tipologia scelta per la simulazione è quella D - Artistico.

Tipologia D - ARTISTICO

1. « Nathalie Lemel » est le pseudonyme utilisé par un parisien actuel, qui souhaite menée le projet de démolition du Sacré-Coeur de Paris. Il s’agit d’un homme dont on ne connait pas l’identité, reprenant le nom d’une célèbre militante lors de la période de la Commune en 1870.

2. Le budget participatif de la ville de Paris représente une somme de 100 millions d’euros, qui est réservée à la réalisation de projets exclusivement proposés par les habitants de la vile, afin d’améliorer leurs quartiers respectifs dans leurs arrondissements. Il s’agit d’initiatives citoyennes mises en oeuvres par les politiques de la ville.

3. Pour pourvoir présenter un projet, il faut impérativement vivre à Paris, il faut que celui-ci fasse partie de « l’intérêt général, de la compétence de la Ville de Paris et rentre dans le budget d’investissement sans générer de dépenses de fonctionne. » (l10)

4. Les projets sont ensuite analysés en fonction de leur faisabilité, s’ils semblent réalistes et réalisables, en fonction du budget qu’ils nécessitent et s’ils respectent bien les critères requis. Les projets sont ensuite sélectionnés une première fois par les commissions de chaque arrondissement, et enfin ce sont les parisiens eux-mêmes qui sont à même de voter pour les projets soumis. Enfin, les projets seront validés officiellement par les équipes en charge du budget de la ville.

5. Le Sacré-Coeur fut construit afin « d’expier les péchés imputés à la Commune » (l20). Il s’agissait pour l’Eglise d’essayer de se racheter auprès de Dieu après la période de la Commune, après la honte de la défaite face à la Prusse et à la perte de ses territoires en Alsace-Lorraine.

6. Le Sacré-Coeur suscite autant d’hostilité, puisqu’il fut justement construit sur la montagne sur laquelle les événements de la Commune ont débutés et semble être un hommage à cette période plus que sombre de l’histoire de Paris.

7. Pour les monarchistes de l’époque le Sacré-Coeur est considéré comme une insulte, qui considèrent que ce monument célèbre la gloire des communards. A l’inverse les communards sont également contre cette Basilique, qui sont pour la séparation des pouvoirs entre l’Eglise et l’Etat, et qui voient en cet « édifice religieux (…) un lieu d’asservissement des masses » (l24).

8. Il y a eu en effet une série de prises de positions politiques concernant le Sacré-Coeur, comme la déclaration du chef du mouvement du Front de Gauche « Je pense que s’il y a un endroit où l’on pourrait faire autre chose, ça serait le Sacré-Coeur » (l35) qui envisagerait de le remplacer par un « espace de solidarité ». Lionel Jospin déclare que s’il devait choisir et qu’il en « avait le pouvoir » (l38), il raserait le Sacré Coeur.

9. Néanmoins, le projet de destruction du Sacré-Coeur n’est pas envisageable, d’une part parce qu’il est tout simplement classé monument historique, et donc protégé, et d’autre part parce qu’il est sous la tutelle de l’archevêché et non de la Ville de Paris, donc il ne rentre pas dans les critères des projets du budget participatif.

10. Lionel Jospin qualifie le Sacré-Coeur de « symbole d’obscurantisme, de mauvais goût et de réaction » puisqu’il fut construit après la Commune, en réaction à la guerre civile parisienne et à la défaite de la France face à la Prusse, pour se faire pardonner auprès de Dieu. Il est de « mauvais goût » selon lui de construire un tel monument qui domine toute la ville, sur de tels motifs, après une période aussi noire et sombre qui mis à feu et sang la capitale. Il n’est pas très bien vu de construire un tel édifice à la gloire de cette période, qui ne fait que rappeler la tragédie que la ville a connu durant cette période. De plus cette construction va en l’encontre des principes laïques, qui empêche le peuple de s’instruire et de progresser.

En un texte de 300 mots environ, racontez vos impressions, émotions et états d’âme face à un monument jugé peu attractif ou controversé.

Il serait totalement absurde de vouloir démolir la Basilique du Sacré-Coeur. On peut comprendre les motifs des personnes qui sont contre cet édifice, et qui voit en lui le symbole d’un passé plus que houleux de la ville, et qui critiquent les raisons de pourquoi il a été construit. Néanmoins, on ne peut pas prétendre vouloir abattre tous les monuments de la capitale de la France, qui furent érigés à des périodes sombres de l’histoire, pour des motifs qui aujourd’hui n’auraient aucun sens. On peut tout à fait sa construction de l’époque, mais il semble aberrant de vouloir anéantir un des symboles qui constitue la ville de Paris de nos jours. Au-delà d’être un temple à la gloire de la Commune, le Sacré-Coeur représente avant tout maintenant un des lieux incontournables pour les touristes qui viennent visiter Paris. Il s’agit d’une basilique, un lieu ouvert à tous, une oeuvre d’art d’une complexité et immensité impressionante. Après la Tour Eiffel, le Sacré-Coeur est sans doute le lieu le plus visité à Paris, il est représenté sur absolument toutes les cartes postales et autres objets souvenirs censés rappeler Paris. Il constitue dorénavant une merveille de la capitale, un lieu de passage, de rassemblement sur la pelouse, un lieu de promenade, un lieu où les amis viennent se retrouver, où les amoureux viennent s’embrasser, où les touristes viennent se faire photographier et profiter de la vue imprenable. Il me semble que nous avons évolué depuis la Révolution et la Prise de la Bastille, je ne crois pas que Paris ait besoin de plus d’une nouvelle manifestation populaire au sein de laquelle le peuple viendrait abattre un monument classé historique. De plus, je pense que les parisiens peuvent accomplir de plus grands projets qui leur seraient beaucoup plus utiles pour améliorer leur quotidien et embellir leur ville avec le budget participatif, plutôt que d’utiliser de l’argent à des fins révolutionnaires. Laissons au passé ce qui appartient au passé, et profitons de ce qu’il apporte au présent.

a Cura di Meghan Common

Data pubblicazione 22 Giugno 2017, Ore 16:38
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