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LE PARIS DU BARON HAUSSMANN :
Le baron Georges Eugène Haussmann est connu pour son rôle crucial dans la
transformation de Paris au XIXe siècle. Nommé préfet de la Seine en 1853 par
Napoléon III, il avait pour mission de moderniser et d'embellir la capitale française.
À cette époque, Paris était une ville dense, insalubre et difficile à naviguer,
caractérisée par des rues étroites et surpeuplées. Inspiré par les changements
observés à Londres à la suite de la Révolution industrielle, Napoléon III a souhaité
métamorphoser Paris en une ville moderne avec de larges avenues, des parcs et des
infrastructures.
Haussmann, homme d'ordre et d'autorité, était l'homme de la situation. Sous sa
direction, Paris a subi une transformation radicale en moins de vingt ans. Des avenues
larges comme les Champs-Élysées et la Rue de Rivoli ont été créées, des ponts ont été
construits, des kilomètres d'égouts ont été installés, et des espaces verts tels que les
Buttes-Chaumont et le parc Montsouris ont été aménagés.
L'esthétique de la ville a également été unifiée, avec des efforts pour aligner les
façades des bâtiments, les balcons, les corniches et même le mobilier urbain. Ces
changements visaient à favoriser la circulation de l'air, des personnes et de l'argent
dans la ville.
Cependant, ces travaux massifs n'ont pas été sans controverse. Certains ont critiqué
les motivations de Haussmann, suggérant qu'il visait également à renforcer la sécurité
et à prévenir de possibles soulèvements en rendant difficile la construction de
barricades dans les rues.
De plus, la transformation de Paris a eu des conséquences sociales importantes. Pour
faire place aux nouvelles infrastructures, de nombreux quartiers ont été démolis,
forçant une partie de la classe ouvrière à déménager en périphérie de la ville.
Haussmann a également contracté d'énormes dettes au nom de la ville, ce qui a
contribué à sa disgrâce et à sa chute après la défaite de Napoléon III en 1870.
Malgré ces controverses, l'héritage d'Haussmann à Paris est largement admiré de nos
jours. Ses travaux ont transformé la ville en une destination touristique prisée, et son
modèle a influencé d'autres urbanistes en Europe, comme James Hobrecht qui a
réaménagé Berlin à la fin du XIXe siècle.
Émile Zola
Réalisme et naturalisme :
La seconde moitié du XIXe siècle inaugurée par l’Empire consacre un nouvel état
d’esprit et de mentalité. Les progrès de la science favorisent l’affirmation d’une
pensée rationaliste dans toute activité humaine.
La production littéraire est marquée par l’affirmation du réalisme, c’est-à-dire par un
courant littéraire qui engage le roman dans la voie de l’observation méthodique et
objective. Balzac (1799 -1850) avec La comédie humaine et Flaubert, (1821-1880,
Madame Bovary 1857, L’éducation sentimentale 1869) sont considérés comme les
maîtres du roman réaliste.
Mais l’esprit scientifique du réalisme est poussé encore plus loin avec les œuvres des
frères Jules et Edmond Goncourt (Germinie Lacerteux 1865) et plus tard avec Émile
Zola, le leader du naturalisme. Ces auteurs essaient de décrire les phénomènes
sociaux selon les mêmes principes que les sciences expérimentales. Ils étudient les
faits réels comme l’homme de science et travaillent sur des documents. Ils prétendent
décrire la réalité telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être. Ils écrivent en
observant la violence, l’alcoolisme et les troubles nerveux, le romancier invente une
situation pour contrôler cette observation. Le but de ces écrivains est d’explorer la
société, de mieux comprendre l’être humain, des milieux populaires et des bas-fonds
aux classes sociales les plus riches.
Zola et le cycle Rougon-Macquart
Zola né à Paris en 1840 (mille huit cents quarante) et il est mort en 1902 est très
le cycle Rougon-Macquart.
connu pour avoir écrit un cycle de 20 romans :
À travers l’histoire d’une famille pendant le Second Empire, le vaste cycle des Rougon-
Macquart trace une fresque impitoyable d’une société dominée par la misère et
l’argent, par la primauté des sens et des instincts.
Influencé par les principes scientifiques du philosophe Taine sur lequel se fonde le
naturalisme, à travers cette œuvre Zola veut peindre la société françaises des années
50-70, de la classe sociale la plus pauvre à la plus riche, ainsi que le suggère le sous-
titre « histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire ». Le cycle
comprend les romans suivants : La fortune des Rougon (1871); La curée (1871); Le
ventre de Paris (1873); La faute de l’abbé Mouret (1875); Son Excellence Eugène
L’ assommoir
Rougon (1876); (1877); Nana (1880); La joie de
vivre (1884); Germinal (1885); La terre (1887); Le rêve (1888); La bête
humaine (1890); L’argent (1891); La débâcle (1892).
Inspiré par La Comédie humaine de Balzac, le livre a pour but d’étudier l’influence de
l’environnement sur l’homme et les mites héréditaires d’une famille, originaire de
Plassans qui est une ville fictive. Zola raconte l’histoire de cinq générations de
l’ancêtre (arrière-grand-mère), Adelaide Fouque (née en 1768), une femme qui va
devenir folle parce qu’elle souffre d’une maladie mentale. Elle est mariée à
Pascal Rougon, un fermier solide, dont elle a un fils, Pierre Rougon. Après sa mort, elle
eut une liaison avec le contrebandier Macquart qui lui donna une fille, Ursula
Macquart, et un fils, Antoine Macquart : la branche illégitime de la famille. De cette
famille Zola construira une généalogie entière dans le but de démontrer que
l’héritage et le milieu social déterminent l’activité et la vie humaine.
Une autre chose très importante de sa vie est son engagement politique. En 1898
j’accuse
Émile Zola écrit un pamphlet titré « », (paru sur le journal Aurore) où il
dénoncait l’injustice subie par l’officier Dreyfus qui était innocent.
Ce capitaine français de confession juive fut accusé injustement d’avoir délivré des
documents à l’Allemagne et pour cette raison il fut deporté dans le bagne de la
Guyane dans l’ile du Diable.
L’affaire Dreyfus a duré 12 ans et il a divisé la France en deux camps adverses : ceux
qui étaient pour l’innocence de Dreyfus (les dreyfusards) et ceux qui voulaient le
condamner (les antidreyfusards). (Dreyfus a été emprisonné de 1894-1899, réhabilité
en 1906). Film conseillé : réalisateur Roman Polanski, l’affaire Dreyfus en italien
« l’ufficiale e la spia »
L’Assommoir :
L’Assommoir est le septième roman du cycle des Rougon-Macquart . Sa
publication en 1877 est un scandale et rend célèbre Zola qui doit faire face à de
nombreuses critiques parce que son approche (Méthode) romanesque se détache de
toute considération morale. Le public est choqué parce qu’il utilise l’argot.
Le titre du roman, publié par épisodes en 1877, renvoie à un cabaret de Belleville,
quartier ouvrier de Paris.
En effet, le roman raconte l’histoire d’une jeune fille, Gervaise qui, malgré les
efforts faits pour avoir une vie meilleure, s’enfoncera dans l’alcool et se consacrera à
la prostitution. Le roman est composé de treize chapitres : les six premiers racontent
la détermination de Gervaise à avoir une vie propre, honnête et semble y parvenir
malgré les difficultés; le septième raconte la fête d’anniversaire de Gervaise : point
culminant dans la réalisation de ses efforts; les six autres chapitres racontent sa
décadence (décadence) : les tare héréditaires et l’environnement dégradé ont le
dessus, le destin de la femme est ainsi déterminé.
Gervaise déménage de Plassans à Paris pour suivre son amant Auguste
Lantier qui l’abandonne une fois arrivés dans la grande ville. Gervaise reste
seule avec ses deux enfants et pour survivre commence à travailler comme
blanchisseuse. Peu de temps après elle rencontre un ouvrier qui s’appelle Coupeau.
Gervaise et Coupeau s’épousent et bientôt ont une fille, Anna Coupeau- appelée par le
diminutif de Nana (c’est aussi le titre du neuvième roman du cycle). Gervaise est très
contente de sa vie : elle a des projets pour son avenir comme celui d’ouvrir une petite
blanchisserie. Mais un jour Coupeau a un accident : il tombe d’un toit. C’est à partir de
ce moment que tout va pour le pire. Coupeau déprime de plus en plus, il commence à
boire et à fréquenter l’assommoir. Le couple est alors accablé par les dettes et enfin
Gervaise est obligée de vendre sa blanchisserie. Désespérée et ne trouvant plus les
forces pour continuer à lutter elle aussi se met enfin à boire. N’ayant plus d’argent elle
se livre enfin à la prostitution.
Dans ce roman Zola décrit les quartiers pauvres de Paris, qui, dans la première moitié
du siècle, a vu doubler sa population sous l’effet de l’immigration provinciale.
Le quartier de Belleville et La goutte d’Or sont habités surtout par des ouvriers et des
immigrés venus des anciennes colonies françaises. Longtemps ces quartiers ont été
caractérisés par une d&ea