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Clam
La dictée du commandant du Paty de Clam Paris, 15 octobre 1894.
Ayant le plus grave intérêt, Monsieur, à rentrer momentanément en
possession des documents que je vous ai fait passer avant mon
départ aux manoeuvres, je vous pris de me les faire adresser
d'urgence par le porteur de la présente qui est une personne sûre...«
"Je vous rappelle qu'il s'agit d’une note sur le frein hydraulique du
canon de 120 et sur la manière dont..."
A ce moment, le commandant du Paty s'interrompt brusquement :
- Qu'avez-vous donc capitaine? Vous tremblez ?
- « J'ai froid aux doigts », répond Dreyfus qui continue à écrire.
-"Faites attention, c'est grave." réplique du Paty
Dreyfus est heurté par cette étrange grossièreté. Il continue
cependant à prendre la dictée, s'appliquant à mieux écrire.
"Dreyfus avait repris tout son sang froid, écrira du Paty. Il était inutile
de poursuivre l'expérience." Alors il se lève, pose solennellement
la main sur l'épaule du capitaine, et d'une voix tonnante lance
ces mots :
"Au nom de la loi je vous arrête. Vous êtes accusé du crime de
haute trahison."
Condamnation, dégradation,
déportation
• Décembre 1894. Dreyfus est en prison depuis
octobre.
• Il passe devant un tribunal militaire qui le juge à
huit clos, c’est-à-dire sans public.
• Les preuves sont inexistantes. Mais il faut
chercher un coupable, des officiers vont
fabriquer des preuves.
• L’affaire Dreyfus ne va pas être une erreur
judiciaire, mais un crime : il faut que Dreyfus soit
un traître, qu’il soit condamné, qu’il aille au
bagne.
Le 19 décembre 1894, le Conseil de guerre déclare
Dreyfus coupable à l’unanimité
Le général Mercier a remis à la Cour, un dossier secret, fabriqué par
ses soins, qui accuse Dreyfus et dont l’avocat de Dreyfus n’a pas eu
connaissance.
Il comporte l’expression « Cette canaille de D….. »
Le commandant Henry accuse Dreyfus de trahison et jure sur un
crucifix qu’il est coupable
• Sur ces fausses preuves, Dreyfus est
condamné à la déportation à perpétuité au
bagne de Guyane et à la honte d’une
dégradation militaire en public
5 janvier 1895
On a réuni tous les
jeunes officiers de
Paris et l’État major
dans la cour de
l’Ecole Militaire.
On a choisi l’officier le
plus grand possible
pour humilier Dreyfus
Il lui arrache
violemment ses
insignes d’officier et
lui casse ses armes
1895
Pour tous, il est un
ignoble traitre qui
mérite son châtiment
• En Guyane, il est écarté des autres
prisonniers et isolé à l’Île du Diable, en
face de Cayenne
La découverte fortuite de la vérité
Un officier intègre devient chef de La "Section de
Statistique du Service des Renseignements au
Ministère de la Guerre: le commandant Picquart
En mars 1896, un télégramme étrange trouvé dans la corbeille de l’ambassadeur
Schwarzkoppen attire les soupçons sur un autre officier dont le nom est mentionné
Monsieur,
<<J'attends
avant tout une
explication plus
détaillée [que]
celle que vous
m'avez donné
(sic) l'autre jour
sur la question
en suspens. En
conséquence je
vous prie de me
la donner par
écrit pour
pouvoir juger si
je peux
continuer mes
relations avec la
maison R. ou
non >>. C.
• Ce télégramme, qui restera dans l’Histoire sous
le nom de « Petit Bleu », entraîne l’arrestation
d’Esterhazy par Picquart.
• Pour son enquête, Picquart lit une demande
d'entrée au Ministère de la Guerre, signée de la
main d'Esterhazy. Il reconnaît l’écriture.. Il
ouvre son tiroir, sort une photo du bordereau. Il
la place à côté de la lettre d'Esterhazy. Il
regarde. Il compare. "Je fus épouvanté, dira-t-il.
Les écritures n'étaient pas semblables. Elles
étaient identiques"
André Gide Émile Zola
Marcel Proust
Lucien Herr
soutiennent la famille Dreyfus Charles Péguy
Esterhazy est acquitté en Picquart est interné au
trois minutes, à l'unanimité Mont-Valérien, puis expédié
par le conseil de guerre en Tunisie.
Conseil de guerre
.
Novembre 1897
Acquitté Condamné
Esterhazy Picquart
L’intervention
décisive
d’Emile Zola