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Tache (compito) sans doute impossible pour la Commission
celle quiconsistait à surmonter l'obstacle de l'extraordinaire diversité dessituations dans le monde.
La Commission s'est efforcée de raisonner dan un cadre prospectifdominé par la mondialisation et de tracer quelques orientations valablestant au niveau (livello) national qu'à l'échelon (livello) mondial.
Le cadre prospectif- –De remarquables découvertes et progrès scientifiques ont marqué ce dernierquart de siècle. De nombreux pays – dits émergents – sont sortis du sous-développement (sottosviluppo), le niveau (livello) de vie a continué saprogression selon des rythmes très differents selon les pays. Et pourtant unsentiment de désenchantement (disincanto) semble dominer au leindemain de ladernière guerre mondiale.
On peut parler des
désillusions du progrès sur le plan économique et sociale. L'augmentation du chomage (disoccupazione) et des phénomènes d'exclusion dans les pays riches l'atteste; les inégalités de développement dans le monde le confirme. Certes, l'Humanité est plus cosciente des menaces qui pèsent sur son environnement (ambiente) naturel, mais elle ne s'est pas encor donné les moyens d'y remédier.
Autre désenchantement, autre désillusion avec la fin de la guerre froide : la prospective d'un monde meilleur et apaisé. Les tensions couvent et explosent entre nations, entre groupes ethniques ou à propos des injustices accumulées sur les plans économique et sociale. Mesurer ces risques et s'organiser pour les conjurer, tel est le devoir de tous les responsables. Mais comment apprendre à vivre dans le "Village
Planète » (VillaggioGlobale) si nous ne sommes pas capables de vivre dans nos communautés naturelles d'appartenance : la nation, la région, la ville, le village, le voisinage (vicinato). C'est la question centrale de la démocratie : le vouloir de participer à la vie en communauté dépend du sens de la responsabilité de chacun.
Les tensions à surmonter- – A cette fin, il convient affronter, pour mieux les surmonter, les principales tensions qui sont au cœur de la problématique du XXIème siècle. : devenir peut à peut « citoyen du monde » sans perdre ses racines et tout en participant activement à la vie de sa nation et des communautés de base. : la mondialisation de la culture se réalise progressivement, mais encore partiellement. : relève
la tension entre l'extraordinaire développement des connaissances et la nécessité de maîtriser (dominer) le progrès scientifique. : la Commission n'a pas résisté aux capacités d'assimilation de l'homme à la tentation d'ajouter de nouvelles disciplines comme la connaissance de soi et des moyens d'assurer sa santé physique et psychologique ou.Encore l'apprentissage pour mieux connaître et préserver l'environnement naturel. Et pourtant les programmes scolaires sont de plus en plus chargés.
La tension entre le spirituel et le matériel
Penser et construire notre avenir commun - La Commission tient à souligner fortement les possibilités offertes par l'éducation. L'éducation a pour mission de permettre à tous, sans exception, de faire fructifier tous leurs talents et toutes leurs potentialités de création, ce qui implique pour chacun la capacité de se prendre en charge et de réaliser son projet personnel. Cette finalité dépasse toutes les autres. Sa réalisation, longue et difficile, sera une contribution essentielle à la recherche d'un monde plus vivable et plus juste. Certes, il y a beaucoup d'autres problèmes à résoudre. Tout invite à revaloriser le dimensions.
Éthiques et culturelles de l'éducation et à donner les moyens à chacun de comprendre l'autre dans sa particularité. Mais encore il faut commencer par se comprendre soi-même ! L'éducation doit être une construction continue de la personne humaine, de son savoir et de ses aptitudes, mais aussi de sa faculté de jugement et d'action : elle doit être une éducation tout au long de la vie. C'est aussi vrai que toute la vie personnelle et sociale offre matière à apprendre, comme à faire. Pour être en mesure de bien utiliser ces potentialités, l'individu doit posséder tous les éléments d'une éducation de base de qualité. L'école lui donne davantage le goût et le plaisir d'apprendre, la capacité d'apprendre à apprendre, la curiosité de l'esprit. Pour cela, rien ne peut remplacer le système formel de
L'éducation où chacun s'initie aux disciplines de la connaissance. Rien ne peut substituer à la relation d'autorité, mais aussi de dialogue, entre le maître et l'élève. Tous les grands penseurs classiques qui se sont penchés sur le problème de l'éducation l'ont dit et répété. Il revient au maître de transmettre à l'élève ce que l'Humanité a appris sur elle-même et sur la nature, tout ce qu'elle a créé et inventé d'essentiel.
Placer l'éducation tout au long de la vie au cœur de la société - Les quatre piliers de l'éducation - Le concept d'éducation tout au long de la vie apparaît très important. Mais un autre impératif se fait jour : la nécessité de comprendre mieux l'autre, de comprendre mieux le monde.
Commission a mit davantage l'accent sur l'un de pilastri qu'elle a présentés comme les bases de l'éducation. Il s'agit d'apprendre à vivre ensemble en développant la connaissance des autres, de leur histoire, de leurs traditions et de leur spiritualité. Et à partir de là, de créer un esprit nouveau pour la réalisation de projets communs. C'est une utopie nécessaire pour sortir du cycle dangereux nourri par le cynisme ou la résignation (rassegnazione). La Commission rêve (sogna) d'une éducation créatrice et fondatrice de cet esprit nouveau. Mais elle n'a pas négligé les trois autres piliers de l'éducation : une "culture générale" qui constitue le passport pour une éducation permanente, dans la mesure où elle donne le goût, mais aussi les bases, pour apprendre.Tout au long de sa vie, au-delà d'un métier, il convient plus largement d'apprendre à faire acquérir une compétence qui rend apte à faire face à de nombreuses situations, dont certaines sont imprévisibles, qui facilite le travail en équipe. Cette compétence devient plus accessible si les élèves ont la possibilité de se tester et de s'enrichir en prenant part à des activités professionnelles ou sociales, parallèlement à leurs études.
Enfin et surtout, tel était le thème dominant du rapport "Apprendre à être" publié en 1972 sous les auspices de l'UNESCO. Ses recommandations sont toujours d'une grande actualité : il y a besoin d'une grande capacité d'autonomie et de jugement pour la réalisation du destin collectif. Et aussi que le présent rapport souligne : ne
laisser inexploré aucun des talents qui sont comme des trésors enfouis (nascosti) au fond de chaque être humain. La Commission a évoqué cette autre utopie : la société éducative fondée sur l'acquisition, l'actualisation et l'utilisation des connaissances. Alors que se développe la société de l'information, l'éducation doit permettre à chacun de se servir des informations, les recueillir, les sélectionner, les ordonner et les utiliser. L'éducation doit, donc, constamment s'adapter à ces mutations de la société. Très importants deviennent la qualité de l'enseignement et l'équité. 9- Repenser les différentes séquences de l'éducation – En centrant ses propositions autour du concept d'éducation tout au long de la la Commission confirmeL'importance vitale de l'éducation de base. La vie, l'éducation tout au long de la vie permet d'ordonner les différentes séquences, de diversifier les parcours, tout en les valorisant. Ces réflexions n'enlèvent rien à ce qui a été bien défini, lors de la Conférence de Jomtien en 1990, sur l'éducation de base, sur les besoins éducatifs fondamentaux. Ces besoins concernent les apprentissages essentiels : lecture, écriture, expression orale, calcul, résolution de problèmes ; et aussi les contenus éducatifs fondamentaux : connaissance, attitudes, valeurs dont l'être humain a besoin pour survivre, pour développer ses facultés, pour améliorer la qualité de son existence, pour prendre des décisions éclairées et pour continuer à apprendre. Mais le rapport entre l'enseignant et l'élève,
Une bonne utilisation des moyens