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Saussure et la sémiologie

« La sémiologie étudie la vie des signes au sein de la vie sociale ». Si nous parlons, c'est en vertu de conventions sociales : les règles qui permettent la communication sont partagées par tous. Pour l'autonomie de la science linguistique, il faut définir ses tâches, qui font d'elle une science autonome et indépendante.

Le véritable objet de la linguistique n'est pas le langage, mais la langue. Le langage est une faculté universelle qui nous a été donnée par la nature : la nature nous a pourvu d'une série de caractéristiques et d'aptitudes physiologiques et cognitives pour exercer cette faculté. Donc le langage est la faculté de mettre à l'œuvre l'ensemble des conventions symboliques qui composent la langue, tandis que la langue est un produit social.

Selon Saussure, la langue est un système de...

signes ; les signes de la langue sont des symboles ; contrairement aux indices et aux icônes, les symboles sont conventionnels. Les linguistes qui avaient précédé Saussure considéraient les langues comme des nomenclatures, une taxonomie, c'est-à-dire que à chaque mot correspond une chose dans la réalité (correspondance univoque). Cela est un point critique pour Saussure (si les langues étaient nomenclatures, la syntaxe n'existerait pas), qui croit que au sein de la sémiologie, la langue est un système de signes. Un système est un ensemble d'éléments qui ne sont pas isolés, qui communiquent entre eux et entretiennent des rapports de complémentarité ou d'opposition.

Dans la 1ère partie du Cours de Linguistique Générale, Saussure met en évidence des couples d'opposition, des catégories notionnelles :

  1. Langue vs
  2. La langue est un système abstrait ou virtuel, clos (fermé) et se réalise pratiquement dans la parole ; c'est un fait social (collectif), essentiel (permanent) et enregistré passivement (intériorisé).

    La parole est constituée par l'ensemble des réalisations ou actualisations concrètes de la langue ; c'est un fait individuel ( ogni realizzazione è a sé stante), accidentel, et un acte volontaire.

    Saussure compare langue et parole à une symphonie : la langue est la partition de la symphonie alors qu'on peut jouer avec la parole. Saussure établit la primauté de la langue sur la parole, mais cela ne signifie pas forcément qu'il n'a pas pensé à une linguistique de la parole, tout simplement son projet n'a pas eu une origine. Il faut attendre les années 60 et 70 pour que naisse une véritable linguistique de la parole.

    avantétouffée par le courant pragmatique et les théories cognitives des années 30, 40 et 50, qui s’est développée grâce à Émile Benveniste, qui s’est basé sur la notion d’énonciation.

    2. Linguistique interne vs linguistique externe

    Quand on étudie une langue, plusieurs variables interviennent ; elles peuvent être internes (conditions nécessaires) ou externes (historiques, sociologiques, anthropologiques, cognitives ; elles ont une influence dans le langage). Comme la linguistique interne étudie la langue comme un système de signes, la linguistique interne prédomine sur la linguistique externe.

    3. Linguistique synchronique vs linguistique diachronique

    La linguistique synchronique (ou statique, selon une vieille dénomination de Saussure) s’occupe des états des langues dans un moment donné, précis de leur histoire. La linguistique

    Formattazione del testo

    diachronique (ou évolutive) s'occupe de l'histoire des langues, de leur évolution. En fait l'opposition n'est pas si nette, parce que la synchronie est contenue dans la diachronie. Saussure établit la primauté de la synchronie sur la diachronie et pour expliquer cela, il utilise la métaphore du jeu d'échecs : deux joueurs sont en train de jouer aux échecs, chacun avec ses stratégies ; si une 3 personne s'approche aux joueurs, elle n'a pas besoin de connaître les tactiques utilisées avant parce qu'elles appartiennent au passé.

    SyncronieLangueLinguistique DiachronieParole4. Langue écrite vs langue orale 2 L'objet véritable de la linguistique est la langue orale, pas le code écrit. La langue orale prédomine sur la langue écrite et cela est témoigné par le fait que dans le Cours de Linguistique

    Générale Saussure donne plus d'importance à la phonologie qu'à l'écriture. 5. Rapport syntagmatique vs rapport paradigmatique Dans la mesure où la langue est un système de signes, le système est composé par des éléments qui entretiennent des relations entre eux ; ces relations peuvent se déployer sur 2 axes : un axe horizontal, l'axe des combinaisons, et un axe vertical, l'axe des associations. Les rapports syntagmatiques ou des combinaisons sont les rapports de successivité et de contiguïté des signes sur la chaine parlée. Quand on parle, le système phonatoire n'est pas disposé à dire plusieurs choses en superposant les signes : par exemple, à l'écrit on doit respecter un principe de linéarité du signe, c'est-à-dire que les signes doivent suivre l'ordre de combinaison. Chaque

    Élément entretient des relations tout à fait différentes. Ex. bar [ba ] bras [bʀa] - La maîtresse aime les enfants - Les enfants aiment la maîtresse au niveau de la syntaxe, le rapport entre l'agent et le receveur change. Les rapports paradigmatiques ou des associations se situent hors de la chaine du discours ; il s'agit d'associations mentales qui opèrent des substitutions virtuelles. Quand on parle il y a des éléments virtuels qui pourraient être à la place des éléments qu'on trouve, c'est-à-dire que à l'état potentiel dans le système il y a des éléments (définis « in absentia » par Saussure) susceptibles de substituer les éléments qu'on trouve. Il faut dire qu'on ne peut pas remplacer un élément d'une catégorie grammaticale avec un

    élément d’une autre catégorie grammaticale ( analisi distribuzionale). Tyrannie de la lettre « Mais la tyrannie de la lettre va plus loin encore : à force de s’imposer à la masse, elle influe2 sur la langue et la modifie. Cela n’arrive que dans les idiomes très littéraires, où le document écrit joue un rôle considérable. Alors l’image visuelle arrive à créer des prononciations vicieuses ; c’est là proprement un fait pathologique. » Ex. une série paradigmatique Enseignement Enseigner Apprentissage Changement Clément Éducation Armement Enseignant Justement identité de signifiant Identité Identité de signifiant de signifiant Identité de signifié (même transcription (même radical) (même suffixe) phonétique) Saussure critique la notion de mot : c’est une notion qu’iln'utilise pas, parce que elle est ambiguë et on ne peut pas décrire la réalité en assignant des étiquettes. C'est pour cela qu'il privilégie la notion de signe. Il écrit : « Le signe linguistique unit non une chose à un mot, mais un concept et une image acoustique ». On dirait que le concept est immatériel, tandis que l'image acoustique est quelque chose qu'on peut percevoir, mais Saussure tient à préciser que le signe linguistique est immatériel ; le concept et l'image acoustique sont des entités psychiques et ils sont complémentaires. Pour qu'il y ait une signification il est nécessaire que le signe soit associé à la réalité extralinguistique : Saussure révolutionne sa terminologie et dans le triangle sémiotique il parle de signifié (= concept), signifiant (= image acoustique) etréférence (= « representamen », c'est-à-dire ce que le signe représente ; la réalité extralinguistique). Le lien qui unit le signifiant à la référence est plus faible que ce qui unit le signifié et la référence. PROPRIÉTÉS DU SIGNE 1) LINÉARITÉ DU SIGNIFIANT les éléments sur la chaîne parlée sont associés par des rapports syntagmatiques. 2) ARBITRAIRE DU SIGNE Le signe est arbitraire, c'est-à-dire qu'il est immotivé, parce que aucun rapport de motivation n'existe entre le signifiant et le signifié ; il n'y a aucune raison plausible pour laquelle à un signifiant correspond un signifié. Cela est prouvé par les différences qui existent entre les langues. Ex. fr. bois it. legno, legna, bosco expressions idiomatiques : fr. toucher du bois it. toccare ferro. Dansles onomatopées il y a un degré de motivation, mais Saussure affirme que les onomatopées en réalité ne sont pas totalement motivées, parce qu'elles changent d'une langue à l'autre. Il distingue 2 degrés de motivation : i) ARBITRAIRE ABSOLU (ex. vingt il n'y a aucune motivation pour laquelle ça se dit "vingt") ii) ARBITRAIRE RELATIF (la forme nous aide à reconnaître le signifié ; ex. dix-neuf il est partiellement arbitraire, mais ses composants sont absolument arbitraire). Il n'y a que les symboles qui sont arbitraires. Dans ses "Écrits sur le signe" Charles Sanders Peirce a fait une tripartition des signes :
    • Icônes entre le signifiant et le signifié il y a une similitude, une analogie et ils ont un degré de motivation (ex. certains panneaux routiers, photocopies, une image dans un miroir)
    • Indices il y a un rapport de

    contiguïté entre le signifiant et le signifié et ils ont un degré de motivation (ex. girouette)

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Publisher
A.A. 2021-2022
9 pagine
SSD Scienze antichità, filologico-letterarie e storico-artistiche L-LIN/04 Lingua e traduzione - lingua francese

I contenuti di questa pagina costituiscono rielaborazioni personali del Publisher AlessiaC18 di informazioni apprese con la frequenza delle lezioni di Lingua e traduzione francese I e studio autonomo di eventuali libri di riferimento in preparazione dell'esame finale o della tesi. Non devono intendersi come materiale ufficiale dell'università Università degli Studi di Pisa o del prof Attruia Francesco.