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Grande-Bretagne. Elle fut
intégrée dans la
Confédération canadienne
constituée par les Actes de
l’Amérique du Nord
britannique de 1867 qui
créaient la Confédération
canadienne et les
provinces. L’annexion du
Nouveau Québec en 1911
en fit la province la plus
étendue du Canada. Les
Actes de l’Amérique du
Nord britannique de 1867
instituent le bilinguisme au
Québec. L’anglais
demeurait seule langue
officielle dans le reste du
Canada. À la suite de la
conquête britannique, étant
devenu la langue des
milieux de décision
économique, l’anglais
s’imposa au Québec – en
particulier dans le domaine
des affaires. Cette situation
fut ressentie comme une
injustice par nombre de
Québécois qui se voyaient
privés du droit d’utiliser leur
langue dans un monde
dominé par les
anglophones. Cependant
s’ouvrit une nouvelle
période d’affirmation
francophone. Dès 1948 le
Quebec adopta le drapeau
fleurdelisé. Les ententes
signées en 1965 avec la
France marquent le début
d’une coopération directe
développée après le
voyage historique du
général de Gaulle en juillet
1967.
• L’Acadie – constituait
la partie orientale de la
Nouvelle-France. Les
premiers peuplements
français datent de 1603 en
Nouvelle-Ecosse, avec la
fondation de Port-Royal par
Pierre de Guast, et de 1630
au Nouveau-Brunswick
avec la fondation du fort de
Jemsek par Charles de
Latour. Le traité de Breda
de 1667 établit clairement
les droits de la France sur
l’Acadie. Par le traité
d’Utrecht du 11 avril 1713,
ces territoires furent cédés
à l’Angleterre, en dépit du
fort peuplement français
déjà existant. De 1775 à
1763 eut lieu le “grand
dérangement”, la
déportation sur tout le
littoral américain jusqu’en
Louisiane (encore
française) de 15 000
Acadiens, dont 7 000
périrent. Des 1766, bon
nombre de ces exilés
revinrent. Rien dans l’Acte
de l’Amérique du Nord
britannique de 1867
n’assurait une garantie des
droits linguistiques des
Acadiens. Les descendants
des Acadiens ont assuré la
survivance de la langue
française et fait reconnaitre
son usage en dépit des
vicissitudes historiques qui
avaient tendu à son
élimination. C’est l’un des
cas les plus remarquables
d’“entêtement linguistique”
des francophones.
• Louisiane – Robert de La
Salle revendique au nom du
roi de France le vaste territoire
découvert auquel il donna le
nom de Louisiane, en
l’honneur de Louis XIV. Pierre
Le Moyne fonde Bâton Rouge
en 1699. Jean-Baptiste Le
Moyne fonde La Nouvelle-
Orléans en 1716. Colonie de
la Couronne de France (1731),
la partie à l’ouest du
Mississippi fut cédée aux
Espagnols par le traité de
Fontainebleau en 1762, et en
1763 la partie est fut cédée à
l’Angleterre. En 1800,
l’Espagne rétrocédait ces
territoires et en 1803,
Napoléon les vendit pour 80
millions de francs-or aux États-
Unis. L’implantation de la
population française eut lieu
en trois étapes: les Créoles se
sont installés à la Nouvelle-
Orléans ver 1730; les Acadien,
obligés de quitter leur territoire
lors du grand dérangement, à
partir de 1755; les Mulâtres,
descendants d’esclaves de
Saint-Domingue et d’Haïti
fuyant la révolution de
Toussaint Louverture en 1809.
La Constitution de la Louisiane
instituait le français comme
seconde langue officielle,
disposition non reprise dans la
Constitution de 1921
actuellement en vigueur. La
politique actuelle tend à
redonner au français son
statut de seconde langue
officielle de l’Etat.
• Plusieurs pays des
Caraïbes – membres du
Commonwealth, sont
“créolophones”. Malgré ce
regain de faveur accordé au
créole, dans les médias audio-
visuels notamment, le français
demeure la langue de
l’enseignement, de
l’administration, de l’écrit et de
la promotion sociale. Depuis
quelques années on assiste à
une pénétration de l’anglais
sous la pression du mode de
vie américain véhiculé par la
télévision américaine et les
relations avec la diaspora
haïtienne, nombreuse aux
Etats-Unis.
• Haïti – La république
d’Haïti ne couve que le tiers de
l’île d’Hispaniola. Découverte
par Colomb le 6 décembre
1492, l’île eut d’abord un
destin espagnol. En 1697, le
traité de Ryswick, attribue la
partie occidentale de l’île à la
France. L’administration de
Louis XIV y crée une colonie
puissante. La Révolution
française marque le début
d’une période troublée; en
1790, l’Assemblée provinciale
dote l’île d’une Constitution
autonome. La révolte des
esclaves de 1791 et celle plus
tardive menée par l’ouissaint
Louverture l’échec des corps
expéditionnaires de Napoléon,
aboutissent à une
proclamation d’indépendance
le 1er janvier 1804 par
Dessalines. Le français,
unique langue officielle du
pays, à l’origine, a été rejoint
en 1987 par le créole en vertu
de la nouvelle Constitution
haïtienne.
• Les Franco-Américains –
Ce vocable désigne les
francophones habitant aux
Etats-Unis, principalement en
Nouvelle-Angleterre (Maine,
Vermont, New.Hampshire,
Connecticut, Rhode Island et
Massachusetts). 2 millions de
personnes de langue
maternelle française,
descendants d’immigrés du
Québec ou d’Acadie, y sont
toujours présentes mais dont
la moitié seulement utilise
toujours le français comme
langue principale ou langue
seconde.
• Les îles créolophones –
Dominique, Saint-Vincent,
Saint-Christophe, Sainte-
Lucie, entretiennent par leur
langue une relation vivante
avec le français.
• Dénombrement des
francophones
• Il est malaisé à effectuer.
Les variations tiennent aux
difficultés d’une enquête fondée
sur une répartition entre les
“sujets parlants” pour qui le
français est d’usage unique et
quotidien et ceux pour qui il est
langue seconde, langue apprise
ou simple langue de culture. On
doit également inclure les
locuteurs potentiels dans les pays
où le français est langue
véhiculaire ou d’expression
internationale. Il est impossible de
chiffrer les hommes qui dans les
pays non francophones parlent ou
lisent en français, leur nombre se
compte par millions auquel il faut
ajouter les Français vivant à
l’étranger. Les français n’a en
proportion ni gagné ni perdu
depuis cent ans.
• Le français comme “langue de
culture” en dehors de toute nécessité
géographique ou historique.
• L’Alliance Francaise,
organisation privée très
dynamique – Elle a su
reconquérir sa place après la
dernière guerre et connaît un
important développement. La
langue française passe à travers
l’ensemble des clivages
politiques, géographiques,
raciaux, ethniques et intellectuels.
• Les professeurs et
élèves de français à l’étrangers
– Le nombre total d’enseignants
de français dans le monde est
d’environ 250 000. Parmi les
élèves de l’enseignement
secondaire dans le monde, il y en
a à peu près 35 millions qui
étudient soit le français, soit en
français. Le réseau des Instituts
et Centres culturels regroupe 133
établissements qui accueillaient
en 1993, 142 600 apprenants de
français. Roumanie
• En après la
seconde guerre mondiale, le
russe fut l’objet d’une promotion
rapide imposée. Le français
depuis a partiellement repris la
place privilégiée qu’il avait
traditionnellement occupée.
• 1887, Reclus, distinguait les
francophones pour qui le français est
une langue maternelle, de ceux qui
sont “francophones par destination”,
leur pays participant à la vie
internationale par le media du
français.
• La Francophonie en actes
• L’époque des propositions
(1965-1967)
• Création des conférences
internationales ministérielles,
avec en 1960 la Ière Conférence
des ministres de l’Education de
France et des Etats africains et
malgache, suivie de celle des
ministres de la Jeunesse et des
Sports.
• Création en France d’un
Haut Comité pour la Défense et
l’Expansion de la langue
française (1er décembre 1965).
Le mouvement francophone
acquiert une dimension
particulière lors de la Ire Biennale
de Namur (1967).
• Deux zones
géographiques hors d’Europe
sont fertiles en initiatives
francophones, le Québec et
l’Afrique. Lajoie, ministre de
l’Education du Québec, est le
premier membre d’un
gouvernement à faire allusion à
une communauté francophone
“qui ne doit pas englober
seulement la France et le
Québec, mais tous les pays de
langue f