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Les épisodes de la vie du héros sont imaginés en forgeant des hypothèses à partir d’indices ; un
paquet de café envoyé d’Afrique, gardé comme une relique. Une façon de concevoir « l’œuvre
ouverte ».
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Vie d’Antoine Peluchet (à Jean-Benoît Puech, universitaire et écrivain français) on apprend
qu’Antoine était un des ancêtres nait en 1850 à Le Chatain, fils de Toussaint Peluchet et Juliette. On
commence à parler de lui parce qu’Elise tient une vielle boite de biscuits où elle conserve des
souvenirs et des objets précieux ; l’objet en question est la Vierge à l’enfant, utilisée quand quelqu’un
nait ou meurt.
Son père était un paysan qui travaillait la terre, mais Antoine ne veut pas devenir comme lui. Son
père perçut dans le fils quelque chose, geste, parole ou plus vraisemblablement silence, qui lui
déplut. Ce malentendu générationnel conduit Antoine à quitter la maison un soir à dix-sept ans au
moment d’un dispute avec son père ; la scène est vue de l’extérieur par un observateur fictif, qu’il
voit de grands gestes et qu’il sent des bruits, mais il n’y a pas des voix. Antoine quitte et il ne reviendra
jamais. En s’enfuyant, il laisse derrière lui trois livres, amorce d’un récit riche de références
intertextuelles, nourri de la bibliothèque du narrateur écrivain. Les trois livres d’Antoine Peluchet
(Manon Lescaut « dans une édition de colporteur » (p. 42), une règle de saint Benoît et un petit atlas),
suppléent d’abord à l’absence de leur possesseur dont ils rapportent et mettent en scène la
disparition, déchiffrent les raisons d’une rupture avec le père, d’un éloignement irrémédiable.
Après avoir consulté les livres d’Antoine pour chercher des réponses, Toussaint commence à boire.
Les parents se mettent à rêver sur la vie d’Antoine : Fiéfié, qui aidait le père à travaillait la terre, lui
dit que le fils est en Amérique, donc ils imaginent qu’il est parti comme beaucoup de gens, pour faire
fortune. Un soir le père est au cabaret et un des garçons Jouanhaut lui raconte de son fils : il ne se
trouve pas en Amérique, mais il a été vu avec des prisonniers condamnés aux travails forcés, en train
de s’embarquer pour l’Ile de Ré. On apprend que Juliette meurt, peut-être à cause de cette
révélation, tandis que Toussaint continue sa vie et en buvant beaucoup, avec l’air de ne pas être
touché par le destin de son fil. Fiéfié meurt aussi, mais on ne saura jamais de quelle manière. Quand
le père tombe dans le puits en 1902, le narrateur imagine cette morte comme une réunification entre
le père et le fils.
Le narrateur s’identifie avec le héros peut-être parce qu’il est le premier homme qui possède son
vestige depuis Antoine, comme si dans sa famille composée par beaucoup de femmes, il représentait
son ombre. Il est le plus proche à être son fils : ses destins se rencontrent, se ressemblent. A la fin du
chapitre, le narrateur nous dit que la place d’Antoine dans le cimetière de Saint-Goussaud est vide et
c’est comme Antoine la lui avait laissée pour lui, près de son père, Toussaint ; de cette façon son père
pourra devenir le père du narrateur.
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Vies de Clara et Eugène (grands-parents paternels du narrateur) le chapitre s’ouvre avec le
narrateur qui se souvient de la visite annuelle de ses grands-parents paternels quand il était un
enfant ; ils lui rappelaient chaque fois la disparition de son père. Dans sa famille, ce sont les femmes
qui sont plus intelligents, plus cultivées, tandis que les hommes boivent beaucoup, comme le
narrateur. C’est comme si le narrateur ne connait pas ses ancêtres, parce que le père est parti
lorsqu’il est enfant. Le père du narrateur n’est pas le fils d’Eugene, mais il est le fils d’un amant
précèdent de Clara : cette incertitude fait devenir l’absence du père page blanche. Quand ses quatre
grands-parents se réunissaient le dimanche il lui semblait qu’ils viellassent un défunt, la seule raison
de cette réunion familiale. Le rapport entre le narrateur et ses grands-parents paternels est plutôt
détaché ; quand ils commencent à vieillir il se rend chez leur seulement deux fois.
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Vie de deux frères Bakroot la mère du narrateur l’envoie au collège où il reste pour sept ans et
où il apprend le latin et les auteurs du passé. Rémi et Roland sont les camarades d’école de Michon
d’origine flamande et ils sont l’un le contraire de l’autre : Roland est le majeur, il est un garçon très
sage, qui travaille beaucoup, qui aime lire et étudier, auquel le maitre Achille donne des livres parce
qu’ils partagent une admiration pour la littérature, mais il est très timide ; son frère, Rémi, est joyeux
et exubérant, un peu méchant avec un enseignant parce qu’il préfère son frère à lui, ne travaille pas
et a un succès énorme avec les camarades et les filles. Les deux frères sont des fils que leur rivalité
farouche pousse chacun à dépasser l’autre ; la jalousie qui pousse le cadet à voler le livre offert à son
aîné Roland par le prof de latin, se clôt par une terrible bagarre.
A un certain point Achille prend sa retraire et meurt la même année : d’une partie Roland est triste,
il pleure parce qu’il Achille était la seule personne qu’il avait aimée ; d’autre partie il est
soulagé/libéré parce qu’il ne doit plus se confronter avec lui – mauvaise réputation, il souffre de ses
ridicules, de son inaptitude à adopter le lien social et qui considère comme un triste miroir - le traine
comme un boulet sa morte représente à la fois un regret et une libération.
Roland va à l’université, tandis que Rémi s’engage, devient cadet dans l’armée et il meurt. Les deux
frères représentent deux aspects de la vie : Roland la contemplation de la vie et Remi la vie active
(en fait il meurt). Les frères sont aussi la représentation des repulsions de la vie de narrateur
l’étude, le savoir et la vie. Le fait que Remi meurt nous dit quelque chose de la vie que Michon doit
abandonner pour devenir écrivain.
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Vie de père Foucault on comprend que l’expérience théâtrale du narrateur va finir et qu’il a connu
une actrice, Marianne ; ils se promènent, le narrateur commence à boire et ils se rendent à un café.
Dans ce café, il y a un type qui a décidé de séduire les femmes par sa capacité verbale, mais il parle
très mal et le narrateur le corrige et il se moque de lui : il dit que sera la compassion la raison pour
ses réponses. Comme l’homme comprend d’être ridiculisé, il sort, il attend Michon et il le frappe, ma
le narrateur est trop ivre pour réagir.
Le lendemain il est hospitalisé parce que les blessures sont trop graves, en fait il subit une opération
et pendant ce temps il connait père Foucault le choix du nom n’est pas anodin, il fait allusion au
philosophe Michel Foucault (dont le livre Vie des hommes infames a beaucoup inspiré Pierre Michon)
et au missionnaire Charles de Foucault.
Le vieux avait un cancer à la gorge, et, pour raisons de santé, doit se rendre à Villejuif (banlieue de
Paris), parce que là il peut guéri, mais il refuse tandis que le médecin cherche de le convaincre.
Michon ne comprend pas la raison pour laquelle il ne veut pas aller ; peut-être pour ne pas s’éloigner
de la famille, mais il découvre bientôt qu’il est veuf et sans fils. Les infermières se rappellent à Michon
pour le convaincre, mais c’est inutile : le père meurt. Pourquoi refuse-t-il ? Parce que le père Foucault
était analphabète et il sait que s’il était allé là il aurait dû remplir des feuilles, donc plutôt que dire
qu’il est handicapé, qu’il ne soit pas lire où écrire, il meurt. Michon s’identifie avec tous ces
personnages : avec père Foucault parce que comme le père ne veut pas aller à la Ville parce qu’il ne
sait pas lire ou écrire, Michon ne veut pas aller à Paris parce qu’il se sent inférieur aux grands écrivains
de la capitale il ferait la même figure de l’analphabète, en prétendant d’être un écrivain. A la fin
du chapitre il dit que sa place se trouve à côté de l’homme qui a moqué, qu’ils ne sont pas différents,
que, quand il l’a frappé, ils sont devenus égaux.
« Le père Foucault était plus écrivain que moi : à l’absence de la lettre, il préférait la mort. Moi, je
n’écrivais guère ; je n’osais davantage mourir »
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Vie de Georges Bandy (à Louis-René des Forêts, écrivain français) on apprend que le narrateur se
rendu chez sa mère cherchant l’inspiration pour écrire, après avoir laissé Annecy et Marianne avec
laquelle s’échange des lettres où il mente sur sa condition ; mais ici il se consacre seulement à boire
et à se droguer ; il achète des livres comme s’ils pouvaient l’aider.
Après un épisode où le narrateur tue volontairement un lapin avec la voiture, Marianne lui écrit
qu’elle veut terminer leur relation. La rupture avec elle met en crise le narrateur, qui n’est plus
capable ni de vivre ni d’écrire.
Michon se rend à un hôpital psychiatrique à La Ceylette où il reste pour deux mois et où il se fait
visiter par le docteur C qui lui donne des médicaments pour dormir. Dans l’asile il reconnait l&