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Les romans de Malraux constituent avant tout une quête des valeurs universelles qui fondent les ac-
tions humaines. Il en distingue deux : la dignité, qui peut pousser l’homme à la mort volontaire pour
donner un sens à sa vie, et la fraternité, qui les pousse à s’unir pour aller au-delà de l’égoïsme et com-
battre ensemble pour le bien commun. A partir de la Libération, Malraux se détache de la création ro-
manesque pour méditer sur l’histoire et la signification des œuvres d’art. Il les considère comme les
instruments les mieux adaptés pour que l’homme prenne conscience de son propre destin et puisse
donc s’en approprier. A travers la réflexion sur la nature et la valeur des arts figuratifs, il en vient à
énoncer les caractéristiques d’un nouvel humanisme laïc, basé sur le refus des pulsions violentes in-
hérentes à la nature humaine et sur le choix de l’art comme moyen privilégié pour faire face à son
propre destin et s’en rendre maître.
La Condition humaine
Ce roman, qui a obtenu le prix Goncourt l’année de sa parution, a d’abord été publié en feuilleton dans
la « NRF » puis en volume. Le titre évoque une pensée de Pascal, où la « condition des hommes » est il-
lustrée par un groupe de condamnés à mort enchainés qui assistent à l’exécution de l’un d’entre eux.
Les héros de Malraux partagent le même destin, bien que l’auteur mette plutôt l’accent sur l’action in-
dividuelle cherchant à modifier le cours de l’histoire. Le récit se fonde sur un épisode de la révolution
chinoise, auquel l’écrivain a participé personnellement en 1927 et qui est d’ailleurs à l’origine de son
retour en France.
A Shangaï, les troupes du nationaliste Tchang Kaï-Chek (1887-1975) écrasent les révolutionnaires
communistes. Le narrateur présente, en sept parties, quelques journées atroces et brosse le portrait
des vaincus s’interrogeant sur le sens de leurs actes ; parmi eux, le métis Kyo est un héros positif qui
est prêt à mourir au nom d’un principe moral ; quant au Chinois Tchen, il a été élevé par les Occiden-
taux dans la foi chrétienne et l’idéal marxiste. Il se suicidera après avoir lancé une bombe contre le
chef des nationalistes, un choix vécu comme une ultime tentative de déjouer le destin.
« Un seul geste »
Dans la première partie, Tchen doit tuer un trafiquant d’armes pour s’emparer d’un docu-
ment que celui-ci détient. C’est sa première mission de terroriste. Seul avec sa victime en-
dormie, il mesure, angoissé, que la justification idéologique n’annule en rien l’horreur phy-
sique de son geste.
Malraux dilate l’instant qui précède le meurtre. Pour mieux tenir le lecteur en haleine, il mul-
tiplie les détails d’une façon quasiment chirurgicale.
GEORGES BERNANOS (1888-1948)
L’intransigeant
Parisien de naissance, Georges Bernanos a accompli ses études dans des institutions privées et reli-
gieuses. Sa foi catholique, unie à des opinions très conservatrices et monarchistes, l’a amené à mili-
ter au sein de l’Action française, un mouvement nationaliste fondé en 1899. Volontaire durant la Pre-
mière Guerre mondiale, il est ensuite inspecteur pour une compagnie d’assurances, ce qui lui laisse
suffisamment de loisirs pour se consacrer à l’écriture. Il a trente-huit ans lorsque paraît son premier
roman, Sous le soleil de Satan, et sa vie en est bouleversée. Vu l’accueil du public, il abandonne son em-
ploi et compte vivre des gains de son métier d’écrivain mais sa famille nombreuse – six enfants sont
nés de son mariage avec une descendante du frère de Jeanne d’Arc – connaitra dès lors de graves pro-
blèmes financiers et il devra se résoudre à rédiger des romans policiers payés à la page. C’est durant
cette période qu’il compose la seule œuvre dont il se déclarera satisfait, Journal d’un curé de cam-
pagne, grand prix du roman de l’Académie française en 1936.
La même année, il s’installe aux Baléares dans l’espoir d’une vie moins onéreuse pour lui et les siens.
Il assiste ainsi au début de la guerre civile en Espagne et, bien que lié à la droite et à la tradition, il ne
peut que s’insurger contre les atrocités fascistes qu’il dénonce dans un « écrit de combat », Les Grands
Cimetières sous la lune. Avec cet essai violemment polémique, il dénonce les massacres et cruautés en
tous genres perpétrés par les fascistes en Espagne. Il doit quitter l’Espagne franquiste et gagne le Bré-
sil où il tente, sans grand succès, de se transformer en agriculteur, ce qui ne l’empêche nullement de
prendre position, dans des articles, des essais, des émissions radiophoniques, contre le régime colla-
borationniste de Pétain et en faveur du général de Gaulle. Rappelé en France au moment de la Libé-
ration, il est toutefois déçu par un cadre politique où les grandes valeurs de la Résistance sont deve-
nues des enjeux de la lutte entre les différents partis ; il repart, pour la Tunisie cette fois, où il rédige
le scénario d’un film, Dialogues des carmélites qu’il termine quelque temps avant de mourir.
Le cheminement de la foi
Le catholique Bernanos s’est engagé à dénoncer le mal qu’incarnent des personnages corrompus par
la haine de soi et des autres. Ses romans n’offrent aucune vision rassurante et sereine de l’homme ; ce
dernier y apparaît plutôt sous l’emprise de troubles spirituels et des passions violentes qu’il refoule
mais qui, à partir du foyer domestique, parviennent tout de même à bouleverser l’existence de la com-
munauté. La disparition de la charité et l’incapacité de percevoir le divin dans la vie de tous les jours
engendrent dans ses livres une tension qui atteint facilement son paroxysme. Si toute son œuvre est
caractérisée par la quête du divin, les voies qu’il emprunte sont marquées par l’ambiguïté.
Journal d’un curé de campagne
Le roman le plus accessible et le plus émouvant de Bernanos est le journal qu’un jeune prêtre tient pro-
bablement pour se consoler de l’aridité de ses paroissiens. Les confessions du curé nous livrent un
être entièrement humain, qui, évoluant dans un monde de turpitudes, est déchiré entre le doute et
l’élan mystique.
Affligé par un cancer de l’estomac, le curé doit aussi faire face à l’indifférence des habitants d’Am-
bricourt, insensibles à l’appel divin car entièrement plongés dans leur existence matérielle et mes-
quine. Il parviendra malgré tout à redonner la foi à quelques-unes de ses ouailles, à une comtesse no-
tamment qui l’avait perdue après la mort de son enfant. Malade et misérable, il meurt et prononce des
paroles d’espoir: « Tout est grâce ».
« La nuit entre en moi »
Le curé a reçu une lettre anonyme qui l’invite à quitter la paroisse. Le sentiment d’abandon
monte en lui au point de devenir une angoisse insoutenable qui l’éloigne de Dieu et l’empêche
même de prier.
Rédigé comme s’il s’agissait d’un journal intime qui ne serait pas destiné à la lecture d’un pu-
blic, l’ouvrage procède souvent par de courtes phrases descriptives qui donnent au lecteur
la sensation de pénétrer dans l’intimité du personnage.
La candeur et l’ascétisme
Timide et maladroit, le jeune homme éprouve de sérieuses difficultés à établir un contact avec les fi-
dèles. S’il y parvient, c’est avant tout grâce à la spontanéité de sa foi, à son âme pure d’enfant, qui re-
fuse tout compromis. Il connait l’incertitude et la tentation mais choisit de s’abandonner à Dieu. La
pauvreté préconisée par l’Evangile devient humilité du croyant, conscient qu’il n’est rien face à Dieu,
indigence matérielle et mortification jusqu’à en faire un martyr ou un saint. Bernanos a placé cet ou-
vrage sous le signe d’une sorte de trinité personnelle : enfance, pauvreté et amour.
Le roman de la spiritualité
Raconter l’irruption du divin dans l’existence quotidienne et dans le psychisme des personnages, tel
est le défi que lance l’écrivain, qui fonde ses écrits sur une « vision catholique du réel ». Ses romans ne
correspondent pas aux lois traditionnelles du genre comme le concevaient les auteurs comme Balzac
ou Zola, pourtant admirés par Bernanos. Le drame est à la fois bien ancré dans la misère quotidienne
et dans un univers invisible, celui du mystère de la spiritualité. C’est pourquoi l’écriture bernano-
sienne adopte souvent les ressources de la poésie.
VOIX-OFF : LOUIS-FERDINAND CÉLINE (1894-1961)
Le premier collabo de France
Né dans la banlieue parisienne, à Courbevoie, Louis-Ferdinand Destouches, qui empruntera à sa
grand-mère le pseudonyme de Céline, suit sa famille dans la capitale. Il devient garçon de course
chez un bijoutier de renom puis, à dix-huit ans, s’engage dans l’armée. Il est blessé à un bras durant une
mission volontaire au cours de la Première Guerre mondiale ; il obtiendra une médaille, une croix de
guerre et sera réformé. Il passe deux ans en Afrique où il découvre les horreurs du colonialisme, re-
vient en France et reprend ses études. Médecin en 1924, il est attaché à la Société des Nations et a l’oc-
- Risolvere un problema di matematica
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