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Italie: ENEL, ENI, IMPS
Solutions:
Transcription + cotexte et contexte qui en explique le sens
Binome traducteur: transcription + traduction
Transcription + note en bas de page
Le traducteur ne doit pas abuser de la transcription qui est une opération extreme. Il
peut y reocurir seulement s’il est strictement nécessaire (pas d’équivalents dans la
langue culture d’arrivée.) La transcription a des finalités stylistiques.
Calque
C’est une forme particulière de transcription: c’est une traduction d’emprunt
ou d’un mot ou expression n’ayant pas d’èquivalent dans la langue d’arrivée.
C’est un artifice de style utilisé par les écrivains pour souligner un
phénomène typique de la culture du texte de départ, évoquer la couleur locale
de la langue de départ dans la langue d’arrivée et pour créer un effet de
dépaysement.
On adapte l’orthographe d’un mot aux règles phonologiques et morphologiques de la
langue d’arrivée.
Calque de structure Traduction mot à mot qui reprend symétriquement /
directement la structure morphologique ou idiomatique de l’ènoncé de départ.
On traduit mot à mot pour caractériser la façon de parler d’un étranger (effet
stylistique) et créer un effet comique.
Calque d’expression tirare i re < tirer les rois
Si l’écrivain utilise volentiers le calque pour créer un effet de style, le traducteur ne
peut pas recourir souvent à cette technique, qui doit être l’exception, un phénomène
isolé.
Sinon, il serait accusé d’être incompétent, ne pas être capable de créer un nouveau
terme ou de trouver le mot juste.
Traduction littérale
La traduction littérale désigne le passage de la langue de départ à la langue
d’arrivée aboutissant (che porta) à un texte correct et idiomatique sans que
le traducteur aite u à se soucier d’autres choses que des servitudes
(obblighi) linguistiques.
Les particularités formelles du texte de départ sont maintenues le plus possible dans
la traduction conformément aux usages grammaticaux de la langue d’arrivée.
La traduction littérale concerne des segments d’énoncés, elle ne concerne aucune
phrase entière; pour tous les autres segments, on a opté pour des équivalences
indirectes.
Les emprunts
Les emprunts sont des mots empruntés à une autre langue; des mots d’une langue
étrangère qu’utilisent les usagers dans leur langue maternelle gallicismes,
italianismes, anglicismes
Les mots italiens insérés dans la langue francaise ont souvent subi des modifications
sur le plan de la prononciation, celui de l’ortographe et aussi sur le plan sémantique.
Lezione 16/05/24
Transposition et modulation
La transposition et la modulation sont les opérations de traduction les plus
récurrentes. La transposition se résout au niveau
morphosyntaxique, la modulation concerne les catégories de pensée. Variations,
changements, déplacements, transformations de la forme (transposition) et du point
de vue (modulation).
La transposition est une opération grammaticale qui peut concerner:
- Les parties du discours: article, nom, pronom, verbe, adjectif, adverbe,
préposition, conjonction
- Les fonctions syntaxiques: groupe verbal, sujet, complément
- L’organisation de la phrase: (ordre des mots plus ou moins libre)
La trasposizione serve per rendere più idiomatica la traduzione.
La modulation est la variation obtenue en changeant le point de vue et/ou les
catégories de pensée. La modulation concerne les catégories de pensée. Non plus
seulement une variation de la forme, mais une variation ponctuelle dans le
message en vue d’assurer une équivalence globale de discours.
On y recourt quand une traduction directe ou une transposition produit une
énoncé correct au niveau de la forme mais peu idiomatique.
Les différentes langues-cultures recourent à différentes images et choisissent des
termes différents pour décrire des situations, pour désigner des réalités. Les
modulations témoignent de ces perceptions différentes de la réalité.
Fumetto < focalise les bulles qui sortent de la bouche des personnages les comprant
à de la fumée
Bande dessinée < présentation en série, en “bandes” d’images (a strisce)
Comics < focalise l’effet que ce genre de littérature a sur le lecteur
Chaque langue focalise un aspect différent du même signifié
Modulations obligatoires elles sont ratifiées par les dictionnaires
- Elles sont lexicalisées (ex. fumetto / bande dessinée)
- Elles concernent les dictions et proverbes, les expressions/locutions
idiomatiques
Pas de traduction littérale! Il faut rendre le sens en cherchant une expression / image
équivalente dans la langue d’arrivée. ad hoc
Modulations libres elles sont créés par le traducteur; interventions,
trouvailles, dictées par la sitaution, des solutions originales, qui font dire au traducteur
“c’est ainsi qu’on dirait en français / italien dans une situation de ce genre”
Lezione 23/05/24
Définition de version
Définition de theme
Les erreurs
Traduction directe
Traduction indirecte
Définition de traduction et quelque exemple
Transcription (exemple de voiture) esempio letterario, esempio nel fumetto, esempio
nella pubblicità
Qu’est-ce qu’une métaphore?
La Métaphore est une substitution de deux termes, dans laquelle le transfert du
premier au second se base sur un rapport de ressemblance.
Il y a une métaphore si on peut insérer dans la phrase une expression comme ‘pareil
à’, ‘semblable à’, ‘comme’ sans que le sens change.
Exemples:
- Luc (comparé) est (ignorant comme) un âne (comparant)
- Léo est (fort, courageux comme) un lyon
- Cette femme est (délicate, précieuse, parfaite comme) une perle
Métaphores universelles: l’image est universellement connue. Si le comparant est
universellement connu, la métaphore peut être transférée (par une équivalence
directe ou par une transposition) dans le texte d’arrivée: l’image du texte de départ se
retrouve dans le texte d’arrivée
Métaphores culturelles: l’image n’est connue que d’une communauté linguistique
culturelle déterminée. Elles déterminent chez le destinataire étranger un problème de
compréhension: le message est ressenti comme absurde ou il y aura un vide
sémantique
Exemple de métaphore universelle:
«C’est un roc!...c’est un pic!... c’est un cap!... Que dis-je, c’est un cap? C’est une
péninsule!»
E’ una montagna, un picco, un promontorio!... Ma che dico, un promontorio? E’ una
penisola!
Dans ce passage célèbre (la Tirade du nez), Cyrano se moque lui-même de son nez
(autodérision), pour donner à un sot qui l’insulte une leçon d’esprit. Ce passage est
utilisé souvent pour travailler l’intonation.
Harpagon seul eut pu noter…
Solo Arpagone avrebbe potuto notare…
L’image (Harpagon) du texte de départ se retrouve dans le texte d’arrivée.
L’avare
Harpagon, personnage de de Molière, est un nom propre célèbre
universellement connu et employé métaphoriquement
Antonomase: un nom propre utilisé comme un nom commun (cf un don juan,
un tartuffe…)
Au moment de traduire une image liée à une langue-culture, le traducteur doit juger
s’il s’agit d’une métaphore originale/inédite ou d’une expression ou locution
idiomatique/figée/imagée
Traduire les expression idiomatiques/locutions figées, les proverbes et les
dictons
Expression idiomatique/imagée: propre à un idiome, à une langue. Ces
expressions passent souvent par une image et donc elles sont difficiles à
transférer dans la langue cible
Il faut traduire au niveau du sens (pas de la forme) en cherchant une
expression correspondante, équivalente dans la langue d’arrivée →
modulation obligatoire/figée
Ces locutions doivent être traduites par leurs équivalents sémantiques qui
sont fournis par les dictionnaires bilingues et peuvent présenter des
différences de registres
Les opérations de traduction des images culturelles originales/inédites
1. Intervention paratextuelle (notes en bas de page ou glossaire en fin de
volume)
2. L’opération métaphore/comparaison
3. L’opération métaphore culturelle/métaphore universelle
4. La démétaphorisation
1. Lorsque l’énoncé métaphorique culturel apparaît intraduisible ou non-
transférable, le traducteur recourt à l’intervention paratextuelle
Exemple Chagrin d’école)
Un projet de fuite à la Bardamu (D.Pennac,
Un progetto di fuga alla Bardamu*
Viaggio al termine della notte,
*Protagonista del di Louis Ferdinand
Céline (N.d.T.)
2. Il s’agit de rendre la métaphore par la similitude/comparaison dont elle
est dérivée. Ce genre de paraphrase est fréquente et concerne également les
métaphores universelles
Exemple
Sa figure était une pomme rouge, un bouton de pivoine prêt à fleurir. (Guy de
Boule de suif)
Maupassant,
Aveva il viso come una mela rossa, come un bocciolo di peonie che stia per
fiorire.
3. Cette opération consiste à rendre une métaphore culturelle
incompréhensible par une image universellement interprétable:
Exemple
…une photo assez ancienne massicotée façon Petit Lu (Pennac)
…coi bordi a francobollo → le comparant devient un timbre → on garde l’image
des «bordi» mais