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LES
CARACTERISTIQUE - Discours institutionnel
S DU DISCOURS - Il vise à l’autolégitimation de l’organisation (c’est un discours
INTERNATIONAL instituant) 7
- Discours juridique : surtout dans les documents contraignants
où l’action est déclenchée par la valeur jussive des mots qui
ont été juridiquement définis.
- Discours diplomatique : en particulier, il s’agit de la
communication multilatérale permanente ancrée dans les
institutions
Il est caractérisé par la présence de :
- Hétérogénéité et interférence : par exemple les sources
externes
- Enonciateur et locuteur collectif : il y a un énonciateur collectif
qui s’inscrit dans le texte par la non-personne et qui coïncide
normalement avec le locuteur. Dans les genres du discours
déclaratifs, les énonciateurs spécifiques parlent au nom de
l’institution représentée et deviennent porte-parole
- Rhétorique internationale : il y a une rhétorique des OI qui
s’institut à travers :
• La langue de coton : utilisation des mots consensuels,
→
mots passe-partout naturalisation
• La banalisation logique : par exemple la triade
→
« intégrité territoriale (sécurité) développement
→
économique (ouverture économique) démocratie
(présence d’institutions démocratiques et processus de
démocratisation) »
• Les catégories floues : catégories qui doivent être
protégées : femmes, pays en développement, enfants,
minoranze…
- Discours d’expert : tendance à l’utilisation des données et des
chiffres comme arguments qui donnent autorité à l’OI :
→
personne ne mettrait en doute l’expertise naturalisation
- Généralisation et naturalisation
1. Menace / sécurité / danger / péril
TRIADE DE LA 2. Développement économique : investir les ressources
LANGUE DE 3. Démocratie : paix, liberté…
COTON 8
L’analyse du discours et l’étude des mots deviennent fondamentales
IMPORTANCE DE parce que les discours se composent des mots qui acquièrent un sens
L’ANALYSE DU spécifique dans le contexte : comprendre la signification des mots
DISCOURS dans les discours nous aide à comprendre quelle est la visée du
discours. En outre, les mots permettent de retracer l’idéologie (=
l’ensemble des idées et des norment communes à un group social) que
les discours véhiculent. En effet, les mots créent une idéologie, un
mythe qui est souvent lié à la langue de coton, qui est de plus en plus
utilisé dans les discours politiques et internationaux.
Il y a des mots qui s’imposent et qui deviennent centraux dans notre
vie quotidienne, comme « résilience », « crise », « terroriste »,
« développement durable », « intelligence artificielle » même si ce
n’est pas toujours claire d’où ils viennent et quelle est leur
signification. Ce phénomène arrive grâce aux discours politiques qui
nous portent des mots qui se sont souvent imposés à l’international.
•
LA LANGUE DE Utilisation des mots consensuels, mots passe-partout qui
→
lissent les clivages la langue de coton est une langue
COTON consensuelle
• Ça sert à valider/légitimer une pratique et elle est devenue de
plus en plus la langue des OI
• Réitération des éléments nommés (mots arguments, lieux
→
communs et mythes) elle naturalise la langue de coton
• Elle suit une logique en triade
1) Sécurité : menace/péril/danger qui légitime l’intervention
LA TRIADE DE LA 2) Développement : développement durable, développement
LANGUE DE économique, investir les ressources, croissance économique.
COTON Le développement est possible seulement après la mise en
sécurité
3) Démocratie : paix, liberté, santé. La mise en sécurité et le
développement permettent la réalisation du principe
concerné qui était mis en danger. 9
•
LIEUX COMMUNS Ce sont les mêmes idées et les mêmes images qui reviennent
mais qui sont reformulées avec des mots différents
• Le but est de légitimer une pratique
• de la FAMILLE : réitère l’idée de l’appartenance à une même
famille, insiste sur l’union et sert à créer une communauté de
valeur (famille se réfère aussi au rassemblement de son propre
groupe politique). « Famille humaine », revient dans le
discours politique mais aussi économique et de marketing.
• de l’OCCASION : indique le moment qui permet le
changement. L’occasion peut être fournie soit par une date («
le nouveau siècle ») soit par un événement ou une « crise » en
générale.
• du RETARD : qui légitime l’urgence de la pratique ou de
l’action. Ce lieu commun sert à légitimer l’action et les
changements, par conséquent le mythe de la modernisation
• de la CAUSE : il faut éliminer les causes des problèmes
• de la VISION D’AVENIR : il faut agir pour un meilleur futur, il
faut faire plus dans le futur. Ce lieu commun valide le mythe de
la modernisation et les changements
• On a déjà progressé mais on peut faire plus : ce lieu commun
sert à relégitimer l’institution qui a été critiqué pour ne pas
avoir réussi à résoudre les problèmes.
•
LA Son but est de déresponsabiliser le discours.
• L’évidence : « il est certain/évident/sure ». On s’appuie aussi
NATURALISATION sur des sentiments partagés que tous peuvent prouver, par
exemple « chacun le voit bien/ chacun le sent ».
• Le recours à l’expertise
• Modalité déontique = verbes comme « devoir » et « falloir »
• Tautologie = réitération
• Généralisation
• Présupposé d’existence : développement durable,
mondialisation 10
•
MOTS MOTS ARGUMENTS :
- Changement
ARGUMENTS - Progrès
LIEUX COMMUNS - Effort
- Courage
MYTHES • LIEUX COMMUNS
- Famille
- De la cause
- De l’occasion
- De la vision d’avenir
- Du retard
- On a déjà progressé mais on peut faire plus
• MYTHES :
- →
Modernisation qui s’appuie sur le darwinisme social
- Economique
A’ cause de l’utilisation de plus en plus fréquent de la langue de coton,
RESISTENCES A’ LA les discours qu’on entend sont toujours les mêmes, malgré le fait que
LANGUE DE les idées sont parfois très différentes. Mais il y a une question qui se
COTON pose de plus en plus : en qui faut-il faire confiance ? Aujourd’hui qui
parle différemment obtient du consensus (c’est évident avec Macron
et Grillo), et donc, ce sont les extrêmes qui obtiennent du consensus.
La langue de coton arrive moins à séduire. Même à l’intérieur des OI,
le consensus à la langue de coton n’est pas absolu, donc, même à
l’intérieur des OI il y a des contestations à la langue de coton.
Il y a trois formes de résistance à la langue de coton
1) La manière dans laquelle on utilise la langue de coton : il y a
des petites différences, des détails qui caractérisent et qui
distinguent l’utilisation de la langue de coton parmi les OI. Les
OI utilisent de manière différente la langue de coton selon leur
propre but (on peut analyser la cause # résoudre la cause ; on
peut se poser des problèmes différents : l’extrême pauvreté, la
pauvreté ou l’instabilité due à la pauvreté). Mais ce type de
contestation est souvent inefficace car il est parfois très difficile
de s’en apercevoir.
2) La traduction : quand on traduit d’une langue à une autre on
choisit des mots qui peuvent donner une signification
différente ou montrer un positionnement/point de vue. En
particulier, lorsqu’on traduit, on peut montrer le 11
positionnement et le point de vue en rejetant certains termes
et en les remplaçant, ou alors redéfinir les mots de manière
spécifique. Par exemple, la France est le seul pays qui utilise
l’expression « groupe appelé « état islamique » alors que les
autres utilisent les noms. A’ travers cette modalité
autonymique la France montre son positionnement : c’est un
groupe et pas un état et cela légitime l’intervention.
3) Modalité autonymique : les mots sont doublés par des
commentaires qui font en sorte qu’il y ait une non-coïncidence
entre ce qu’on dit et ce qu’on est en train de dire. On dit
quelque chose puis on spécifique dans quels sens. Très
souvent la modalité autonymique se passe par l’utilisation des
guillemets ou par certaines expressions comme « a appelé X »
Le paradoxe francophone est la coexistence des aspects
LE PARADOXE communautaires, qui caractérisent les organisations à vocation
FRANCOPHONE régionale (comme l’OIF, l’UE et l’Union Africaine), et des aspects
universels, c’est-à-dire les valeurs universelles typiques de l’éthos
neutre. Donc, le paradoxe francophone fait coexister l’éthos
neutre/générale et l’éthos communautaire.
En particulier, le paradoxe francophone utilise la langue française qui
est universelle pour légitimer une vision régionale. L’OIF reformule et
reclassifie les valeurs universelles (comme la démocratie, le
développement…→ donc, en état une OI elle utilise la langue de
coton) pour