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La consapevolezza del tempo come desiderio di impegno nella vita
Leopardi in questi versi ci fa comprendere come gli sforzi dell’uomo, nel vivere
intensamente la propria vita, facendo del proprio meglio e svolgendo il proprio dovere in
attesa del giorno di felicità suprema - il giorno della festa - siano totalmente inutili poiché,
giunti alla domenica, sembra che tutto si spenga e che in fondo la festa sia solo un tragico
espediente per fuggire temporaneamente dalla vita ordinaria che è priva di ogni gioia o
soddisfazione.
Il nostro tempo, secondo il poeta, ovvero il tempo
che impieghiamo nella nostra vita, rappresenta
semplicemente un ciclo che prima o poi, presto o
tardi, l’uomo deve vivere attraverso tre stadi
fondamentali: giovinezza, età adulta, vecchiaia
(morte).
Questi tre stadi purtroppo sono la concreta Edvard Munch
Malincolia (Sera)
rappresentazione del ciclo della vita naturale al 1891,Olio su tela, Bergen,
Collezione Rasmus Meyer
quale Leopardi stesso era tanto legato quanto 1892
adirato, poiché non ne vedeva una soluzione ultima.
Un tempo infinito nel quale per pochi attimi - gli illusi li chiamano anni - siamo chiamati
tragicamente a vivere come possiamo, rendendoci conto che un ruolo forse ce l’abbiamo,
sebbene non sapremo mai quale, o comunque non avremo il tempo di adempierlo.
Leopardi però non si arrende e, dal verso 43 al 51, si sente chiamato a dare un consiglio
spassionato a chi per lui forse è l’unico a gustarsi il momento più bello della vita: il giovane.
Edvard Munch
La pubertà
1894, Olio su tela, Oslo, Nasjonalgalleriet 10
La consapevolezza del tempo come desiderio di impegno nella vita
Questo appello, come diremmo noi oggi, non è semplicemente quello che eruditamente si
definirebbe “carpe diem”, bensì mostra lo sforzo che Leopardi compie nel rifiuto
dell’accettazione di un tempo privo di senso: “Se siamo a questo mondo ci sar{ un motivo!”.
Tuttavia egli non riesce a trovare altra soluzione se non quella di esortare il fanciullo a
sfruttare quel breve tempo di vita che ha a disposizione, poiché non tornerà mai più e,
forse, è l’unico per il quale vale veramente la pena essere al mondo.
“Godi fanciullo mio, stato soave, stagion lieta è cotesta. Altro dirti non vo’, ma la tua festa
ch’anco tardi a venir non ti sia grave” (48/51). Il sabato del villaggio
(c. 7r, vv. 1-19):
autografo conservato nella
Biblioteca Nazionale
«Vittorio Emanuele III» di Napoli 11
La consapevolezza del tempo come desiderio di impegno nella vita
Le Lac: symbol entre la vie et la mort
Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, né à Mâcon le
21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869, est un poète, un
écrivain, un historien et un homme politique français. Il appartient
au mouvement romantique (sa poésie lyrique incarne une
idéalisation de la nature). On lui doit notamment le célèbre poème
Le Lac
.
Le lac de Bourget, France, où le poète avait séjourné, dans la ville de Aix-les-Bains, pour se curer. Là bas
connait Julie Charles, une femme créole, femme d’un célèbre médecin: avec elle il passe des vacances dans la
Savoie - pendant un voyage à Hautecombe, leur embarcation se plonge dans le lac pendant une tempête -
et a une relation avec elle que terminera avec la morte de Julie, le 18 décembre 1817. 12
La consapevolezza del tempo come desiderio di impegno nella vita
Le lac
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Il coule, et nous passons ! "
Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Temps jaloux, se peut-il que ces moments
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges d'ivresse,
Jeter l'ancre un seul jour ? Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, S'envolent loin de nous de la même vitesse
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Que les jours de malheur ?
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la
Où tu la vis s'asseoir ! trace ?
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes, Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, perdus!
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Sur ses pieds adorés. Ne nous les rendra plus !
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
silence ; Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
cieux, Que vous nous ravissez ?
Que le bruit des rameurs qui frappaient en Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
cadence Vous, que le temps épargne ou qu'il peut
Tes flots harmonieux. rajeunir,
Tout à coup des accents inconnus à la terre Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Du rivage charmé frappèrent les échos ; Au moins le souvenir !
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes
Laissa tomber ces mots : orages,
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
propices ! Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs
Suspendez votre cours : sauvages
Laissez-nous savourer les rapides délices Qui pendent sur tes eaux.
Des plus beaux de nos jours ! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
" Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Dans les bruits de tes bords par tes bords
Coulez, coulez pour eux ; répétés,
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent; Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta
Oubliez les heureux. surface
De ses molles clartés.
" Mais je demande en vain quelques moments
encore, Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Le temps m'échappe et fuit ; Que les parfums légers de ton air embaumé,
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on
Va dissiper la nuit. respire,
Tout dise : Ils ont aimé!
" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de
rive ; 13
La consapevolezza del tempo come desiderio di impegno nella vita
Avec Leopardi, nous avons parlé { travers la poèsie «Il sabato del villaggio», d’un temps qui
est forcement lié au parcours systématique de la semaine ordinaire par laquelle, l’homme ne
peut rien faire mais l’unique façon qu’il a de vivre bien au moins une petite partie de sa vie,
est celle d’exploiter la jeunesse, donc le samedi, le moment meilleur de tout la vie de
l’homme, et la goûter bien parce qu’elle ne reviendra plus.
Comme nous voyons, Leopardi, dans certains vers essaye de chercher une solution qui ne
soit pas si négative et doloreuse, come par example l’évocation des soujvenirs. Ici nous
pouvons nous rattacher à la vision que Lamartine a du temps.
Lamartine pose son attention uniquement sur le lac,
parce que le lac est «la base du souvenir» qui, après la
description dettaillée, fait rappeller au poète tous les
beaux moments passés à côte du lac avec l’objet de sa
douleur renouvelée: Julie Charles, la femme aimée qui
maintenant n’est plus avec lui.
Edvard Munch
Il bacio
1897, Olio su tela, (99x80,5cm)
Oslo, Munchmuseet
Cette poesie peut sembler simplement la description des moments passés comme beaucoup
d’autres, au contraire, la composition de Lamartine, typiquement romantique, donne
veritablement, dans la description du lac et de la nature autour du lac, une atmosphere
extra–temporelle. L’observation de la nature provoque dans le cœur du poète de la doleur
profonde, mais si nous lisons simplement la partie initielle de la poesie, peut resulter un peu
trop simple qu’il se puisse emouvoir pour un lac et des arbres autour de lui. Enfait, est la
puissance de la mémoire qui apporte dans la tête du poète tous les souvenirs de son passé
vecu près du lac avec Julie. 14
La consapevolezza del tempo come desiderio di impegno nella vita
Ce qui le rend triste est la vue du Lac: immediatement touts le moments qu’ils avaient vecus
ensemble se presentent à sa memoire. Toutes les choses sont restées les mêmes; tout «parle»
de la même façon que dans le passé, et la nature semble être absolument froide et
impassible en face de la douleur humaine.
Le temps de la nature, a un parcour different par rapport { celui de l’homme: il ne peut pas
etre consideré simplement plus lent mais meme plus (ripetitif).
Même la nature, un jour terminera mais sûrement plus tard que la vie de l’homme. Pour
cette raison, depuis le vers 20 (la partie qui est nommée «Le chant d’Elvire»), commence
l’invocation de Lamartine au Temps. Peut-etre l’expression de cette invocation implorante
est plus impulsive que raisonnée mais l’accent et la profondité de ses mots touchent
vraiment le cœur.
L’unique chose qu’il desire, et qu’il voit comme unique possibilité pour calmer sa terrible
douleur est que le temps s’arrete un moment et fasse vivre, avec intensité le brefs moments
de joie eternelle que la vie reserve { l’homme et qui sont l’unique chose qui peuvent resister
{ «l’erosion du temps».
La poesie parle d’une experience qui nous eprouvons toutes les fois que nous retournons
dans un lieu ou voyons une chose, un objet que nous ramene avec la mémoire dans notre
passé et il nous fait vivre beaucoup d’émotions par rapport au present, parce que nous nous
rendons compte même des personnes avec lesquelles nous avons vecu une partie de notre
vie et que maintenant ne sont plus vivantes.
Lamartine ajoute à sa refléxion, l’importance du souvenir dans la vie: sans le souvenir nous
ne pouvons pas continuer à vivre, parce que pour lui, les souvenirs sont la petite
recostruction d’un passé qui n’a pas un ordre chronologique precis, mais donne simplement
une connection plus ou moins concrète à la personne absente. («Hé quoi!, n’en pourrons-
fixer un jour au moins la trace?»; vers 41). 15
La consapevolezza del tempo come desiderio di impegno nella vita
Ce concept sera expliqué d’une façon plus profonde par Proust mais déj{ Lamartine soutient
que à travers la puissance de notre cœur et notre raison, les souvenirs deviennent le moyen
à travers lequel la personne morte «vit» entre le passé et le present, et dans cette poèsie le
poète explique que la nature aide l’homme { mantenir le souvenir. Le Temps a une
signification, seulement s’il est lié { chaque élément du monde qui peut fieblement enlumier
le chemin obscure de notre vie fatigante.
«Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise: «Ils ont aimé!» Vincent W. Van Gogh
Rami di mandorlo in fiore
Saint-Rémy, febbraio 1890
Olio su tela (73,5x92 cm)
Amsterdam, Van Gogh Museum 16
La consapevolezza del tempo come desiderio di impegno nella vita
L’espressionismo:
l’incarnazione di un tempo sofferto
«Ci vuole più coraggio per soffrire che per agire»
Søren Aabye Kierkegaard
Abbiamo visto come nella poesia di Lamartine, le emozioni descritte dal poeta fossero
l’esplosione degli argini di un infinito fiume di colori violenti, caratterizzato dall’inveire di
alcune sfumature accese di sofferenza e di speranza che confluiscono in un lungo e
agonizzante lamento di dolore.
Con questa espressione fortemente metaforica, ho voluto evidenziare quanto la
composizione dello scrittore francese, ed in alcuni spiragli di fiordiche proposizioni anche
quella del sommo marchigiano, siano indissolubilmente legate all’artista norvegese Edvard
Munch.
L’espressionismo, del quale Munch è uno dei più celeberrimi esponenti - seppur non possa
essere catalogato all’interno di un movimento -, stravolge totalmente la visione della realtà,
contrapponendosi prepotentemente all’impressionismo, dal quale pur non possiamo negare
che attinga in maniera non irrilevante, in quanto l’espressionismo stesso desidera sganciarsi
dalla concezione classica dell’arte.