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CHARLES BAUDELAIRE ( 1821-1867)
REPÉRES BIOGRAPHIQUES
Charles Baudelaire est né à Paris en 1821. La mort de son père et le remariage de sa mère
auront des conséquences irrémédiables comme l’aversion profonde pour l’autorité et l’ordre
établi incarnés par son beau-père. C’est un élève brillant mais indiscipliné. Bachelier préfère
vivre la vie nonchalante et déréglée de la bohème parisienne et parler littérature avec Nerval
et Balzac. Quand il débarque à l’île Bourbon, Baudelaire fait la découverte de la beauté
exotique. À vingt et un ans il peut bénéficier de l’héritage de son père. Trois ans plus tard, ses
parents parviennent à le mettre sous la tutelle d’un notaire qui va gérer ce qui reste de
l’héritage. Il passe de la vie de château à une vie misérable, c’est « l’affreuse humiliation ».
Il est critique d’art en effect il écrit des articles sur les artistes nouveaux qui partagent ses
idées en matière d’art et de littérature, comme les peintres Delacroix, Ingres et Manet, le
compositeur Richard Wagner et l’écrivant Théophile Gautier.
En 1857, Baudelaire, projette d’écrire un recueil ordonné qu’il réalisera en douze ans: ce sont
Les Fleurs du mal qui paraîtront en 1857 et que trois femmes ont inspirèes : Jeanne Duval,
Marie Daubrun et Madame Sabatier. Le Fleurs du mal provoquent un scandale et deux mois
après leur parution, Baudelaire est condamné pour « outrage à la morale publique et aux
bonnes mœurs ». En 1861 il travaille à la nouvelle édition.
À quarante ans, Baudelaire compose des petits poèmes en prose : Le Spleen de Paris.
Il muert le 31 août 1867.
L’ŒUVRE
Les Fleurs du mal sont structurées de façon à représenter les tiraillements d’une âme entre le
Bien et le Mal, et la certitude que le mal aussi a ses Fleurs. Ce titre témoigne également de la
poétiques baudelairienne de fusion de la laideur et de la beauté.
Les titres des sections sont révélateurs de la symbolique des thèmes et dessinent ce que
certains ont perçu comme une « architecture secrète » :
Édition de 1861
Spleen et Idéal Fleurs du mal
Tableaux parisiens Révolte
Le Vin La Mort
Les sections des Fleurs du mal
Dans Spleen et Idéal, Baudelaire exprime sa souffrance due à l’aspiration vers un idéal
d’amour, de beauté et d’art qui se heurte au spleen de sa vie.
Dans Tableaux parisiens, Baudelaire investit la ville de la dualité qui est la sienne.
Dans Le Vin, il évoque les plaisirs de l’évasion vers « l’ailleurs » que procure l’ivresse.
Dans Les Fleurs du mal, il évoque les plaisirs charnels, qui devraient dépasser la déchirure du
spleen et de l’idéal.
Dans Révolte, il s’en prend à Dieu, proteste contre cette « présence » suprême vers laquelle il
voudrait monter mais qui ne fait rien contre les forces du « bas » qui procurent la jolie de
descendre.
Dans La Mort, Baudelaire tire le bilan négatif de la vie humaine aspirant au « voyage ».
La dualité baudelairienne et le spleen
Depuis son enfance, la vie de Baudelaire est tiraillée entre deux opposés: bonheur avec son
père et désespoir avec son beau-père. Cette double postulation, il ‘lobserve aussi dans la
condition humaine: aspiration au Bonheur mais désespérance quotidienne; aspiration au
voyage mais étewrnel retour, quête de pureté mais facilité dans la déchéance. Cette dualité
porte au spleen, “monstre aux mille visages”.
Le spleen c’est la prise de conscience du temps qui passé; c’est l’obsession du passé qui hante
la mémoire; c’est l’Espoir vaincu et l’Angoisse despotique. Le spleen c’est donc l’incapacité
d’échapper à la félure avec une femme, qu’il considère comme “une formes séduisantes di
Diable”.
L’Idéal
Ce drame humain, il faut l’assumer par l’appréhension d’un monde autre, L’idèal où les
contraires s’évanouissent, où le monde réel et le monde surréel fusionnent: c’est l’universelle
analogie que le poète établit et exprime grâce à l’ivresse de la poésie.
Le poète de la modernité
Baudelaire est un poète du modernisme parce qu’il en gardant le classicisme et le romantisme
tout en les dépassant. Du classicisme garde la rigidité et l’équilibre de la forme. Du romantisme
il récupère la force évocatrice du mot. Son originalité va combiner les contraires par la
constructive imagination. À une passante
Baudelaire est l’un des premiers poètes de la ville moderne. Ce sonnet qui fait partie de la
section Tableaux parisiens des Fleurs du mal, a pour toile de fond la foule citadine de Paris: la
rencontre fugace comme un éclair de deux regards, le renard du poète et celui de la belle
passante en deuil, exprime le caractère ambivalent de la foule qui révèle et engloutit à la fois
la “ fugitive beauté”. La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longe, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet;
Agile et nobile, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan,
la douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté
Dont le regard m’à fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité?
jamais
Ailleurs, bien loin d’ici! trop tard! peut-être!
Car j’ignore où tu fuis, tu ne sias où je vais,
Ô toi que j’eusse aimé, ô toi qui le savais!
IL SIMBOLISMO
INTRODUZIONE
Corrente artistica nata in Francia e affermatasi in gran parte dell’Europa nell’ultimo ventennio
del XIX secolo, in piena consonanza con il movimento letterario simbolista. L’estetica del
simbolismo si impose e diffuse, oltre che con le opere degli artisti, attraverso importanti riviste,
come “La revue wagnérienne” (1885), “Le symbolisme” (1886), “La plume” (1889), “Le Mercure
de France” (1890). Dalle colonne del “Mercure” il critico Albert Aurier espose nel 1891 la
“dottrina della nuova pittura simbolista”, che egli presentava come “sintetica e decorativa”.
Il simbolismo rappresentò per molti artisti una pietra miliare nell’evoluzione stilistica verso la
modernità novecentesca, in particolare verso l’arte astratta e il surrealismo. Oltre a designare
un movimento o una tendenza artistica storicamente determinati, il termine “simbolismo”
viene tuttavia talvolta impiegato dalla critica in senso astorico, per indicare, in opere e autori di
ogni tempo, tratti stilistici e intenti espressivi in senso lato riconducibili a un’arte simbolica,
fondata cioè sull’uso più o meno trasparente del simbolo.
Dal punto di vista ideologico, il simbolismo ottocentesco esprimeva la reazione a un mondo
sentito come troppo materialista, prodotto dalla rivoluzione industriale e irrefrenabilmente
votato al progresso tecnico e alla ricerca del profitto. Convinti assertori della libertà della
creazione artistica, i simbolisti privilegiavano la visione soggettiva e l’immaginario individuale,
prediligevano il sogno e le allucinazioni, si interessavano al lato misterioso delle cose, cercando
le corrispondenze tra invisibile e visibile.
POSIZIONI TEORICO-ARTISTICHE
In campo artistico, unanime fu il rifiuto dell’accademia, come l’opposizione al naturalismo
borghese e al realismo sociale di stampo aneddotico; anche l’impressionismo fu rinnegato, in
quanto indifferente alle variazioni soggettive della percezione ed estraneo a un modo di
espressione indiretto, allegorico o simbolico. Lontani dalla pittura narrativa, avversi alla ricerca
della verosimiglianza, i simbolisti vollero ignorare le tecniche tradizionali della resa del reale,
come la prospettiva, il rispetto delle proporzioni, l’attenzione alle fonti di luce.
TEMI E TECNICHE
I simbolisti si ispirarono principalmente al mondo della Bibbia, alla mitologia classica, alle
leggende medievali, a un Oriente immaginario, per dare forma visibile alle angosce e alle
fantasie dell’uomo contemporaneo, al suo inconscio e alle sue ossessioni. Negli anni che
precedettero l’elaborazione della psicoanalisi, la percezione dell’irrazionalità della realtà si
accompagnava all’esigenza di una nuova considerazione del vissuto e del mondo interiore, al di
là di ogni preconcetto morale; donne sensuali e crudeli, serpenti, ori sono tra i simboli più
ricorrenti dell’immaginario pittorico. Tra le varie soluzioni formali sperimentate nella ricerca
stilistica simbolista sono frequenti i grafismi preziosi, le armonie cromatiche sofisticate, gli
spazi compositivi deliberatamente indefiniti.
Precursori del simbolismo possono essere considerati alcuni artisti del romanticismo inglese
(Heinrich Füssli, William Blake) e tedesco (Caspar Friedrich, Philipp Otto Runge), i Nazareni e il
gruppo dei preraffaelliti.
DIFFUSIONE E PERSONALITA’ RAPPRESENTATIVE
Tra il 1880 e i primi anni del Novecento il simbolismo si diffuse in tutta Europa, raggiungendo
anche gli Stati Uniti. In Francia gli artisti simbolisti più rappresentativi furono Pierre Puvis de
Il povero pescatore
Chavannes (autore del dipinto , del 1881, oggi al Musée d’Orsay di Parigi,
che divenne una sorta di manifesto del movimento), Gustave Moreau, creatore di immagini
fortemente evocative, misteriose e raffinate, e Odilon Redon, personalità complessa dall’opera
molto diversificata. I simbolisti belgi ebbero modo di farsi conoscere nel corso di vari e
importanti Salon dal 1884 al 1893; numerosi artisti del movimento presero inoltre l’abitudine di
ritrovarsi periodicamente a Laethem-Saint-Martin, un piccolo paese presso Gand. Tra le figure
più significative ricordiamo Fernand Khnopff, vicino alla pittura della Secessione viennese,
autore di opere allegoriche caratterizzate da un segno freddo. Angosce e fantasmi erotici
sostanziano la produzione di Rops, mentre Ensor, con le sue maschere macabre, annuncia
l’espressionismo. In Olanda, Jean Toorop diede corpo nelle sue tele a paure e turbamenti
interiori, prendendo a prestito dalle saghe nordiche personaggi e ambientazioni.
Un ruolo di primo piano nella corrente simbolista fu rivestito dal pittore svizzero Arnold Böcklin,
L’isola dei morti
che lavorò in Germania e in Italia; le varie versioni del dipinto (tra cui quella
del 1880, conservata al Kunstmuseum di Basilea) sono considerate opere emblematiche.
In Italia il simbolismo si affermò nel tardo Ottocento, spesso quale controcanto figurativo di
certa letteratura decadente. Chiari elementi simbolisti sono presenti nella produzione di
Gaetano Previati, nelle suggestive composizioni di Giovanni Segantini, nell’opera di Giulio
Aristide Sartorio.
CONSONANZE E TENDENZE
Molti movimenti artistici tra la fine dell’Ottocento e l’inizio del Novecento furono in certa misura
partecipi del simbolismo, sia dal punto di vista tecnico-formale, sia da quello estetico-teorico,
sia infine per quanto riguarda temi e soggetti. Ad esempio, la scuola di Pont-Aven e Paul
Gauguin nel suo periodo a Tahiti, i nabis e Maurice Denis, vari esponenti dell’Art Nouveau,
numerosi espressionisti, alcuni esponenti del cubismo, dell’orfismo, dell’arte astratta.
DA DOVE VENIAMO? CHI SIAMO? DOVE ANDIAMO?
E’ un dipinto del 1898 di Paul Gauguin ad olio su tela, opera realizzata nel 1897, conservata al
Museum of Fine Arts di Boston.
Fu dipinta dall'artista a Tahiti in un momento assai delicato della sua vita: malato con seri
problemi al cuore e sifilitico, in lotta con le autorità locali ed isolato. Ad aggravare le cose,
giunse a Gauguin la notizia della figlia prediletta Aline, morta pochi mesi prima. Il dolore per la
perdita spinse l'artista a creare un'opera di grandi dimensioni che fosse una riflessione
sull'esistenza e, allo stesso tempo, una summa di tutte le sue ricerche cromatiche e formali
degli ultimi otto anni. Concepita come il fregio di un tempio, l'opera va letta da destra a sinistra
come un ciclo vitale: non a caso, all'estrema desta è raffigurato un neonato, mentre all'estrema