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Sintesi

Introduzione Tempo: alleato o nemico? ,tesina



La seguente tesina di maturità liceo linguistico presenta un breve excursus nelle opere di autori significativi che hanno affrontato il tema del tempo, sentendolo come alleato o come nemico, in modo soggettivo o oggettivo. I collegamenti che permette di sviluppare questa tesina linguistica sono:

Francese - Charles Baudelaire, Marcel Proust
Italiano - Eugenio Montale, Italo Svevo (La coscienza di Zeno)
Inglese - James Joyce
Filosofia - Friedrich Nietzsche (L'eterno ritorno)
Tedesco - Wolfgang Borchert (Die Küchenuhr)
Letteratura latina - Seneca
Estratto del documento

FRANCESE

Charles Baudelaire

Baudelaire considère le Temps comme un ennemi, comme un véritable dictateur, qui

dévore notre vie et se fortifie avec notre faiblesse. Nous devons tromper cet ennemi

‘‘vigilant et funeste’’: quelqu’un essaye à le tromper en voyageant, quelqu’un d’autre

veut s’y dérober en demeurant sur place. Baudelaire voudrait le tromper en dormant,

comme le font les animaux, mais le Temps a toujours le dernier mot. A chaque minute

qui passe nous sommes écrasés par le Temps, par sa fuite ou par sa puissance. Plus

nous avançon dans la vie, plus nous sommes faibles, la clepsydre se vide et la Mort

est proche, même si la Mort est le dernier voyage, celui qui fait terminer le Spleen.

Donc, dans un certain moment de notre vie, ce n’est plus la lenteur du Temps (et donc

sa conséquence, l’ennui), qui nous effraie, c’est au contraire sa marche irrésistible,

c’est l’impossibilité de faire avec des forces amoindries ce qui eut été possible

autrefois. Mais, même si le Temps nous condamne à un destin inéluctable, Baudelaire

fait une invective, en voulant se prendre une petite victoire : même si le Temps est un

« noir assassin de la Vie et de l’Art », il ne pourra jamais tuer dans sa mémoire celle

qui fut son plaisir et sa gloire !

Marcel Proust

Marcel Proust est un des écrivains les plus connus et significatifs en ce qui concerne

la nouveauté introduite à propos de la conception du temps : en effet, à partir des

premières années du XXème siècle, les romans racontaient une réalité qui n’était plus

sûre et établie, mais irrationnelle. Donc les événements racontés ne sont plus

constitués par une trame ordonnée avec un début, un développement et une

conclusion, mais ils se succèdent l’un après l’autre selon un rythme casuel, lié aux

intuitions, aux souvenirs et aux émotions des personnages. Le temps, comme toute la

réalité qui nous entoure, perd sa certitude et détermination : en effet, il n’est plus

considéré une entité absolue, mais il commence à être vu à travers des points de

référence relatifs. Le temps sera intériorisé et il sera vécu par chaque individu en

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relation à sa propre expérience et sensibilité. Donc, Proust ne peut pas utiliser un

ordre précis et chronologique des évènements, mais il doit changer les plans

temporaux et spatiaux et il doit raconter ses histoires en passant souvent du passé au

présent, d'un lieu à un autre, d'un épisode à un autre, selon un ordre lié à la mémoire

du narrateur. Cette révolution est très évidente dans l’œuvre la plus importante de

Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, qui représente le modèle des

techniques narratives du XXème siècle utilisées aussi par Virginia Woolf, James

Joyce et Italo Svevo. En effet, dans les œuvre de Proust, le temps de l’histoire n’est

pas seulement chronologique mais c’est un temps psychologique qui permet de

reconstruire un monde intérieur. Selon Proust, le Temps abolit tout et change tout, en

particulier le « moi » qui évolue sans cesse : les plus grandes douleurs comme les

plus grands bonheurs qui semblent inoubliables au moment où on les vit se diluent

dès que la cause qui les a provoqués disparaît (c’est ce que Proust appelle les

intermittences du cœur). Toutefois, le passé ne meurt pas pour toujours : il reste caché

dans les profondeurs de notre esprit et une sensation actuelle (une vision, un odeur,

un goût…) peut faire remonter à la surface de la conscience les émotions d’autrefois.

Donc la mémoire involontaire, et pas la mémoire volontaire, qui est très limitée et

peut évoquer seulement des morceaux de passé (elle ne nous redonne pas les

sensations et les sentiments qui caractérisent un certain moment et le rendent unique),

est le seul instrument de connaissance que l’homme possède: seulement elle, stimulée

par les objets extérieures, peut conduire à la lumière de la conscience les expériences,

les sensations et les émotions passées dont l’Ego de chaque individu est constitué.

Pour retrouver dans leur vérité les émotions d’autrefois, il faut donc le secours de la

mémoire involontaire qui est déclenchée par les sensations contenues dans des objets

qu’on rencontre par hasard et qui permettent de revivre le passé. Proust explique cette

théorie de la mémoire affective dans le célèbre passage de «La petite madeleine » : un

jour, le protagoniste de la Recherche, Marcel, rentre à la maison et sa mère lui offre

une tasse de thé avec des gâteaux courts et dodus appelés « petites madeleines ». En

goûtant un morceau de madeleine trempé dans le thé, Marcel est envahi par une

sensation de bonheur extrême. Il cherche donc à découvrir l’origine de ce plaisir

délicieux à travers un travail d’analyse intérieure et tout d’un coup il parvient à revoir

le journées de son enfance passées à Combray, chez sa tante Léonie qui lui offrait des

petits morceaux de madeleine après les avoir trempés dans son infusion de thé ou de

tilleul.

ITALIANO

Eugenio Montale

Il titolo Ossi di seppia allude allo scheletro dell'animale marino che dopo la morte

galleggia sulle onde ed è trascinato a riva tra gli scarti delle profondità acquatiche,

come "inutile maceria". Simbolo della maturità (profondità, orizzonte lontano e

indefinibile), il mare rigetta spolpato di senso colui (l'adolescente) che esso ha

assorbito nella sua fascinazione. Montale dunque affronta il tema del tempo – il

tempo della vita – riducendolo a simbolo dell'alienazione e del male ("il male di

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vivere") . Dai suoi versi, infatti, si esplica una concezione del Tempo simile a quella

di Baudelaire: esso non conclude poiché non è neppure iniziato, e in ciò vediamo la

relatività del Tempo; bisogna ucciderlo perché in esso non è possibile l’esistenza.

Questo Tempo definito da Montale “pestifero”, scatena nel poeta il pessimo, cioè il

desiderio di sconfiggerlo, egli intende infatti sconfiggere il “piè veloce” Crono con

mille astuzie.

Italo Svevo

Con il romanzo La coscienza di Zeno, per la prima volta nella tradizione letteraria

italiana, la dimensione del tempo viene rivoluzionata, la vita della coscienza impone

le sue categorie, mescolandosi all’avvicendarsi degli eventi esterni: il dentro e il fuori

si intrecciano e si confondono. Il monologo interiore sostituisce la descrizione

obiettiva dei fatti. La vicenda del protagonista non viene raccontata secondo

l’andamento lineare della successione cronologica degli eventi esterni, ma emerge

dalla ricostruzione della storia della sua nevrosi. Per questo la materia è distribuita in

sette capitoli a carattere tematico, i quali seguono i movimenti del tempo interiore,

con sovrapposizioni, salti in avanti o indietro. Il passato affiora continuamente e

condiziona il comportamento di Zeno attraverso il ricordo e soprattutto le pulsioni

inconsce, mentre il presente determina un’incessante rilettura del passato in funzione

delle esperienze che il protagonista deve affrontare. E’ quello che lo stesso Svevo

chiama “tempo misto”. La realtà obiettiva non esiste più. Il mondo non è conoscibile

se non in funzione dell’identità di chi lo osserva. Episodi marginali e apparentemente

di scarsissimo peso possono risultare decisivi per il protagonista. Afferma Zeno nel

capitolo Il fumo: ‹‹Eppoi il tempo, per me, non è quella cosa impensabile che non

s’arresta mai. Da me, solo da me, ritorna››: Dunque, la realtà esterna tende a

dissolversi in funzione della realtà soggettiva del personaggio, l’unica che

effettivamente esista e che in questo modo si apre dinanzi al lettore. Ma il narratore è

più consapevole del protagonista e non abbandona mai il controllo della materia

narrata. I pensieri sono ordinati e selezionati in modo da dire e non dire, fra reticenze

e rimozioni. In questo consiste la principale differenza con il flusso di coscienza

utilizzato da Joyce, nel quale invece non vi è mediazione da parte del narratore ma le

sensazioni, i ricordi, gli impulsi, sono riferiti in terza persona prima che passino

attraverso il filtro della conoscenza e della ragione. La narrazione, quindi, va

continuamente avanti e indietro nella sfera temporale seguendo la memoria del

protagonista che, rievocando il passato, lo modifica quando addirittura non lo crea

ex-novo. Come il tempo è soggetto a continue mutazioni, così anche il protagonista,

nella sua imperfezione di nevrotico, è disponibile alle trasformazioni, è pronto a

scoprire sempre l'originalità della vita, a differenza delle persone "sane" che sono

rigide ed immutabili. Davanti alla realtà, tanto aperta ma anche strana, vengono a

mancare punti di riferimento; così l'intera opera, ambigua e libera, diventa

interpretabile in diversi modi. Una volta privilegiata la vita interiore della coscienza,

sono gli aspetti qualitativi delle sensazioni a prevalere su quelli quantitativi. Più che

l’immagine, sostanzialmente identica, delle innumerevoli sigarette fumate, saranno

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così il loro gusto, il sapore e l’odore, ad avere una sfumatura sempre nuova e diversa

e ad essere, quindi, realmente significativi poiché si intrecceranno con tutti gli stati

d’animo che caratterizzano il momento della vita in cui viene fumata. La costante

sfumatura di senilità, spirituale prima ancora che fisica, tende a restringere la

dialettica temporale della coscienza all’interno del binomio passato-presente,

relegando in secondo piano la dimensione del futuro, della creatività, della decisione

esistenziale. Zeno ripercorre il tempo passato sul filo delle innumerevoli sigarette

fumate nel corso della propria vita e in particolare, da un certo momento in poi, delle

quasi altrettanto innumerevoli ultime sigarette con cui ha cercato pi&ugrav

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