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Sintesi
Francese:Jean Paule Sartre (l'Esistenzialismo)

Latino: Seneca (i temi esistenzialisti)

Italiano: Alberto Moravia

Inglese: Thomas Stearns Eliot (the existentialist litterature)

Storia dell’arte: l'Espressionismo (Angoscia su tela)

Filosofia: Søren Kierkegaard

Storia: il Fascismo

Scienze
: l’attività nucleare del Sole e le sue influenze sul pianeta Terra

Fisica: l'attività solare sulla Terra; le fasce di Van Allen; l'’esperimento di Thomson

Attualità: l'’angoscia inespressa; i problemi dei giovani
Estratto del documento

Sartre, le philosophe engagé

Depuis la guerre jusqu’à sa mort, Sartre a été le point de référence

des intellectuels, des militants de gauche et des jeunes. Au cœur de la

mêlée et des combats du monde, Sartre a su conjuguer philosophie,

littérature et engagement. Il a su être donc le chef de file de

l’existentialisme.

La vie et les œuvres principales de Jean-Paule Sartre (1905-1980)

Une enfance douillette

Jean-Paule Sartre naît en 1905 dans une famille de la grande

bourgeoisie. Après la mort de son père – il n’a que deux ans – il connaît une

enfance douillette entre sa mère, ses grands-parents, et les livres. C’est ce

qu’il raconte dans Les Mots (1964) où il essaie d’expliquer l’homme qu’il est devenu par l’enfant qu’il a été.

Etudiant brillant, il obtient l’agréation de philosophie (un titre d’étude qui s’obtient en France après le

doctorat, avec un examen très difficile).

Philosophe et homme de lettre

Après la libération, Sartre abandonne l’enseignement pour se consacrer exclusivement à ses

œuvres philosophique ou littéraires: «Je fais, je ferais des livres; cela sert tout de même». Marqué par la

philosophie allemande d’un côté et par le marxisme de l’autre, son «existentialisme» prend forme: L’Être

et le Néant date de 1943, L’Existentialisme est un humanisme de 1946, La Critique de la raison dialectique

de 1960. Mais ce sont surtout ses œuvres littéraires (essais critiques, récits, théâtre) qui valent à l’écrivain

la célébrité. Dans tous ses livres, Sartre pose les problèmes qui l’angoissent: comment échapper à l’absurde

de l’existence? Comment ne pas s’enfermer dans les livres et agir? Comment rencontrer l’autre? La Nausée

(1938), le cinq novelles du Mur sur la guerre d’Espagne (1939) et les trois romans de Chemins de la liberté

(1945-1949) mettent en place le problème de l’existence et de l’action. C’est le théâtre – forme qui

convient le mieux aux intentions didactiques de l’auteur – qui reflétera l’évolution de sa pensée. Les

Mouches (1943) pose la question politique de la Résistance; Huis Clos (1944), la possibilité d’être dans le

monde aux côtés des autres; Les Mains sales (1948), le problème de la fin et des moyens dans l’action

politique.

Homme de lettre et homme de l’action

Dès 1945, dans son essai Qu’est-ce que la littérature? Sartre s’interroge sur la fonction de l’écrivain,

et il conclut qu’écrire doit être un engagement. La littérature peut être un moyen de combat et l’écrivain

doit être au cœur du monde. C’est pourquoi, Sartre a joué un rôle politique important: il n’a jamais ménagé

ses critiques à de Gaulle – ni au Parti communiste du reste – et il a participé ou soutenu les combats de

l’extrême gauche. Maintes fois interpellé par les autorités, Sartre n’a jamais été vraiment inquiète: «On

n’arrête pas Voltaire» disait de lui le général de Gaulle! En 1964, il se voit attribuer le Prix Nobel qu’il

refuse. Les Mots, recueil autobiographique (1964), conclut en quelque sorte le parcours du philosophe sur

le rôle de la littérature dans sa propre vie et le rôle des mots dans son parcours intellectuel. 4

L’absurdité de l’existence

Qu’est-ce que l’existence? C’est la question philosophique qui hante tous les écrits de Jean-Paul

Sartre et à laquelle l’auteur essaie de donner une réponse. Le sentiment que la vie devient vaine face à la

mort instaure chez ses personnages et surtout chez Roquentin, le héros de La Nausée, une impression

d’absurde difficile à surmonter.

La Nausée (1938)

La Nausée se présente sous la forme d’un journal

intime tenu par Antoine Roquentin, un jeune homme de 33

ans (l’age de Sartre quand il a écrit le livre). Roquentin

poursuit des recherches d’histoire et se rende à Bouville pour

consulter des ouvrages à la bibliothèque municipale.

L’atmosphère de la ville inspire d’étranges malaises au

narrateur qui découvre bientôt la «nausée», c’est-à-dire un

sentiment de dégoût de l’existence. Tout lui semble absurde,

d’autant plus absurde que l’existence des choses est une

donnée contingente qui précède la pensée. Ses recherches sur

le passé lui apparaissent tout d’un coup vaines. De retour à Sartre e Simon de Beauvoir

Paris, Roquentin décide d’abandonner l’histoire pour se

consacrer à la littérature, car s’il réussit à faire une œuvre d’art en racontant sa vie, il aura trouvé sa propre

justification.

Pour la génération des années 40, La Nausée a été le livre de référence, comme René de

Chateaubriand pour les jeunes romantiques. Il traduit le mal de vivre de ceux qui ne savent plus quelle

signification donner à l’existence. Le héros Roquentin est pris d’une tragique angoisse existentielle: «j’étais

de trop pour l’éternité» dit-il; «j’était apparu au hasard, j’existais comme une pierre, comme une plante,

comme un microbe». Il en arrive même à douter de lui-même - «À présent quand je dis "je", ça me semble

creux» - et à douter de sa pensée . parodiant Descartes Roquentin affirme: «je ne pense pas, donc je suis

une moustache». Pourtant à la fin, Roquentin croit trouver la solution de l’art comme ultime justification.

Cette démarche ne sera pas exactement celle de Sartre qui, lorsqu’il prendra conscience du poids de la

réalité, rejettera l’art égoïste au profit d’une art engagé.

Le rôle de la littérature

Ce texte de La Nausée pose déjà le problème de la littérature sur lequel Sartre n’a pas cessé de

s’interroger. Dans La Nausée la littérature semble être la réponse à une malaise individuelle face à

l’absurdité de l’existence. Mais de lorsque Sartre évolue vers l’engagement individuelle dans les luttes

collectives, sa conception de la littérature évolue vers une littérature engagé. L’écrivain en effet, en

décrivant le monde, l’interprète, et cette interprétation est action dont l’écrivain est pleinement

responsable. Il formalisera sa théorie dans son essai paru en 1945: Qu’est-ce que la littérature? 5

L’enfer, c’est les autre

L’existentialisme de Sartre montre que l’homme libre et responsable, «n’est rien d’autre que ce

qu’il se fait». Son existence est donc liée à son action. Mais s’il refuse de s’engagé, sa liberté est fini, il n’est

plus qu’un objet, condamné à être ce que les autres jugent qu’il est.

Sartre a beaucoup écrit pour le théâtre, car la scène est un lieu privilégié pour incarner la réflexion

philosophique et proposer des solutions. Les Mouches (1943), inspirées du mythe d’Oreste, posent le

problème de la liberté de l’individu, et de la responsabilité de ses actes. Oreste, poussé par sa sœur tuera

Egiste, l’amant de sa mère, mais son acte est motivé par l’orgueil personnel: les Mouches n’offrent pas

encore de solution politique. Avec Huis Clos (1944), Sartre poursuit sa réflexion sur les actes qui fondent

l’existence de l’homme et sur la responsabilité. C’est avec les pièces successives que Sartre pose plus

directement les problèmes de l’engagement lié à la politique et à la morale. La fin justifie-t-elle les moyens?

L’individu peut-il agir seulement par idéal? Ce sont les questions posées dans les Mains sales (1948). Sartre

touche également des thèmes d’actualité politique: la résistance dans Morts sans sépulture (1946), le

racisme dans La P. (= putain) respectueuse (1946), le nazisme dans les Séquestres d’Altona (1959).

Huis Clos (1944)

Dans cette pièce en un acte d’une grande rigueur formelle, Sartre démontre d’une part que

l’homme existe uniquement sous le regard de l’autre et que c’est là le tragique de sa condition et que

d’autre part les hommes se jugent à leurs action et non à leurs intentions.

Dans une salon bourgeois Second Empire, trois personnages sont réunis. Tous trois sont déjà morts.

Il s’agit de Garcin, qui se prétendait un intellectuel pacifiste fusillé pour ses idées alors qu’il a déserté par

lâcheté. Il y a Estelle qui admet avoir eu un amant mais nie avoir tué l’enfant qu’elle en avait eu. Il y a enfin

Inès, la plus franche, qui s’est suicidée au gaz après avoir séduit une amie dont le mari s’était alors tué. Tous

trois sont condamnés à vivre ensemble. Inès voudrait séduire Estelle, Estelle voudrait séduire Garcin, Garcin

cherche celle qui l’admirera mais toute entreprise est impossible sous le regard des autres qui se chargent

de dévoiler tout mensonge. L’enfer et la punition, c’est donc les autres.

Les Mains Sales (1948)

Les Mains sales peuvent être considérées comme le classique de la littérature engagée. Deux

hommes que tout oppose occupent le devant de la scène: Hugo, un jeune bourgeois qui vient de railler le

Parti par amour pour le prolétaires. Le premier vit de principes et de grands idéaux, il est intransigeant mais

plein de faiblesse à la fois; le second accepte d’avoir les mains sales au nom du réalisme, il s’adapte aux

circonstances, et pour lui la fin – lorsqu’elle est bonne – justifie les moyens quels qu’ils soient.

Dans un pays imaginaire d’Europe centrale, Hugo, qui vient d’entrer au Parti communiste, se voit

confier la mission de touer Hoederer dont la ligne de conduit ne satisfait plus le Parti. Hugo parle

longuement avec Hoederer qui l’impressionne. Il essaie de s’approcher à ses principes mais il hésite à

accomplir son geste. C’est lorsqu’il trouve sa femme dans les bras de Hoederer qu’il tire. Bientôt lui-même se

trouve en position d’être éliminé, car la ligne du Parti a changé. Malgré l’intervention d’Olga, qui tente de le

récupérer en prouvant qu’il a tué Hoederer pour des raisons passionnelles et non politiques, Hugo, dégoûté,

se livre lui-même à ses exécuteurs en criant: «irrécupérable». 6

Une œuvre autobiographique: Les Mots (1964)

Ce livre, qui a obtenu un succès considérable, n’est pas seulement une autobiographie, notamment

sur la période qui a formé Sartre à la littérature, parce qu’il pose même l’accent sur la valeur des mots.

Dans ses souvenirs d’enfance Sartre recherche l’influence qu’ont exercée sur lui les mots. Une enfance

passée parmi les livres et à côté d’une mère et d’un grand-père qui lui considéraient un enfant prodige et

qui disaient de lui: «il serait écrivains et professeur de lettre».

La Nausée

«Pour que l’événement le plus banale devienne une aventure, il faut et il suffit qu’on se mette à le

raconter»: c’est Antoine Roquentin, le héros du livre, qui le dit.

Quand on vit, il n’arrive rien. Les décors changent, les gens entrent et sortent, voilà tout. Il n’y a

jamais de commencements. Les jours s’ajoutent aux jours sans rime ni raison, c’est une addition

interminable et monotone de temps en temps, on fait un total partiel: on dit: voilà trois ans que je voyage,

trois ans que je suis à Bouville. Il n’y a pas de fin non plu: on ne quitte jamais une femme, un ami, une ville

en une fois. Et puis tout se ressemble: Shangaï, Moscou, Alger, au bout d’une quinzaine, c’est tout pareil.

Par moments – rarement – on fit le point, on s’aperçoit qu’on s’est collé avec une femme, engagé dans une

sale histoire. Le temps d’un éclair. Après ça le défilé recommence, on se remet à faire l’addition des heures

et des jours. Lundi, mardi, mercredi. Avril, mai, juin. 1924, 1925, 1926.

Ça, c’est vivre. Mais quand on raconte la vie tout change; seulement c’est un changement que

personne ne remarque: la preuve c’est qu’on parle d’histoire vraie. Comme s’il pouvait y avoir des histoires

vraies; les événements se produisent dans un sens et nous les racontons en sens inverse. On a l’air de

débuter par le commencement: «C’était par un beau soir de l’automne 1922. j’étais clerc de notaire à

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