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Concetti Chiave

  • Le poème évoque la nuit comme un symbole de silence et d'insondabilité, représentant le repos redoutable de la nature.
  • L'auteur explore la vanité des choses terrestres, un thème romantique de méditation nocturne sur la misère humaine face à la nature et à Dieu.
  • Night Thoughts a influencé de nombreux écrivains européens, dont Alessandro Verri et Novalis, en abordant des thèmes similaires.
  • Young est considéré comme le fondateur de la Graveyard School of Poetry, influençant des poètes tels que Thomas Gray avec son Élégie.
  • Le mouvement poétique de la fin du XVIIIe siècle s'est concentré sur des thèmes funéraires, avec I Sepolcri de Ugo Foscolo comme chef-d'œuvre reconnu.

Indice

  1. La nuit et la nature
  2. La vanité des choses terrestres
  3. L'école des cimetières

La nuit et la nature

«La Nuit, notre déesse, en son trône d’ébène / Siège, sans un rayon, et voici qu’elle étend / Son lourd sceptre de plomb sur le monde endormi. / Le silence est inerte, et l’ombre est insondable! / Rien qui frappe les yeux, ni l’oreille tendue! / Le monde est endormi. C’est le pouls gigantesque / De la vie arrêté, la

Nature au repos: / Redoutable repos, qui annonce sa mort.» (Les Nuits, trad. fr. de Roger Martin)

La vanité des choses terrestres

L’auteur se penche sur la vanité des choses terrestres, anticipant ainsi un des grands thèmes romantiques, à savoir la méditation nocturne sur les tombes et la misère de l’homme face à la nature et à Dieu. Très populaire dans toute l’Europe dès la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Night Thoughts a inspiré, avant Musset, l’Italien Alessandro Verri, qui en a repris certains éléments dans les Notti romane datant de 1792, et les Hymnen an die Nacht (1800) de l’Allemand Novalis.

L'école des cimetières

En fait, Young est à l’origine de ce que les Anglais appellent la Graveyard School of Poetry (l’école des cimetières), représentée avant tout par Thomas Gray (1716-1771). Son Élégie écrite dans un cimetière de campagne (1751), un poème de près de 130 vers, devient le modèle pour d’innombrables odes, élégies et autres épîtres – toutes consacrées à la mort, aux urnes funéraires, et aux sépultures – qui déferlent sur l’Europe à la fin du XVIIIe siècle. Parmi ces poèmes, un seul véritable chef-d’œuvre, I Sepolcri de Ugo Foscolo.

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