Concetti Chiave
- Fabrice del Dongo, jeune noble milanais, cherche la gloire en rejoignant l'armée napoléonienne durant les Cent Jours.
- Stendhal offre une perspective réaliste et fragmentaire de la bataille de Waterloo à travers les yeux inexpérimentés de Fabrice.
- Fabrice, en tant que spectateur naïf, ressent curiosité, horreur et admiration face à la guerre, plutôt que de se concentrer sur son devoir militaire.
- Le récit mêle ironie et comique en opposant le romantisme de Fabrice à la brutalité de la bataille, notamment à travers des détails comme les "habits rouges".
- La description de la bataille par Stendhal contraste avec celle de Victor Hugo, qui met en avant le tragique de la défaite française.
Stendhal » Fabrice à Waterloo » d’après La Chartreuse de Parme - Commentaire
Le passage est tiré de La Chartreuse de Parme, chapitre III. Le cadre historique est la période des Cent Jours. Un jeune noble milanais, Fabrice del Dongo, rêve de se couvrir de gloire. A la recherche de la liberté, comme tant de jeunes de l’époque, aidée à réaliser son rêve par sa tante Gina del Dongo, il est arrivé enfin à s’engager dans l’armée napoléonienne et il prend part à la bataille de Waterloo.
Stendhal, qui n’a pas assisté réellement à cette bataille, mais qui a quand même l’expérience de la guerre, transforme ici des souvenirs vécus. Aussi, son récit réaliste ne nous offre-t-il pas un exposé clair et dominé du plan de la bataille et des différentes phases comme ferait un historien. Il se limite a noter les impressions fragmentaires d’un soldat sans expérience, Fabrice, à qui l’évolution d’ensemble du combat échappe. À ce propos, les critiques ont parlé de réalisme historique, car la bataille nous est décrite à travers les yeux du protagoniste.
Le récit de la bataille de Waterloo fait par Fabrice, un spectateur naïf et sans expérience, constitue un document fort intéressant. IL est presque scandalisé pat le bruit de la bataille et arrive aussi a en avoir peur. Il éprouve de l’horreur, de la curiosité, de l’admiration et de la satisfaction. Il découvre la guerre en spectateur, sans faire attention à son devoir de soldat. Son souci n’est celui d’accomplir son devoir de militaire en pleine bataille, mais observer comme cela se passe. Sa naïveté le pousse à ne pas être horrifié par le carnage qu’il a devant, mais à éprouver de la satisfaction d’avoir fait une expérience pareille. Dans le texte, Stendhal fait son apparition assez fréquemment et cela produit un effet ironique, surtout en opposant la réalité brutale de la guerre à l’enthousiasme romantique du jeune héros.
On début, on trouve l’expression « les habita rouges » : c’est une métonymie, elle désigne l’uniforme portée parles soldats anglais et Fabrice cherche à me pas les écraser avec son cheval. L’aspect comique est évident car d’un côté le protagoniste fait attention à épargner les cadavres des ennemis morts et de l’autre côté il ne fait pas attention à son devoir de soldat. Pour le comique de situation, il faut relever le verbe « gourmande » prononcé par Fabrice, l’opposition rêve/réalité quand il « contempla perdu dans sion admiration enfantine » e l’ image d’une terre labourée [….] singulière ». Les événements sont essentiellement rapportés du point de vue du Fabrice. En effet, il y a beaucoup de verbes qui expriment une perception ou un sentiment du protagoniste « ne venait chez lui », « lui faisait mal », « en regardant », « lui donna un frisson d’horreur », ecc., même si quelques rares passages nous rapportent une information neutre. La bataille de Waterloo a été décrite aussi par Victor Hugo dans Les Misérable, à travers le récit de Thénardier. A travers les yeux de ce dernier, a Hugo intéresse surtout mettre en évidence l’aspect tragique de la défaite de l’armée française.
Domande da interrogazione
- Quel est le contexte historique du passage tiré de La Chartreuse de Parme?
- Comment Stendhal décrit-il la bataille de Waterloo à travers le personnage de Fabrice?
- Quel effet produit la présence fréquente de Stendhal dans le texte?
- Comment le comique de situation est-il illustré dans le récit de Fabrice?
- Quelle est la différence entre la description de la bataille de Waterloo par Stendhal et celle de Victor Hugo?
Le passage se déroule pendant la période des Cent Jours, où le jeune noble milanais Fabrice del Dongo participe à la bataille de Waterloo dans l'armée napoléonienne.
Stendhal décrit la bataille à travers les impressions fragmentaires et naïves de Fabrice, un soldat sans expérience, ce qui donne un réalisme historique au récit.
La présence de Stendhal produit un effet ironique en opposant la brutalité de la guerre à l'enthousiasme romantique de Fabrice.
Le comique de situation est illustré par l'attention de Fabrice à ne pas écraser les cadavres ennemis tout en négligeant son devoir de soldat, ainsi que par l'utilisation de termes comme "gourmande".
Stendhal se concentre sur les impressions naïves de Fabrice, tandis que Victor Hugo, à travers Thénardier, met en évidence l'aspect tragique de la défaite française.