Fabrizio Del Dongo
Genius
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Concetti Chiave

  • Les humanistes du XVIème siècle, comme Erasme, visent à éduquer les futurs responsables issus de la noblesse, en se concentrant sur des valeurs telles que le dialogue et l'esprit critique.
  • La pédagogie évolue vers une approche bienveillante, remplaçant l'enseignement autoritaire par un dialogue attentif aux aptitudes de l'élève, comme le soutient Montaigne.
  • L'éducation s'éloigne de l'école perçue comme une prison, en intégrant des réformes telles que l'amélioration de l'hygiène, la réduction des châtiments corporels, et l'inclusion d'activités récréatives.
  • Le contenu éducatif traditionnel, centré sur le latin et la rhétorique, est remis en question par des figures comme Rabelais, qui propose un programme encyclopédique, et Montaigne, qui privilégie l'équilibre entre corps et esprit.
  • L'éducation reste réservée aux enfants de la noblesse, avec pour objectif de former des individus complets, tant sur le plan intellectuel que moral, prêts à occuper des postes de responsabilité.

La pedagogie dans la litteratura française au XVI siècle

Au début du XVIème siècle, dans l’Europe entière, les humanistes, comme Erasme s’efforcent de diffuser leurs valeurs. Souvent ils se posent comme but celui d’éduquer les futur responsables d’un pays, issus des rangs de la noblesse. Ces efforts s’orientent le long de quatre directions :
1) La relation pédagogique. Autrefois, le maître fondait son enseignement sur le discours, indifférent à la personnalité de l’élève, qu’il n’hésite pas à châtier.

Il cherchait à inculquer des formules et son objectif est de former et exercer la mémoire. La nouvelle pédagogie des maîtres humanistes fonde leurs enseignements sur le dialogue, comme affirme Montaigne dans ses Essais. Attentifs aux aptitudes de l’élèves, ils le traitent avec beaucoup de bienveillance Comme ils cherchent à faire attention aux opinions de l’élève, il forment dans ce dernier le jugement et l’esprit critique.
2) Le lieu de l’éducation. Soit Erasmus que Montaigne, et Rabelais aussi considère l’école comme une prison. Dès le début du XVI siècle, dans quelques institutions, des humanistes entreprennent des reformes : l’hygiène est améliorée, les châtiment corporels deviennent de plus en plus rares, et l’emploi du temps accorde un peu de place aux activité récréatives tels que le sport et la promenade. On introduit l’émulation et les enseignants sont plus compétents. D’après les idées de Rabelais et de Montaigne, la maison est le lieu éducatif par excellence. La présence continuelle du précepteur permet de connaître mieux l’élève e de transformer toutes les circonstances de sa vie en situation d’apprentissage. C’est une conception de la relation pédagogique qui sera utilisée jusqu’au XVIII siècle.
3) Le contenu de l’apprentissage se base sur le latin qui est la langue de la culture savante. A travers les auteurs de l’Antiquité on étudie la littérature, l’art du discours (= la rhétorique), la morale et la grammaire. Cependant, pendant le XVIème siècle, deux tendances s’opposent. Rabelais propose un programme encyclopédique : les mathématiques, l’hébreu et le grec pour étudier la Bible, le droit, la médecine et les arts. Par contre, Montaigne accorde la priorité à l’équilibre du corps et de l’esprit en craignant le pédantisme. Sa phrase « des têtes bien faites plutôt que des tête bien pleines ».
4) Cependant, que ce soit dans une institution ou confié à un précepteur, l’éducation est encore réservée aux enfants appartenant aux familles nobles, c’est-à-dire à ceux qui dans la vie occuperont une place de responsabilité. Le maître souhaite faire de son élève un homme complet : il développe ses qualités intellectuelles par la lecture et la discussion et il sollicite son sens moral par des textes philosophiques et religieux.

Domande da interrogazione

  1. Quels sont les principaux changements dans la relation pédagogique au XVIème siècle selon les humanistes ?
  2. Les humanistes, comme Montaigne, ont introduit une pédagogie basée sur le dialogue, attentive aux aptitudes de l'élève, et visant à développer le jugement et l'esprit critique, contrairement à l'enseignement traditionnel centré sur la mémoire et le châtiment.

  3. Comment les humanistes du XVIème siècle perçoivent-ils le lieu de l'éducation ?
  4. Les humanistes comme Erasmus, Montaigne et Rabelais considèrent l'école comme une prison et préfèrent l'éducation à domicile, où le précepteur peut transformer toutes les circonstances de la vie de l'élève en situations d'apprentissage.

  5. Quelles sont les divergences dans le contenu de l'apprentissage au XVIème siècle ?
  6. Rabelais propose un programme encyclopédique incluant les mathématiques et les langues anciennes, tandis que Montaigne privilégie l'équilibre du corps et de l'esprit, évitant le pédantisme avec sa célèbre phrase sur les "têtes bien faites".

  7. À qui est réservée l'éducation au XVIème siècle et quel est l'objectif des maîtres ?
  8. L'éducation est réservée aux enfants de familles nobles, futurs responsables du pays. Les maîtres visent à former des hommes complets, développant leurs qualités intellectuelles et morales à travers la lecture, la discussion, et des textes philosophiques et religieux.

Domande e risposte