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Concetti Chiave

  • Le passage explore l'éducation d'Emma au couvent, soulignant ses désillusions et insatisfactions face à la réalité.
  • Flaubert présente de manière objective la vie au couvent, influencée par une lingère qui nourrit l'imagination d'Emma avec des romans libertins.
  • La lingère incarne un lien entre la vie quotidienne et le couvent, symbolisant une évasion pour Emma et ses camarades.
  • Flaubert se moque des romans sentimentaux de l'époque, critiquant leur manque de qualité narrative par rapport à leur abondance.
  • Emma idéalise un homme parfait, ce qui la conduit à être déçue par la réalité de son mariage avec Charles.

Ce n’étaient qu’amours, amants, amantes

C’est extrait est tiré du chapitre VI du roman « Madame Bovary » ;il y a un retour en arrière pour montrer l’éducation qu’Emma a reçu au couvent , afin de mieux comprendre ses désillusions et sa frustration et pourquoi sa réalité ne la satisfait jamais. Flaubert on montre l’éducation d’Emma de manière très objective. Au début, on a le portrait de la lingère, une fille qui n’est pas mariée, et de la vie quotidienne au couvent, qui ont alimenté l’imagination de Madame Bovary : de la phrase « une ancienne famille de gentilshommes ruinés » nous pouvons comprendre que c’est pour des raisons financières qu’elle n’a pas pu se marier. Cette femme représente une attraction dans le couvent car elle connait par cœur quelques romans libertins et en apporte quelques-uns aux filles, en représentant le portal entre vie quotidienne et le couvent. L’auteur nous introduit dans le livre, en utilisant le pronom « Vous ». Il se moque de ces romans sentimentaux qui se caractérisent moins pour la qualité de leur aventures que par leur quantité. Vers la fin du texte, Flaubert nous donne une image de l’homme ultra-idéalisé, à laquelle Emma croit aveuglément et pour cette raison elle sera déçue par son mari(« Messieurs braves comme des lions, doux comme des agneaux, vertueux comme on ne l’est pas »). L’auteur lance également une critique aux lecteurs, en utilisant la figure d’Emma, quand il dit « Emma se graissa donc les mains à cette poussière », en diminuant la littérature qu’elle et tous ses contemporains aimaient, en les appelant « choses ». Emma vie mal son existence parce qu’elle continue à rêver de vivre dans un manoir avec un cheval noir et Charles, son mari, est très loin de ses idéaux d’homme parfait.

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