Evolution de la poésie française de 1900 à 1915

L’évolution de la poésie française de 1900 à 1915

La fin du XIX siècle est caractérisé, au point de vue littéraire per deux courants qui son en opposition : le symbolisme et le naturalisme. Le symbolisme est une tendance qui veut découvrir les liens obscurs qui unissent le monde visible au monde invisible. Aux débuts du XX siècle appartiennent à cette tendance Henri de Régnier, Emile Verhaeren e Maeterlinck. Le naturalisme s’exprime surtout dans le roman e correspond à une prise de conscience de la réalité sociale dérivée de la révolution industrielle
Comme il arrive toujours, les aspects nouveaux de la poésie naissent d’une opposition à l’ancien.

C’est pour cela que naissent plusieurs tendances. Les nouvelles tendances qui intéressent la période qui précède la première guerre mondiale sont la tendance naturiste et la tendance religieuse.
En opposition au symbolisme, la tendance naturiste privilégie les rapports entre l’homme et la nature, la descriptions des objets, souvent les plus familiers ou des paysages. Les écrivains appartenant à ce courant sont Francis Jammes e Paul Fort.
Francis Jammes chante la beauté du monde et la joie d’aimer ; il exprime l’amour pour les bêtes, pour les fleurs e pour les pauvres gens. A partir de 1906, date de sa conversion, sa poésie exprime une foi modeste et populaire avec une naïveté extrême qui le porte à refuser toute habileté littéraire. Parmi ses œuvres on peur citer De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir, Le Deuil des primevères et Clairières dans le ciel.
Paul Fort commence sa carrière littéraire sous l’influence du symbolisme en fondant en 1905 une revue néo-symboliste « Vers et prose » Son œuvre la plus naturiste est Ballades françaises où se mêlent la fantaisie, le goût de la nature et de la simplicité, le bonheur de vivre, l’amour et la fraternité humaine.

La tendance religieuse s’exprime par une recherche de spiritualité, désormais en voie de disparition dans.une société sécularisée. Les exemples les plus significatifs de ce courant nous sont donnés par Paul Claudel et Charles Péguy. Toute l’ œuvre de Claudel est empreinte de motif religieux, conséquence de sa conversion au christianisme lorsqu’il avait 18 ans. Mais c’est du point de la forme poétique qu’il est original. En effet, il a renouvelé le vers en créant le « verset » sur le modèle de certains textes bibliques. Ce sont des vers allongé aux dimensions du paragraphe, très riches en images, qui se fondent sur l’association de différents groupes rythmiques, qui permettent de traduire le rythme intérieur de l’homme et de la réalité.
Charles Péguy aussi s’est converti au christianisme. Dans ses œuvres, qui au début ont un aspect nationaliste, il prône le respects des libertés individuelles et c’est avec cet esprit qu’il anime la revue « Les cahiers de la Quinzaine » qu’il fonde en 1900. Dans ses grandes œuvres en prose, Notre Patrie, Notre jeunesse, L’Argent, il dénonce le danger allemand (nous sommes au début du XX siècle) et la menace de la guerre ou bien il évoque le monde de son enfance qui n’a pas connu la fièvre de l’argent. Malheureusement, Péguy perd sa vie en 1914, en combattant contre les Allemands.
À côté de ces deux tendances on en trouve une autre : la tendance moderniste représentée par Guillaume Apollinaire ou Blaise Cendras qui impose des contenus nouveaux dans le prolongement de la poétique de Baudelaire qui avait introduit la poésie de la ville moderne. Dans les poèmes du recueil Alcools d’Apollinaire on trouve les thématiques de la ville et du monde moderne en général dans leurs détails le plus triviaux et violents unis à des images audacieuses, au goût très disparate, avec un mélange bizarre des souvenirs et du réel.