Concetti Chiave
- Dans la première partie du roman, Meursault est apathique, passif et vit au jour le jour, sans hypocritement prétendre être quelqu'un d'autre.
- Le nom "Meursault" symbolise les éléments naturels essentiels pour lui : la "mère" et le "soleil", représentant son lien avec la mer et la chaleur.
- La passivité de Meursault est manifeste, même lors de l'homicide, soulignant son manque de contrôle sur sa vie.
- Le roman utilise un style narratif à la première personne avec le présent et le passé composé, accentuant le manque de réflexion personnelle du protagoniste.
- Camus adopte un style paratactique avec des phrases courtes et simples, créant un effet télégraphique qui déstabilise le lecteur.
Camus, Albert-le protagoniste et le style de l'Etranger
Dans la première partie du roman, Meursault est apathique et passif ; il n’est pas conscient par rapport à la vie : il se laisse vivre, il est étranger à la vie et il vie à la journée. Mais il n’est pas hypocrite : il se montre tel qu’il est et il ne fait pas semblant d’être quelqu’un d’autre. En effet, sa phrase typique est « ça m’est égal ». A cause de son manque des sentiments, il est impossible, pour le lecteur, de s’identifier avec le protagoniste. Meursault réagit seulement aux stimulations physique, comme la chaleur et l’attraction physique envers Marie. Il n’est attaché a personne à Alger. Il est heureux seulement quand il est à la mer et le soir, quand il observe la vie d’Alger de son balcon. Le nom « Meursault » contient les deux éléments naturels qui caractérisent la vie du protagoniste : la « mère » et le « soleil ». Il se sent toujours jugé et il sent devoir donner des explications, par exemple au directeur de l’asile et a son employeur. Sa passivité est évidente même au moment de l’homicide ; en effet, c’est comme si c’était le revolver à produire l’action (« la gâchette à cédé »). Dans la partie finale du roman, à travers sa révolte et sa prise de conscience de l’absurde, le protagoniste à la possibilité de devenir héroïque.
Genre et style
Le roman peut être lu comme une mémoire où le protagoniste-narrateur raconte les événements de sa vie ; toutefois, il n’y a pas de réflexions.Contrairement aux récits traditionnels, qui sont écrits à la première personne et où on utilise les temps du passé, l’ « Etranger » est écrit à la première personne et on utilise le présent comme le passé composé. Cela renforce l’ idée d’un manque d’élaboration personnelle.
Par rapport au style de Camus, les phrases sont courtes et simples et la syntaxe est paratactique ; donc il s’agit d’une style presque télégraphique (sauf qu’à la fin). Il utilise les techniques du roman moderne.
Ces choix stylistiques déstabilisent le lecteur.
Domande da interrogazione
- Quel est le comportement de Meursault dans la première partie du roman "L'Étranger" ?
- Comment le style de narration de "L'Étranger" diffère-t-il des récits traditionnels ?
- Quels éléments stylistiques caractérisent l'écriture de Camus dans "L'Étranger" ?
Dans la première partie du roman, Meursault est apathique et passif, indifférent à la vie, et il vit au jour le jour sans hypocrisie, se montrant tel qu'il est.
Contrairement aux récits traditionnels, "L'Étranger" est écrit à la première personne en utilisant le présent et le passé composé, ce qui renforce l'idée d'un manque d'élaboration personnelle.
Le style de Camus dans "L'Étranger" est caractérisé par des phrases courtes et simples, une syntaxe paratactique, et un style presque télégraphique, ce qui déstabilise le lecteur.