Concetti Chiave
- Le texte compare les réactions face aux attaques terroristes de Daesh à la peur et la haine décrites dans le roman de Camus.
- Après les événements du 13 novembre, certaines institutions ont réagi en fermant les frontières, reflétant une peur irrationnelle.
- La construction de barrières entre la Hongrie et la Serbie illustre la volonté d'éviter le contact avec les "non-européens".
- Les migrants déjà présents subissent des préjugés et discriminations, exacerbant la xénophobie existante.
- Le texte souligne l'importance de rester vigilant pour éviter de répéter les erreurs xénophobes du passé.
En suivant la même logique, on peut comparer l’analyse de ce roman à une situation très actuelle: les attaques terroristes causés par la Daesh et les appels à l’aide lancés par les nombreux réfugiés qui ont provoqué des réactions injustifiées et qui se sont transformées dans de véritables fléaux pour notre société.
Comme dans le roman de Camus, la peur a provoqué une paralysie qui est devenue une haine injustifiée contre toutes les personnes considérées «différentes».
Après les événements du 13 novembre, les institutions semblaient incapables de réagir, la seule réaction a été la volonté de certains pays de fermer les frontières, en laissant à la merci de leur propre destin des millions et des millions de personnes: voici alors la proposition de suspendre les accords de Schengen.
L’irrationalité l'a emporté sur la raison: la seule solution semblait celle d'éviter la «contamination», en évitant toute sorte de contact avec les "non-européens"; un exemple de cela a été la construction d’une barrière en fil de fer barbelé le long de la frontière entre la Hongrie et la Serbie à laquelle d’autres ont suivi.
En même temps, pour ceux qui sont déjà à l'intérieur de nos frontières, la situation ne s'améliore pas; en effet ils sont victimes de préjugés et de formes de discrimination, à tel point qu’ ils sont considérés comme des personnes à éviter, à être mis à l’écart.
Cela nous prouve que la crainte du personnage de Camus, le Docteur Rieux, pour lequel un fléau ne disparaîtra jamais, est tout à fait justifiée et actuelle.
Notre réaction aux problèmes qui vont au-delà de notre petite réalité quotidienne ont une base xénophobe comme si tous les migrants faisaient partie du groupe terroriste appelé «Etat islamique», comme si tous les étrangers étaient impliqués dans les massacres commis par les terroristes.
Le fléau de la haine injustifiée, comme affirme Camus et comme montre notre comportement soixante-neuf ans plus tard, ne peut pas disparaître, mais seulement se cacher dans nos cœurs pour revenir à la surface dans les moments les plus sombres. Pour ces raisons, on doit toujours être en alerte afin de ne pas commettre, encore une fois, les erreurs du passé.
Domande da interrogazione
- Comment le texte compare-t-il les événements actuels aux thèmes du roman de Camus?
- Quelle a été la réaction des institutions après les événements du 13 novembre selon le texte?
- Quel est le message principal du texte concernant la diversité et la xénophobie?
Le texte compare les attaques terroristes et la crise des réfugiés à la peur et à la paralysie décrites dans le roman de Camus, soulignant une haine injustifiée envers ceux considérés comme "différents".
Les institutions semblaient incapables de réagir, et certains pays ont voulu fermer leurs frontières, proposant de suspendre les accords de Schengen, laissant de nombreuses personnes à leur sort.
Le texte souligne que la diversité est souvent une richesse et critique la xénophobie, affirmant que la peur et la haine injustifiée ne disparaissent jamais vraiment, mais peuvent resurgir dans les moments sombres.