Fabrizio Del Dongo
Genius
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Concetti Chiave

  • Jean de La Bruyère, avocat et précepteur, observe la société au XVIIe siècle pour écrire "Les Caractères".
  • "Les Caractères" offre un tableau des mœurs contemporaines, avec une critique des vanités, mensonges et égoïsmes.
  • En tant que moraliste chrétien, La Bruyère cherche à corriger les faiblesses humaines et critique la société de son temps.
  • Il dénonce la dégradation sociale, les abus des courtisans et financiers, et l'humiliation des pauvres sans attaquer les institutions.
  • Fameux parallèle entre Corneille et Racine : Corneille peint les hommes idéaux, Racine les dépeint tels qu'ils sont réellement.

Indice

  1. La vie de Jean de La Bruyère
  2. Les Caractères et la société
  3. Critique sociale et morale
  4. Parallèle entre Corneille et Racine

La vie de Jean de La Bruyère

Jean de La Bruyère a vécu dans la seconde moitié du XVII siècle. Reçu avocat au Parlement de Paris, il achète un office de trésorier des finances, ce qui lui permet de mener une vie solitaire et en toute tranquillité, condition idéale pour pouvoir observer les hommes. A 40 ans, il entre dans la maison de Condé en tant que précepteur. A la mort du Grand Condé il reste au château de Chantilly afin de continuer à étudier la cour et la ville.

Les Caractères et la société

En 1688, il fait paraître son chef-d’œuvre, Les Caractères, qui lui assurent un succès immédiat et retentissant.. Dans Les Caractères, La Bruyère à la précision psychologique bien connue des écrivains classiques, ajoute un tableau des mœurs contemporaine : il connaît les vanités, les mensonges, les égoïsmes, les futilités et la coquetterie féminine. Il ne se contente pas de décrire les aspects amusants de tout cela pour attirer la curiosité de ses lecteurs.

Critique sociale et morale

En tant que moraliste chrétien, il connaît les faiblesses humaines et cherche à les corriger. C’est surtout l’examen critique de la société qui lui paraît nécessaire et qui reste la partie la plus intéressante de l’ouvrage. Il est indigné de la dégradation de cette société, ressentie aussi par les écrivains soucieux de justice comme Fénelon ou Vauban. Il décrit l’envers d’une monarchie prestigieuse, la bassesse des courtisans, la vilenie des financiers parvenus, la puissance corruptrice de l’argent, la misère du peuple, l’humiliation des pauvres et les abus judiciaires. A ce propos, il manifeste des idées tout à fait révolutionnaires quand il écrit qu’il ya des hommes qui manquent même des aliments e d’autres qui avalent en un seul morceau la nourriture de cent familles ; il se demande si les grands sont des êtres supérieurs et il répond que non et que, au contraire, ils ne possèdent pas les excellentes qualités du peuple. Par rapport à la critique du XVIII il y a une seule différence : La Bruyère épargne les institutions et la monarchie.

Parallèle entre Corneille et Racine

A souligner le célèbre parallèle exprimé par l’auteur à propos de corneille et de Racine qui se conclue par une définition très juste et inoubliable : « Corneille peint les hommes comme il devraient être et Racine les peint tels qu’ils sont ».

Domande da interrogazione

  1. Quel est le contexte de vie de Jean de La Bruyère qui lui a permis d'observer les hommes et d'écrire Les Caractères?
  2. Jean de La Bruyère a mené une vie solitaire et tranquille grâce à son poste de trésorier des finances, ce qui lui a permis d'observer les hommes et d'écrire Les Caractères.

  3. Quelle est la principale critique que La Bruyère adresse à la société dans Les Caractères?
  4. La Bruyère critique la dégradation de la société, la bassesse des courtisans, la vilenie des financiers, la misère du peuple, et les abus judiciaires, tout en épargnant les institutions et la monarchie.

  5. Comment La Bruyère compare-t-il Corneille et Racine dans son œuvre?
  6. La Bruyère établit un parallèle célèbre en disant que "Corneille peint les hommes comme ils devraient être et Racine les peint tels qu’ils sont".

Domande e risposte

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