Concetti Chiave
- Georges Bernanos explores the conflict between good and evil, God and Satan, in his works, with a focus on spiritual struggles and redemption.
- Childhood is a central theme, viewed as an enduring state of innocence that characters strive to preserve amidst life's challenges.
- The theme of poverty is treated not just materially but as a spiritual virtue, emphasizing detachment from material possessions.
- Hope is a recurring motif, portraying heroes who persist in hope despite despair, embodying Bernanos' belief in spiritual resilience.
- Bernanos' political views were complex, originally supporting Action Française, later opposing Franco's excesses and championing justice and resistance against antisemitism.
Georges Bernanos: thèmes et idées politiques
Son activité de romancier et de polémiste occupe dans la première partie du XX siècle, surtout après la Première guerre mondiale et jusqu’en 1948, date de sa mort. Son nom est surtout lié au Journal d’un curé de campagne où le protagoniste fixe ses efforts, ses déceptions, ses angoisses ; il y définit aussi le plus grand obstacle qu’il rencontre dans l’accomplissement de sa mission, c’est-à-dire l’incompréhension des hommes qui ne sont capables de vivre qu’ à la surface d’eux-mêmes.
Le premier thème est le conflit entre Dieu et Satan, entre le bien et le mal, entré le salut et le pêché et la damnation.
Le deuxième thème est celui de l’enfance. Pour Bernanos l’enfance n’est pas seulement une période de l’existence humaine, c’est surtout un état d’âme qui devrait persister dans le cɶur de l’homme, dans la conviction que l’enfance ne s’efface jamais. Tous les personnages de ses romans, un jour ou l’autre, se tournent vers leurs enfance surtout s’il s’agit de personnages «positifs»
Le troisième thème est celui de la pauvreté, au sens évangélique du terme et qui se rapproche beaucoup de l’enfance. La pauvreté n’a pas seulement une signification matérielle, liée au manque de tout ce qui est nécessaire pour vivre. C’est surtout une vertu qui exprime une qualité intérieure. C'est l'habitude d'être détaché des choses matérielles en leur donnant une valeur relative et en en faisant usage d'une manière appropriée aux fins de l'homme.
Le quatrième thème, c’est l’espérance. Le véritable héros de Bernanos est celui qui, malgré tout, continue à espérer et il ne cède pas à la tentation du désespoir, car le désespoir ce serait un échec.
L’univers des romans de Bernanos est constitué de deux types de protagonistes: les saints et les malheureux. Le premiers, ce sont ceux qui sont restés fidèles à l’enfance et donc ils ont gardé l’innocence alors que les seconds l’ont perdue et ils se placent à côté de Satan. Le prêtre, étant le personnage le plus proche de la sainteté, est toujours le personnage principale, même dans «Un crime», un roman policier dont l’héroïne se travesti en curé. Le prêtre le plus connu est le narrateur du «Journal d’un curé de campagne» (1936). Sa vie est une souffrance continuelle. En effet, non seulement il souffre pour son cancer à l’estomac, mais aussi pour les pêchés de ses paroissiens, ils soient des notables ou des riches, peu importe. Cette forme d’ héroïsme est présent aussi dans «Dialogues des Carmélites» (1948), une pièce de théâtre où l’écrivain met en scène l’histoire de seize religieuses, réfugiées dans un couvent pour échapper à la peur, mais qui, tout en étant condamnées à l’échafaud par le révolutionnaires, à la dernière minute trouvent la force de se libérer de la peur.
Bernanos n’est ni de droite, ni de gauche. Au début il a milité dans l’Action Française et il s’est engagé à fond dans la défense de la foi catholique et il a été même partisan du général Franco, Cependant dans «Les grands cimetière sous la lune» il condamne les excès de la révolution du franquisme, pour ensuite s’engager dans la lutte contre l’antisémitisme et dans la résistance. Pendant toute sa vie, Bernanos a aimé la justice et la droiture, ce qui le porte à dénoncer, l’exploitation des morts de la résistance par ceux qui sont restés en vie. Cette recherche de la justice, on la retrouve dans tous ses romans où il n’ hésite pas à exprimer ses jugements.
Domande da interrogazione
- Quels sont les principaux thèmes abordés par Georges Bernanos dans ses œuvres?
- Comment Bernanos perçoit-il l'enfance dans ses romans?
- Quel rôle joue la pauvreté dans l'œuvre de Bernanos?
- Comment Bernanos décrit-il ses protagonistes dans ses romans?
- Quelle est la position politique de Bernanos et comment cela se reflète-t-il dans ses écrits?
Les principaux thèmes abordés par Bernanos incluent le conflit entre Dieu et Satan, l'enfance, la pauvreté, et l'espérance.
Pour Bernanos, l'enfance est un état d'âme persistant dans le cœur de l'homme, et il considère que l'innocence de l'enfance ne s'efface jamais.
La pauvreté, au sens évangélique, est vue comme une vertu exprimant une qualité intérieure, détachée des choses matérielles.
Les protagonistes de Bernanos sont souvent des saints ou des malheureux, avec les saints gardant l'innocence de l'enfance et les malheureux se plaçant du côté de Satan.
Bernanos n'est ni de droite ni de gauche; il a défendu la foi catholique, critiqué les excès du franquisme, et s'est engagé contre l'antisémitisme et pour la justice.