Concetti Chiave
- La maladie est un thème central du roman, symbolisant le rejet de l'ordre social e l'incapacità d'integrarsi nella società, esemplificata dal cancro del protagonista e dalle sue difficoltà economiche.
- Il ruolo dei medici sottolinea il tema del mancato adattamento sociale; Dr Delbende e Dr Laville condividono la non-integrazione e la lotta interiore con il curato di Ambricourt.
- L'écriture, vista come un atto che oppone la prière, è uno dei temi principali, riflettendo la lotta interiore del protagonista tra il suo ruolo sacerdotale e il desiderio di esprimere se stesso.
- Il curato di Ambricourt si distingue per l'accettazione della sua diversità, a differenza di altri personaggi, raggiungendo una risoluzione dei suoi tormenti attraverso una completa accettazione della sua esistenza.
- La morte del giovane curato rappresenta la fine dei conflitti interiori, incarnando la totale accettazione della vita e delle sue contraddizioni, culminando nella sua ultima dichiarazione: "Tout est grâce".
Indice
Introduction
Les principaux thèmes de l’ouvrage sont les suivants :• La maladie
• L’écriture
• L’acceptation et de la mort
1. La maladie
La maladie est un thème important, présent dans les littératures de tous les temps. Comme dans les principaux romans du XXe siècle, également dans le Journal d’un curé de campagne de Bernanos, elle prend la forme d’un rejet de l’ordre et de l’autorité et d’une évasion de l’organisation des relations socio-économiques : elle devient le symptôme d’un malaise, d’un manque d’intégration de l’individu dans la société. C’est en effet dans le domaine du pathologique qu’il faut interpréter d’une part l’exceptionnelle ineptie du curé d’Ambricourt, d’autre part le sentiment d’ennui qui, selon lui, dévore sa paroisse comme toutes les autres. Dans le roman, la maladie se présente sous différentes formes :• En tant que maladie en soi, c’est-à-dire un cancer qui entraîne la mort
• Comme l’ennui existentiel ;
• Comme ineptie : c’est le symptôme d’un manque d’intégration dans la société. L’ineptie ou incapacité du curé se manifeste à plusieurs occasions, mais c’est surtout dans le domaine économique qu’elle se manifeste. Voir, à cet égard :
- L’épisode sur les bouteilles de vin de M. Pamyre ;
- Le malentendu sur M. Conte (le jeune curé croit d’abord qu’il est un homme distingué, une âme noble, alors qu’en réalité c’est un homme médiocre. Cette naïveté est due à la pauvreté économique et à la pauvreté des expériences du curé) ;
- Le reproche du doge de Blangermont (il est intéressant de noter qu’à la même occasion un autre type d’isolement, un autre symptôme de manque d’intégration est attribué au curé, cette fois lié à la dimension de l’écriture :
Donc : impossibilité de s’intégrer dans un univers social dominé par l’argent, par la bourgeoisie, par l’idée que la richesse égale le pouvoir. Cette incapacité se manifeste par un symptôme (= ineptie) qui peut être considéré au même niveau que la maladie réelle (= cancer).
En ce qui concerne la maladie, il faut également observer l’importance des figures des médecins dans le roman. Ils sont, traditionnellement, des médecins du corps, alors que les prêtres sont considérés comme les médecins de l’âme. Mais les médecins, dans ce roman, sont aussi des personnes non intégrées.
Les médecins
Dr Delbende:Ses collègues se moquent de lui. Son suicide, dû à des problèmes économiques, est le résultat de sa mentalité, de son intégrité personnelle, mais peut-être aussi du fait qu’il « haïssait les médiocres », comme l’homme banal, le bourgeois, le conformiste.
Dr Laville:
Dans ce cas également, le médecin reconnaît dans le curé un double :
En fait, il n’est pas non plus intégré. Il fait une allusion - involontaire mais très directe - au suicide du Dr Delbende lorsqu’il parle de la façon dont il pourrait lui-même se suicider.
La double relation entre le curé et le Dr Laville se manifeste à plusieurs reprises :
• Ils viennent tous deux d’une famille pauvre et ignorante ;
• Ils partageaient le même désir extrême d’apprentissage au lycée ;
• Tous deux sont malades et n’ont plus que quelques mois à vivre.
M. Dupréty: Un autre grand malade est M. Dupréty, l’abbé ami du curé. Dans son cas, la maladie est la tuberculose. Mais c’est aussi le cas où, plus que tout autre, la maladie du corps correspond à la maladie de l’âme. Une fois de plus, nous abordons le problème du manque d’intégration. Dufréty ne s’est jamais senti partie intégrante de la société en raison de son éducation particulière au séminaire. Il est évident qu’il désire profondément être comme tous les autres hommes (aurea mediocritas), mais cela implique, évidemment, le fait qu’il n’est pas intégré. Il parle de la « valeur sociale » d’un individu, mais tout ce qu’il écrit dans ses trois lettres est alors contredit par sa situation : un escalier malodorant et noir ; carte de visite ; mensonges pour cacher la véritable identité de son partenaire ; son « évolution intellectuelle ». Sans oublier, enfin, le fait que son pauvre compagnon souffre de sa propre maladie. Dufréty est et reste un non-intégré jusqu’à la fin.
2. L’écriture
Le thème de l’écriture, à côté de celui de la maladie, est l’un des thèmes principaux du roman, qui est précisément un « journal » c’est-à-dire un texte avec une narration à la première personne, mais où l’acte narratif est clairement exprimé à l’aide de l’écriture, Cela signifie que même lorsqu’il n’y a aucune mention de l’écriture, sa présence reste incontestable et apparaît, sinon dans le contenu, dans la forme toujours dans la forme. Dans ses romans, on trouve toujours un personnage qui écrit ; dans le Journal d’un prêtre de campagne, c’est protagoniste lui-même.L’acte d’écrire un journal intime provoque une lutte intérieure chez le jeune vicaire ; En effet, l’écriture est ressentie dès le début comme un élément qui oppose la prière pure et simple, et donc à la vocation sacerdotale :
Ce que craint le curé d’Ambricourt, c’est la falsification de sa propre expérience dans l’acte d’écrire. C’est un peu ce que son ami Dufréty est susceptible de faire lorsqu’il parle de sa propre « évolution intellectuelle » ou lorsqu’il fait allusion, dans la dernière partie du roman, au journal qu’il est en train d’écrire, lui aussi, avec le titre significatif de « Mon chemin ». Un livre, ceci, plus qu’un véritable journal intime ; une sorte de justification aux yeux du monde de sa propre situation, et donc aussi une manifestation du désir d’être approuvé et accepté.
L’écriture est donc vue comme un processus artificiel et artificiel, qui s’oppose à la prière, vue comme un esprit de pure acceptation et source deboisson. La modernité de Bernanos est liée à cette présence d’angoisse dans son travail.
La négativité est l’instance qui oppose l’ordre des réponses à celui des questions, des doutes, des incertitudes.
Dans cette perspective, c’est précisément l’écriture qui, dans le Journal, est chargée de rendre manifeste la négativité. Si prier, c’est s’abandonner totalement à Dieu, à sa volonté, et donc accepter toute expérience, écrire au contraire signifie affirmer sa propre valeur humaine, et « donner la parole aux démons de la révolte et du désespoir ». L’écriture devait être pour le jeune curé une « extension de la prière » ; en réalité, elle s’avère être une nécessité largement strictement littéraire, bien que le protagoniste ne s’en rende pas toujours parfaitement compte.
Le fait que le doge de Blangermont prononce, en l’orthographiant mal, le mot « poète » comme « poêta », souligne l’idée négative attribuée à la littérature. C’est une sorte d’aberration stylistique qui reflète une aberration dans la vie attribuée au curé. En ce sens, le doge représente exactement la société, le monde dans lequel le jeune curé ne peut pas entrer. Son état de non-intégré qui, comme nous l’avons vu, est la cause de sa maladie, révèle ici une origine très précise : la sensibilité poétique.
Contrairement à M. Dufréty qui veut utiliser l’écriture comme un instrument d’intégration (écrire sa propre biographie justificative, dont la valeur littéraire est d’ailleurs plutôt douteuse), le protagoniste du roman refuse de donner à son activité d’écriture une fonction instrumentale et, pour cette raison, relègue son journal intime au domaine le plus sincère de la littérature. Et pourtant, précisément cette sincérité « sonne faux » semble en décalage avec les oreilles des autres. Le curé lui-même sent à quel point son propre sentiment devient ridicule dans la société bourgeoise ; Quand il essaie, une seule fois, d’utiliser le matériel de sa propre écriture pour un sermon, il ressent un sentiment d’échec :
Et, à la fin de la messe, le comte (c’est-à-dire la meilleure incarnation d’une mentalité médiocre) lui dit, avec ironie : - Quel beau vol pindarique !
En bref, l’écriture (poétique) ne peut, en théorie, être conciliée avec la fonction sacerdotale. C’est ce que pense aussi de bonne foi le curé de Torcy lorsque le jeune curé d’Ambricourt le quitte pour lire quelques pages écrites.
3. Le héros de l’acceptation et la mort
Les thèmes de la maladie et de l’écriture sont liés à la condition de non-intégré qui caractérise le jeune curé. Cette condition, cependant, ne lui est pas particulière, bien qu’elle soit développée en lui en profondeur. D’autres personnages ressentent tout aussi fortement un fossé entre eux et le reste de la société : c’est le cas du Dr Delbende, du Dr Laville, de M. Dufréty, mais aussi de bien d’autres. Cependant, le cas du curé d’Ambricourt diffèredes autres car il est le seul à accepter sa condition comme différente.
Le Dr. Delbende :
C’est un non-intégré, puisqu’il raisonne selon des principes qui ne coïncident pas avec ceux de la société. Il est extrêmement honnête, il ne supporte pas la médiocrité, la stupidité des hommes et l’absurdité de la vie. Avec tout cela, il est extrêmement généreux et il n’obéit pas aux lois du profit, typiques de la bourgeoisie. Mais sa devise est : « faire face ». Ici se révèle sa façon de se rapporter au monde : c’est pour lui une lutte, une lutte qui n’a pas de visage, pas de réelle possibilité de changer quoi que ce soit. À partir de là, il s’agit de suicide. En bref, il n’accepte pas le monde dans lequel il vit, ce qui signifie aussi qu’il n’accepte pas sa propre diversité. Sa condition de non-intégré est pour lui quelque chose d’inévitable et d’insupportable. C’est une âme très tourmentée.
Le Dr Laville
Bien qu’il ne vive pas explicitement isolé des autres hommes puisqu’il exerce sa profession, sa condition de non-intégré se révèle par le fait qu’il se reconnaît dans la figure du curé d’Ambricourt : il est malade, proche de la mort, et il a recours à la drogue. Selon ce qu’il affirme lui-même, la morphine lui sert à continuer à « être optimiste », car « les clients ont leurs besoins ». Mais on pourrait dire que les drogues lui servent aussi à un niveau très personnel, à oublier sa maladie (donc, métaphoriquement, à oublier sa diversité). La diversité est quelque chose à oublier pour lui ; même s’il n’a pas l’esprit rebelle d’un Delbende, s’il est d’une nature plus douce, quoique courageuse, il n’accepte pas non plus sa condition. Il regarde son destin en face, mais veut toujours l’oublier pour un temps.
M. Dufréty
Il est un non-intégré à tous les niveaux : au séminaire, parce qu’il s’est consacré à une vie, sacerdotale, qui relègue l’individu à la solitude ; comme curé méprisé, parce qu’il ne peut effacer une expérience et un passé qui le rendent à jamais différent des autres ; enfin, comme malade. Dans son cas, la diversité n’est absolument pas acceptée. Il veut à tout prix se mêler aux hommes, déclare-t-il : aurea mediocritas, mais même en cela il reste isolé d’eux, parce qu’il donne à la « médiocrité » une valeur humanitaire, alors qu’au contraire la société est « médiocre » au sens péjoratif du terme. Son échec est manifeste ; Vous ne pouvez pas enlever le poids de la diversité en enlevant la jupe d’un curé.
Le curé d’Ambricourt
Contrairement à tous ces personnages, le curé d’Ambricourt accepte sa propre diversité. Ce caractère distinctif se manifeste dès les premières pages du journal : le curé regarde sa paroisse et sent confusément qu’elle ne lui appartiendra jamais complètement. Pourtant, il vient d’arriver dans sa nouvelle paroisse. Il porte en lui la conscience de sa propre diversité et c’est pour cette raison qu’il ne se fait aucune illusion sur l’avenir.Cette prise de conscience ne l’empêche pas de se consacrer entièrement à sa mission. C’est en cela que nous voyons, avant tout, la grandeur du personnage. Mais je n’examinerai pas plus avant cet aspect, qui a déjà été suffisamment souligné par de nombreux critiques.
Quant au thème de l’acceptation, il est vrai que tout au long du journal (et donc tout au long de sa vie) le jeune curé oscille continuellement entre des moments de désespoir et des moments de pure acceptation de sa condition. C’est précisément pour cette raison, cependant, qu’il est important d’examiner le moment suprême de son existence, c’est-à-dire celui dans lequel il meurt, pour vérifier s’il est vrai que nous pouvons l’appeler un « héros de l’acceptation ». Au cours de ce dernier procès, en effet, le curé arrive à une résolution définitive de ses tourments.
La mort
Pour le jeune vicaire, la mort représente la fin des tourments et des doutes ; l’acceptation a posteriori de toute existence vécue, et donc aussi l’acceptation de ses contradictions. Cela explique la capacité du curé à accepter en lui-même les deux instances identifiées comme « ennemies », la prière et l’écriture. Dans l’acceptation totale de sa propre existence, ces deux entités fusionnent, elles sont insérées dans un système dans lequel la nécessité de distinguer les opposés devient sans importance. Cette résolution de mort orientée vers l’acceptation est explicite à la dernière page du Journal, où sont rapportées les dernières paroles du curé : « Tout est grâce ».La lutte n’existe plus, elle est incorporée et dissoute à un niveau supérieur, que le curé appelle avec le nom de « grâce ».
Domande da interrogazione
- Quels sont les principaux thèmes abordés dans l'ouvrage "Journal d’un curé de campagne" de Bernanos?
- Comment la maladie est-elle représentée dans le roman?
- Quel rôle joue l'écriture dans le roman?
- Comment le curé d’Ambricourt se distingue-t-il des autres personnages en termes d'acceptation de sa condition?
- Quelle est la signification des dernières paroles du curé, "Tout est grâce"?
Les principaux thèmes de l'ouvrage sont la maladie, l'écriture, et l'acceptation de la mort.
La maladie est représentée sous différentes formes, notamment comme un cancer entraînant la mort, un ennui existentiel, et une ineptie ou incapacité à s'intégrer dans la société.
L'écriture est un thème central, vue comme un processus qui s'oppose à la prière et à la vocation sacerdotale, et qui révèle la négativité et les luttes intérieures du curé.
Contrairement aux autres personnages, le curé d’Ambricourt accepte sa propre diversité et sa condition de non-intégré, ce qui le rend unique dans sa quête d'acceptation.
Les dernières paroles du curé, "Tout est grâce", symbolisent l'acceptation totale de son existence et la résolution de ses tourments, où prière et écriture se fondent dans une compréhension supérieure de la grâce.