Cinéma français dans les années ‘80/’90

Cinéma français dans les années ‘80/’90

Au milieu des années ’80, partout ion annonçait la mort du cinéma, ou septième art. en effet, la fréquentation des salles de cinéma s’effondre brutalement au début du décennie. Devant ce constat, les producteurs et les exploitants cherchent à réagir. On crée, alors, des complexes multisalles, on utilise de grands écrans, les on dolby et un confort maximal. On prévit des réductions sa spéciales ou des cartes d’abonnement. Ce sont des moyens pour attirer un public de plus en plus acquis à la télévision qui vient de multiplier ses chaînes et diffuse un nombre croissant de films. De plus, la concurrence de la télévision se double d’une nouvelle menace : l’expansion du marché de la vidéo cassette, stimulé par la prolifération des vidéo clubs, qui offrent à leurs clients la possibilité de louer pour une somme modique le film de leur choix pour les visionner tranquillement chez eux. De plus, le cinéma américain connaît une grande ampleur. Ses surproductions a base d’effets spéciaux, de trucage et d’images de synthèse répondent aux attente d’un public de plus en plus jeune qui se passionne pour les épopées galactiques, les dinosaures, les extraterrestres et les aventures des super héros des bandes dessinées. Pour résister à la concurrence américaine, le cinéma français dispose de plusieurs atouts comme le retour à la tradition de qualité à travers des films réalisés par ders professionnels confirmés, d’un certain nombre de jeunes cinéastes et de l’émergence de nouvelles stars.

En 1980, François Truffaut signe un film au succès foudroyant, Le Dernier Métro et quatre ans après il signe Vivement le dimanche, un film en noir et blanc, dans lequel éclate le talent de Fanny Ardent. De son côté, Bernard Tavernier continue à tourner des films avec son interprète favori, Philippe Noiret. Qui dans Les Ripoux de Claude Zidi joue le rôle magistral d’un inspecteur de police. En 1985, Agnès Varda tourne Sans toit, ni loi qui me sur scène le désespoir sans aucun remède. En 1983, Tchao Pantin, un film dramatique français écrit et réalisé par Claude Berri, est une adaptation cinématographique du roman du même nom d'Alain Page, dont il a écrit les dialogues ; le film narre l'histoire d'un pompiste alcoolique et dépressif qui décidé à venger la mort du jeune trafiquant de drogue avec qui il s'était lié d'amitié, assassiné à la suite d'un règlement de comptes. Cela étant, Berri s’attaque aux adaptations littéraires et il décrit l’univers de Pagnol dans Jean de Fleurette et Manon des sources. En 1990, Gérard Dépardieu est le protagoniste de Cyrano de Bergerac, un film dirigé par Jean-Paul Rappeneau, et tiré de la pièce d’Edmond Rostand, qui porte le même nom. A partir de 1989, le cinéma commence à se détourner des scénarios classiques au profit d’un cinéma en prise directe avec la réalité. On s’intéresse, alors, aux errances et à la dérive des éclopés de la vie : la banlieue (La haine), le sida (Les Nuits fauves) le chômage (Une époque formidable). Tous ces films remportent un très grand succès auprès d’une génération qui se reconnaît dans la nonchalance des antihéros sans illusions. La comédie aussi occupe une place importante comme l’atteste le succès de Trois hommes et un couffin de Coline Serreau ou Le Père Noël est une ordure qui regorge de gags de tout genre. Mais c’est un film de Jean-Marie Poiré qui, en 1993, pulvérise tous les records de l’audience avec Jean Reno e Christian Clavier : Les visiteurs. Il est vu par plus de 13 millions de spectateurs.