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La famille de Maupassant en Normandie

Sa famille s'est installée en Normandie à la génération précédente. Laure LePoittevin, entichée de noblesse, lui en a fait rechercher les origines. Un Maupassant a été anobli en Lorraine en 1752. Gustave a obtenu le droit de porter la particule le 9 juillet 1846. Le mariage avec Laure a lieu le 9 novembre 1846 (A son tour, Guy de Maupassant se montrera attentif à sa généalogie). Gustave de Maupassant se révèle léger, volage, dépensier.

Guy naît le 5 août 1850 au château de Miromesnil, selon toute vraisemblance : celui-ci a été loué par ses parents en 1849. Laure de Maupassant s'y serait transportée peu de temps avant son accouchement, tenant à ce que son enfant naisse en noble demeure. D'aucuns font naître Guy au domicile plus humble de ses grands-parents, à Fécamp, rue Sous-le-Bois (actuel quai).

Guy de Maupassant). En 1856 luinaît un frère, Hervé, cette fois au château de Grainville-Ymauville près du Havre.

En 1859, le père, ayant trop dépensé, doit exercer un métier ; il est employé, puis associé à un agent de change parisien. Guy fréquente fugitivement le lycée Napoléon (aujourd'hui Henri IV) à Paris.

En 1860, ses parents se séparent, après des scènes dont Guy semble avoir été très marqué (voir le récit « Garçon, un bock ! »).

Devenu adulte, il marque parfois de l'opposition, souvent une sorte de mépris à son père, avec lequel il ne rompt cependant jamais.

Les enfants restent à Etretat avec Mme de Maupassant, dans la villa des Verguies.

Maupassant fait d'abord des études avec sa mère et un abbé, vivant le reste du temps avec les petits.

paysans et pêcheurs. Il est en 1863 envoyé en pension à l'institution ecclésiastique d'Yvetot, dont l'atmosphère pieuse et renfermée ne lui convient guère. Il s'en fait renvoyer en 1868 après des incartades, sous prétexte qu'il a écrit des vers inconvenants. Il va alors en pension au lycée Corneille, à Rouen. Son "correspondant" est le poète Louis Bouilhet, auteur de Melaenis (1853), Les Fossiles (1854), etc., le plus intime ami encore vivant de Flaubert. Celui-ci, vieil ami des Le Poittevin, est plein de bienveillance envers Guy (mais il n'y a pas de raison de croire qu'il soit son père, comme le bruit en courut. Guy a bien le même type physique que lui, mais c'est aussi celui de Bouilhet : un type normand très caractéristique. L'amitié ancienne pour Alfred Le Poittevin suffit à expliquer la sympathie de

Flaubert).Maupassant s'attache aux deux amis, assiste aux réunions littéraires chezFlaubert, à Croisset, s'essaye aux vers. Bouilhet meurt le 18 juillet 1869.Guy est bachelier le 27 juillet.Outre ces deux écrivains, dont l'influence est fondamentale - Maupassant s'est toute 2sa vie proclamé le disciple de Flaubert -, le jeune Guy a connu en 1866 à Etretat lepoète anglais Ch. A. Swinburne qui faisait scandale par sa réputation d'homosexuelet de sadique - il avait d'ailleurs baptisé sa maison « Chaumière de Dolmancé »,d'après Sade (Swinburne est « un Poe idéaliste et sensuel », selon la préface deMaupassant à une traduction des Odes et Ballades de Swinburne, 1891). EtMaupassant a vu en 1868 Courbet peindre La Vague dans une maison d'Etretat, surla falaise.Paris, pour commencer des études de droit. C'est laguerre de 1870. Maupassant est versé à Rouen, dans l'intendance ; il est pris dans la débâcle des armées françaises, et s'en souviendra toujours avec horreur. De retour à Paris ; puis à Rouen, pendant la Commune de Paris. Son père lui trouve un remplaçant ; il est démobilisé en novembre 1871. Guy de Maupassant / Paris des employés, du canotage, des débuts littéraires | précédent suivant 1872 : Guy de Maupassant, après bien des démarches, est surnuméraire au Ministère de la Marine ; 1873, il est employé à 125 F par mois ; en 1878, il gagne 2000 F par an, plus 600 F donnés par son père, et "tire le diable par la queue". A cette époque, il passe au ministère de l'Instruction publique. Il y reste jusqu'en 1880, puis se met en congé (il est

rayé des cadres en 1882).

Canotage : Chatou, Bougival, Argenteuil, en 1873 (il est surnommé "Joseph Prunier" dans son groupe d'amis) ; puis 1875, à Bezons. Il loue une chambre à l'auberge Poulin. Joyeuse vie ; des filles, prouesses sexuelles. Les effets d'une syphilis se font sentir dès 1877. Cure à Loèche-les-bains.

Il fréquente les milieux littéraires : Flaubert (à Croisset et à Paris : rue Murillo jusqu'en 1875, puis 240, rue du Faubourg Saint-Honoré), et, par l'entremise de Flaubert, Tourgueniev (dont il écrit : "Il sait composer en quelques pages une oeuvre absolue, grouper merveilleusement les circonstances et tracer des figures vivantes, palpables, saisissantes" Le Gaulois, 21 novembre 1880), Edmond de Goncourt (lui et son frère mort jeune, "fouilleurs du passé, fouilleurs de la vie, fouilleurs de la langue").

Écrit Maupassant). D'autre part il connaît Zola (« dont le nom sonore et glorieux résonne en ce moment à tous les coins du monde, au milieu de la haine exaspérée des uns, de l'indignation vraie ou feinte des gens du monde(...) et de l'admiration frénétique d'un grand nombre ». Les dimanches d'un bourgeois de Paris, 1880). En 1877, dîner chez Trapp, avec les jeunes Huysmans, Céard, Hennique, Alexis, Mirbeau, en l'honneur des trois maîtres : Flaubert, Goncourt, Zola. 3Maupassant écrit une pochade pornographique, La feuille de rose, maison turque, représentée en 1875 en petit comité. Des pièces, refusées par les théâtres. Des contes, non signés de son nom. Des vers publiés en 1879 dans une revue lui valent des poursuites. Enfin, en avril 1880, voici la publication des Soirées de Médan,

recueilcollectif patronné par Zola, dans lequel figure Boule de Suif. Flaubert, très sévère jusqu'alors pour le travail de Maupassant, avait écrit à sa nièce le 1 février qu'il s'agissait d'un chef-d'oeuvre. A peine Maupassant reconnu écrivain par le succès de Boule de Suif, Flaubert meurt en mai 1880. Grande tristesse de Maupassant, qui a vu peu de temps auparavant Flaubert brûler, une nuit, à Croisset, d'anciennes correspondances. Croisset demeure un lieu privilégié pour lui. Maupassant s'éloigne vite du groupe naturaliste. Il reste disciple de Flaubert par son "originale impersonnalité" ; "Je ne crois pas plus au naturalisme et au réalisme qu'au romantisme" (lettre à Alexis, 17 janvier 1877). Domiciles parisiens de Maupassant : dans la même maison que son père, 2, rue Moncey, une petite.

chambre ; puis en 1876, seul, deux pièces 17, rue Clauzel (une maison de "filles").

Guy de Maupassant / Maupassant Sélectionnez une page chroniqueur, nouvelliste, romancier, voyageur|précédent suivant

chroniqueur : au quotidien Le Gaulois, de 1880 à 1888. Au quotidien Gil Blas, dès 1881 ; plus épisodiquement au Figaro. Tous ses récits paraissent dans les journaux avant d'être réunis en volume. Souvent, ils sont inspirés par l'actualité. L'importance de la littérature dans les journaux d'alors est très grande : certains publient chaque jour plusieurs chroniques ou contes, et un ou deux feuilletons romanesques d'auteurs vivants. C'est aussi dans les journaux que Maupassant a publié plusieurs comptes rendus des Salons de peinture. Il s'est rendu en Algérie, en juillet-août 1881, comme envoyé spécial du Gaulois, au moment des

soulèvements indigènes dans le Sud Oranais. Une énorme production de récits. Les recueils sont : La maison Tellier, 1881 ; Mademoiselle Fifi, 1882 ; Contes de la bécasse, Clair de lune, 1883 ; Miss Harriett, Les soeurs Rondoli, Yvette, 1884 ; Contes du jour et de la nuit, 1885 ; La petite Roque, Monsieur Parent, Toine, 1886 ; Le Horla, 1887 ; Le rosier de Madame Husson, 1888 ; La main gauche, 1889 ; L'inutile beauté, 1890. Une énorme production romanesque : Une vie, 1883 ; Bel-Ami, 1885 ; Mont-Oriol, 1887 ; Pierre et Jean, 1888 ; Fort comme la mort, 1889 ; Notre coeur, 1890. Canotage. (Maupassant loue à Sartrouville une chambre chez Levanneur, en 1881-1884 ; il loue une villa à Triel en 1889.) En 1883, il se fait construire la villa "La Guillette" à Etretat. Voyages : à Cannes, près de sa mère malade, en 1884 ; il séjourne ensuite l'hiver à Cannes.régulièrement jusqu'en 1890. A Antibes, où son frère essaie une exploitation agricole, en 1885, 86, 87. Maupassant possède un yacht, Le Bel-Ami, à partir de 1885. Il fait des croisières : par exemple en avril 1888 en Méditerranée. Autres voyages : en Afrique du Nord, en 1887, 88, 89, 90 ; en Corse avec sa mère, en 1880 ; en Italie (Venise, Rome, Naples, la Sicile) en 1885, et en 1889 (Livourne, Pise, Florence). Recueils sur ses voyages : Au Soleil, 1884 ; Sur l'eau, 1888 ; La vie errante, 1890. Domiciles parisiens : 1880-1884, 83, rue Dulong ; 1884-1889, 10, rue de Montchanin (aujourd'hui rue Jacques-Bingen), au rez-de-chaussée d'un hôtel possédé par son cousin : il s'y fait installer un cabinet de travail éclairé à l'électricité et très orné ; 1889-1890, 14, avenue Victor-Hugo ; 1890, 24, rue de Boccador, plus une.garçonnière avenue Mac-Mahon. Maupassant devient riche. Ainsi, ses chroniques lui sont payées.
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Publisher
A.A. 2012-2013
26 pagine
SSD Scienze antichità, filologico-letterarie e storico-artistiche L-LIN/03 Letteratura francese

I contenuti di questa pagina costituiscono rielaborazioni personali del Publisher valeria0186 di informazioni apprese con la frequenza delle lezioni di Letteratura francese e studio autonomo di eventuali libri di riferimento in preparazione dell'esame finale o della tesi. Non devono intendersi come materiale ufficiale dell'università Università Cattolica del "Sacro Cuore" o del prof Zanola Mariateresa.