vuoi
o PayPal
tutte le volte che vuoi
Tolérance religieuse
Sur cet aspect, voir les articles spécialisés :
- Tolérance, dogme
- Christianisme : Dogmes catholiques, schisme, hérésie, apostasie dans le christianisme
- Œcuménisme
- Islam : hérésie, apostasie dans l'islam
- Dialogues interreligieux
Parlement mondial des religions
Le Parlement mondial des religions ou Parlement des religions du Monde, est la première tentative de nouer un dialogue global interconfessionnel. Il se réunit à Chicago du 11 au 27 septembre 1893, à l'occasion de l'exposition universelle, à l'instigation de Swami Vivekananda (1863-1902), un leader spirituel hindou, philosophe du védanta et Jenkin Lloyd Jones, (1843-1918), un chrétien unitarien. Pour la première fois se rassemblaient des représentants de religions orientales, asiatiques et occidentales. L'idée en est relancée.
En 1988, par des disciples de Vivekananda, pour fêter le centenaire de cet événement, le Parlement des Religions du Monde renaît en 1993 à Chicago. Il a depuis tenu assemblée en 1999 au Cap et en 2004 à Barcelone lors du Forum universel des cultures. La prochaine assemblée se tiendra à Melbourne en 2009.
Conférence mondiale des religions pour la paix
Créée en 1970, Religions pour la paix est la plus importante coalition internationale de représentants de grandes religions du monde au service de la promotion de la paix.
Rapports entre judaïsme et christianisme
Après les événements de la Shoah durant la Seconde Guerre mondiale, la conférence de Seelisberg (1947) a fait sentir la nécessité de revoir l'enseignement chrétien au sujet du judaïsme. L'historien Jules Isaac fut à l'origine de cette prise de conscience.
Ainsi que plusieurs personnalités chrétiennes. Depuis une trentaine d'années, de nombreuses réflexions ont porté sur la recherche des racines religieuses de l'antisémitisme, ce que l'on appelle quelquefois l'antijudaïsme, afin d'établir un dialogue approfondi entre les Juifs et les chrétiens. La liturgie catholique du vendredi saint a été modifiée dans le missel de 1966 par Paul VI, afin de supprimer la mention offensante pour les Juifs, qui subsistait depuis le VII siècle.
Articles détaillés : Relations entre judaïsme et christianisme et Oremus et pro perfidis judaeis.
Église catholique romaine
À la suite de la conférence de Seelisberg, organisée en 1947, pour étudier les causes de l'antisémitisme chrétien, et sous l'impulsion de quelques personnalités comme Jacques Maritain,
Les catholiques sentirent l'urgente nécessité de revisiter de fond en comble la relation qu'ils avaient avec les autres religions. Le thème du dialogue interreligieux fut, avec l'œcuménisme, l'un des thèmes évoqués lors du concile Vatican II entre 1962 et 1965. La déclaration Nostra Ætate est le document qui assied les nouvelles relations entre les catholiques et les juifs, musulmans, bouddhistes et hindous. En 2005, des chefs religieux du monde entier se sont rencontrés pour célébrer le quarantième anniversaire de sa promulgation. Puis, plusieurs événements ont marqué la recherche de dialogue : - les rencontres d'Assise du 27 octobre 1986 et du 10 janvier 1993 ; - les dialogues avec les jeunes musulmans à Casablanca le 19 août 1985 ; - la venue de Jean-Paul II à la synagogue de Rome le 13 avril 1986. L'encyclique Redemptoris.missio consacre trois paragraphes au dialogue interreligieux (n° 55, 56, 57). Plusieurs années avant l'an 2000, le pape Jean-Paul II a invité l'Église catholique romaine à se repentir pour les erreurs commises dans le passé, notamment envers les religions non chrétiennes, et également à pardonner. Article détaillé : Repentance de l'Église. Islam Breve storia dell'islam e L'islam (arabe : est une religion abrahamique révélée à Mahomet en Arabie au VII siècle. مﻼﺳﻹا) 1 La religion musulmane se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, de l'arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la, etcroyance, le.Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim), c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
Le livre sacré de l'islam est le Coran. Le dogme islamique assure qu'il contient le recueil de la révélation d'Allah, transmise oralement par son prophète Mahomet. Le Coran reconnaît l'origine divine de l'ensemble des livres sacrés du judaïsme et du christianisme, tout en considérant qu'ils sont, dans leurs écritures actuelles, le résultat d'une falsification partielle : le Suhuf-i-Ibrahim (les Feuillets d'Abraham), la Tawrat (le Pentateuque ou la Torah), le Zabur de David et Salomon (identifié au Livre des Psaumes) et l'Injil (l'Évangile).
Outre le Coran, la majorité des musulmans se réfère à des transmissions de paroles, actes et approbations de Mahomet.
récits appelés hadiths. Cependant, les différentes branches de l'islam ne s'accordent pas sur les compilations de hadiths à retenir comme authentiques. Le Coran et les hadiths dits "recevables" sont deux des quatre sources de la loi islamique, la charia, les deux autres étant l'unanimité (ijma') et l'analogie (qiyas). En 2009, le Pew Research Center estime que l'islam comprend 1,57 milliard de fidèles, appelés "musulmans", ce qui en fait la seconde du monde par le nombre de fidèles, après le christianisme et devant l'hindouisme. C'est, chronologiquement parlant, le troisième grand courant monothéiste de la famille des religions abrahamiques, après le judaïsme et le christianisme avec lesquels il possède un certain nombre d'éléments communs. L'islam se répartit en plusieurs courants,notamment le sunnisme, qui représente entre 80 et 85 %des musulmans , et le chiisme rencontré principalement en Irak et en Iran. Ces deux courants se combattent depuis leur origine. La religion musulmane a été désignée autrefois en français par le mot islamisme (comme judaïsme, christianisme, bouddhisme, animisme, etc). Mais ce terme tend à être remplacé par celui d'"islam", le mot "islamisme" s'étant spécialisé pour désigner les courants politiques radicaux ou non du revivalisme musulman. Le mot Islam, qui peut alors porter une majuscule, a toutefois aussi en français un sens différent : il désigne, au-delà de la religion proprement dite avec sa foi et son culte, une puissance politique et un mouvement de civilisation général. Les cinq piliers Article détaillé : Piliers de l'islam. LesLes piliers de l'islam sont les devoirs incontournables que tous les musulmans doivent appliquer. Les plus notables et respectés sont au nombre de cinq. Ces devoirs ne sont pas explicitement soulignés dans le Coran mais rapportés dans un hadith prophétique : "L'islam est bâti sur cinq piliers" :
- La foi en un Dieu unique (tawhid), Allah, et la reconnaissance de Mahomet comme étant son prophète
- L'accomplissement de la prière quotidienne, la salat
- La charité envers les nécessiteux, la zakât
- Le respect du jeûne lors du mois de ramadan
- Le hajj, le pèlerinage à La Mecque au moins une fois dans sa vie, si on en a les moyens matériels et physiques.
La chahada ("déclaration de foi"), qui représente une partie du credo islamique, consiste en une phrase très brève : "Je témoigne qu'il n'y a de
vraie divinité qu'Allah et que Mahomet est Son messager. « Les six piliers de la foiMahomet a défini la croyance (ou la foi) par une parole qui signifie : « La foi (Iman) est que tu croies en Dieu, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers et en la réalité du jour dernier et que tu croies en la réalité de la destinée, qu'elle soit relative au bien ou au mal ». 20Dans la jurisprudence religieuse, l'adhérent à l'islam est nommé mouslim (musulman) et l'adhérant à l'iman est nommé mou'min (croyant), sans pour autant faire de dissociation entre les deux car ces deux termes sont jugés indissociables et complémentaires du point de vue religieux. En effet, l'imam Abou Hanifah (mort en 150H/767G) a explicité la position musulmane concernant le rapport entre l'imam et l'islam en ces paroles: « Ils sont comme lerevers et le plat de la main »,c'est-à-dire qu'ils sont inséparables, et par conséquent tout musulman (mouslim) est considérécomme croyant (mou'min) et vice-versa.
Les juristes musulmans ont dit que sans une acceptation totale de la foi (iman) par le cœur,l'appartenance de quiconque à l'islam est invalide. De même, toute conversion à l'islam n'est valableque par la foi (iman) dans le cœur et additionnée de la prononciation verbale des deux« témoignages de foi » (Ach-Chahadah) à savoir par exemple « Je témoigne qu'il n'y a de vraiedivinité que Dieu et je témoigne que Mouhammad est le Prophète de Dieu » .
Cependant, il existe21plusieurs degrés de croyants (mou'minoun).
Dans l'islam, la croyance et la pratique sont intimement liées. En effet, les versets
en Dieu et en Ses messagers, qui accomplit les prières, qui donne l'aumône légale, qui jeûne pendant le mois de Ramadan et qui effectue le pèlerinage à La Mecque s'il en a les moyens. Le croyant mou'min est également décrit comme étant celui qui croit fermement en la destinée divine, en la vie après la mort et en la rétribution des actions dans l'au-delà. Il est caractérisé par sa foi profonde, sa piété et sa soumission totale à la volonté de Dieu.