sole9701
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Concetti Chiave

  • Gervaise rencontre Coupeau près de l'alambic, symbole de la destruction par l'alcool, qu'elle craint à cause de son passé familial.
  • Coupeau décrit l'alambic de manière technique, tandis que l'appareil est personnifié avec des termes tels que "souffle intérieur".
  • L'alambic est vu à travers les yeux de Mes Bottes, qui en est amoureux, et est comparé à un objet bruyant.
  • La description de l'alambic utilise l'accumulation et le climax pour le présenter comme un monstre envahissant, reflétant l'imagination de Gervaise.
  • Gervaise aspire à une vie simple et stable, illustrant les aspirations modestes des ouvrières sous le Second Empire.

Zola - l'alambic

Dans le deuxième chapitre du roman "l'Assommoir", la rencontre entre Gervaise et Coupeau a lieu.
D’un coté, Gervaise a la curiosité d’aller voir l’alambic, qui symbolise la force destructrice de l’alcool ; de l’autre coté, elle en a peur. En effet, sa mère était alcoolique et Gervaise la suivait dans les cabarets qu’elle fréquentait. Elle a même risqué la mort à cause de cela.
Coupeau, un ouvrier spécialisé qui fait la court à Gervaise, offre à la jeune femme une description technique très détaillée de l’alambic.
Puis, l’alambic est personnifié (« souffle interieur », « ronflement »).
Ensuite l’alambic nous est montré par les yeux de Mes Bottes, qui en est amoureux. Si d’un coté l’alambic est personnifié, de l’autre Mes Bottes est comparé à un objet. En effet sa façon de rire rappelle le bruit produit par un « engrenage mal graissé ».
A travers les techniques de l’accumulation et du climax l’alambic est décrit comme un monstre qui envahit d’abord la salle où les personnages se trouvent, puis la rue et enfin la ville toute entière. C’est Gervaise qui imagine de voir cela.
Gervaise s’éloigne de la machine, presque effrayé. C’est comme si elle savait ce qui va l’attendre.
Enfin Gervaise nous révèle à quoi elle aspire : travailler, manger du pain, avoir « un trou » pour dormir (une maison), élever ses enfants, mourir dans son lit, ne pas être battue. C’est un idéale très humble qui nous informe sur la condition de la classe ouvrière, et en particulier de la femme sous le Second Empire.

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